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PROBLEMATIQUE DE L’ADEQUATION FORMATION-EMPLOI L’accompagnement professionnel comme solution

La problématique « adéquation formation-emploi » qui est un débat récurrent surtout au niveau du secteur privé s’est invitée au face à face que l’école de formation Bordeaux management school (Bem Dakar) a organisé avec la presse. C’était lors de la soirée porte-ouverte que l’institut a tenu le 14 décembre 2010 dans le cadre d’un plan global de communication qu’elle déroule.


Rédigé par leral.net le Vendredi 17 Décembre 2010 à 09:35 | | 1 commentaire(s)|

PROBLEMATIQUE DE L’ADEQUATION FORMATION-EMPLOI L’accompagnement professionnel comme solution
Si le secteur privé en a fait, aujourd’hui, un cheval de bataille, les Ecoles de formation professionnelle sont interpellées au premier chef par le débat récurrent sur la nécessité d’établir l’adéquation entre les programmes enseignés et les attentes des entreprises. Il est clairement constaté l’absence d’un mariage entre les attentes de l’entreprise et l’offre de ses collaborateurs en termes de formation initiale ou continue. Devant cet état de fait, des responsables de la formation de l’école Bordeaux Management School (Bem Dakar) ont préconisé l’accompagnement professionnel comme solution.


Interpellés sur la question, lors de leur face à face avec les journalistes, le 14 décembre 2010 à Dakar, ils ont pris le contre-pied de ce débat tel qu’il a été posé. De l’avis du directeur de la formation continue de Bem Dakar, M. Malick Faye, « il ne faut pas poser la question en termes d’adéquation formation-emploi ». Pour lui, il faut plutôt réfléchir sur « pourquoi il y a inadéquation ». M. Faye a tenu à faire remarquer qu’« il y a des besoins qui s’expriment au niveau individuel qui ne sont pas forcément en corrélation avec ceux des entreprises parce que ces besoins évoluent sans cesse ainsi que la technologie. Ce que je veux en tant que cadre peut ne pas correspondre à ce que mon entreprise veut ». Ainsi, il estime que le jeu c’est de trouver l’interface entre les besoins des entreprises et les besoins des employés. « Plutôt que de vouloir chercher une adéquation quasiment impossible, il faut réfléchir sur les adaptations nécessaires pour voir quelles sont les conditions à créer pour que les gens qui sortent des écoles répondent à des besoins de marché ». Et d’ajouter : « Il faut développer les capacités individuelles d’anticipation et d’adaptation de nos cadres afin qu’ils soient capables de mieux répondre aux besoins de l’entreprise ».


Entre autres problèmes, M. Faye pense qu’il se pose au niveau du recrutement de professeurs capables d’assurer une formation de qualité. « Au Sénégal, c’est quasiment impossible de trouver l’expertise nécessaire et pointue sur certaines questions comme la qualité, en finance de marché… »


Jean-François Verdie, directeur associé de Bem, directeur des 3èmes cycles et de la formation continue (Bordeaux), pour dédramatiser, relève : « Ce problème d’inadéquation formation formation-emploi est aussi bien remarqué au Sénégal qu’en France ». M. Verdie considère qu’«avoir un diplôme c’est bien mais avoir un bon diplôme c’est encore mieux ». Maintenant, a-t-il précisé, « ce n’est pas le diplôme qui va sanctionner automatiquement les compétences managériales de la personne. Je ne suis pas certain que tous les diplômes quelques soient leur niveau soient producteurs de compétence ou de savoir-faire dans lequel l’entreprise va se retrouver. Je ne suis pas non plus sûr que tous les diplômes permettent de faire un subtile mariage entre les besoins d’une entreprise et les attentes d’un collaborateur en matière de savoir être, de savoir appréhender son environnement ». A l’en croire, « Je dis souvent à mes étudiants que les diplômes c’est un sésame mais attention à ne pas trop les cumuler parce que ça traduit à une certaine incertitude par rapport à son projet professionnels. Ceci est également valable pour les gens qui sont en formation continue ».


Comme solution, le directeur associé de Bem et directeur des 3ème cycles et de la formation continue (Bordeaux), pense que dans toutes les formations qu’elles soient diplômantes ou non le modus operandi c’est l’accompagnement. « C’est un complément des savoirs académiques qu’il faut qu’il ait automatiquement un accompagnement pour que la personne puisse mettre en valeur son diplôme au sein de l’entreprise ». Selon lui, « il s’agit de faire de sorte que les gens soient capables d’écrire leur histoire à l’intérieur d’un environnement qu’est l’entreprise qui est quelque chose de compliquer. Il faut véritablement renter dans les structures mentales des collaborateurs et des dirigeants pour trouver une alchimie qui fait que ça marche ».


Sur cette même lancée, Jean-Luc Faye, responsable de la formation continue à Bem Bordeaux pense qu’«il faut que les étudiants aient conscience de leurs forces, compétences, fonctionnement, atouts, force à développer de nouvelles compétences et à partir de là écrire une histoire professionnelle ». Ce qui, d’après lui, « peut constituer des gros avantages quand on est devant un recruteur pour son insertion professionnelle ».


Le comportement du marché de la formation professionnelle continue au Sénégal, est naissant et correspond à l’émergence des Business School qui est perçue comme un lueur d’espoir. Ce qui, selon le directeur de la formation continue de Bem Dakar, M. Malick Faye, fait qu’aujourd’hui, « on constate que de plus en plus, les entreprises prennent conscience de la nécessité de former les cadres ». A son avis, « La plus grande prise de conscience c’est au niveau des cadres qui eux-mêmes payent de leur poche pour se former. Ils ont compris qu’il y a des enjeux de développement personnel et de mobilité sur le marché de l’emploi ».
Bacary DABO sud quotidien

Sa Kolda


1.Posté par le 17/12/2010 11:48 | Alerter
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Il est vrai que les formations professionnelles doivent répondre aux attentes des entreprises qui en espère autant;Un accompagnement dans le milieu professionnelle c'est encore mieux.

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