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16 futures infirmières au Sénégal

Dès le 4 mai, pour 31 jours, 16 étudiantes au baccalauréat en soins infirmiers partiront pour Phiaré, un petit village de brousse du Sénégal, afin de parfaire leurs connaissances et acquérir de l’expérience inédite.


Rédigé par leral.net le Mardi 13 Avril 2010 à 01:55 | | 0 commentaire(s)|

16 futures infirmières au Sénégal
Les stagiaires seront accompagnées de 16 autres bénévoles accompagnateurs. Tout ce monde sera sous la direction du professeur Mario Brûlé, qui pilote le projet à l’UQAT pour la sixième année. Parmi les 16 accompagnateurs, on retrouvera notamment un médecin, une pharmacienne ainsi qu’une sage-femme marocaine.

Un rôle élargi

Pendant leur séjour, les étudiantes découvriront le Sénégal et son système de santé. Elles expérimenteront le rôle élargi de l’infirmière de dispensaire en plus de s’intégrer aux soins dans un contexte multiculturel.

«Nous allons vraiment toucher à tout. On va devoir faire des accouchements, des rencontres cliniques, de la prévention. Ce stage va nous permettre de mettre en pratique des connaissances spécifiques que l’on aurait probablement pas pu tenter ici, en région», a souligné Marie-Michèle Grenier, l’une des participantes.

Les stagiaires sont toutes des étudiantes au baccalauréat en soins infirmiers. «Avec un diplôme universitaire, comparativement à une technique, on obtient le titre d’infirmière clinicienne, ce qui ouvre davantage de portes tout en nous donnant plus de connaissances en gestion et en leadership», a précisé Mme Grenier.

Une aide bienvenue

Depuis sa création, la mission Stage Sénégal offre une expérience inouïe aux stagiaires et aux bénévoles, tout en venant en aide aux Sénégalais, dont le pays manque de ressources matérielles et financières pour des soins de santé adéquats.

Pour accomplir cette mission, l’équipe a dû recueillir plus de 145 000 $ en argent et en matériaux spécialisés. Cette somme a été obtenue à l’aide de nombreuses activités de financement, mais également grâce à la générosité des personnes et des entreprises de la région.

«Enfin, le financement a été recueilli. Nous sommes vraiment dans le sprint final, où l’on regroupe notre matériel pour le départ», a affirmé, fébrile, Marie-Michèle Grenier.

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