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190 ans après : La mémoire des femmes de Nder honorée

Les habitants de Nder ont célébré jeudi dernier leurs ancêtres qui s’étaient immolées par le feu pour refuser la captivité. Ils ont mis à profit cette journée de souvenir pour appeler le chef de l’Etat à les aider à sortir de l’oubli leur localité qui, le 5 mars 1820, avait inscrit son nom dans l’Histoire, avec des lettres de feu.


Rédigé par leral.net le Mardi 9 Mars 2010 à 05:57 | | 2 commentaire(s)|

190 ans après : La mémoire des femmes de Nder honorée
5 mars 1820-5 mars 2010. Cela fait exactement 190 ans que la Linguère Mbarka Dia et ses compagnes s’immolaient par le feu, plutôt que de se laisser faire prisonnières par leurs envahisseurs maures qui écumaient la vallée du fleuve Sénégal en quête de captifs à travers des razzias sanglantes. En souvenir de cet acte de bravoure, leurs petits-fils, réunis au sein de l’Association pour le développement de Nder, ont commémoré cette date, par un recueillement, des prières pour le repos de ces martyres, mais aussi par une reconstitution des faits. Une représentation qui a permis à l’assistance de s’imprégner de cette belle leçon d’héroïsme. Pour les membres de cette association, Nder ne mourra jamais et ne doit pas sombrer dans l’oubli. « Le Sénégal et l’Afrique tout entière sont redevables aux femmes de Nder qui, en préférant la mort à la captivité, ont su valoriser la dignité, la bravoure et l’honneur. Leur geste, si noble et rare, devrait être éternellement magnifié et une toute petite reconnaissance de la part des autorités à la mémoire », a souligné son secrétaire général, Pape Birahim Niang qui, comme ses autres habitants, ne comprennent pas qu’à l’heure où l’on célèbre la femme un peu partout, aucune commémoration ne vient rappeler la page d’histoire qui s’y est écrite. « Nder a tout pour mériter un statut beaucoup plus digne. Car, si aujourd’hui, la femme sénégalaise a su acquérir une dignité, sa tragédie en est pour quelque chose. Puisque c’est à Nder que les femmes, à bout de résistance, se sont immolées collectivement plutôt que de tomber entre les mains des esclavagistes maures venus du Trarza », a-t-il ajouté. Pour les populations, leur village jadis prospère, semble aujourd’hui oublié. Et même s’il dispose d’une école élémentaire, d’une case des touts petits et d’une case de santé, il fait face à un manque d’infrastructures. Pour le chef de village, Nder a marqué l’histoire du pays à travers cette tragédie. « Nder occupe une place importante dans l’histoire du Sénégal. Malgré tout cela, Nder manque terriblement d’infrastructures. Nous n’avons pas de route, ni de dispensaire encore moins de marché. Le village n’est pas électrifié et l’école n’a pas de clôture », a dit Ndiaye Sarr Diack, qui ajoute « Nder ne mérite pas le sort qui lui est réservé. Les autorités devraient vraiment penser à nous, car Nder ne doit pas sombrer dans l’oubli. On a besoin d’infrastructures pour faire rayonner le village. »

Le Pcr de Gnith a salué cette initiative et a estimé que cette localité devrait symboliser l’Art et la Culture au Sénégal. Mama Ba a ainsi promis d’informer le chef de l’Etat, à redonner à Nder le statut digne de son rang, à ériger un site pour que la postérité puisse savoir ce qui s’est réellement passé.

Samba Oumar FALL
Source Le Soleil

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1.Posté par thiendella faye le 10/03/2010 16:43 | Alerter
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Les femmes Sènègalaises ont besoin de point de repaire car le SENEGAL a pèrdu

la dignitè de la femme intègre .

2.Posté par SAM le 11/03/2010 02:25 | Alerter
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ces femmes qui réclame de l'aide a l'occasion n'ont rien n'avoir avec leur ancêtre pour ce qui concerne la dignité, et pour leur ancêtres;; cette certes un acte de bravoure (pour eux, et les idiots) mais en réalité ca été une folie. elles avez échapper a la capture, mais leur descendant le son, et pire, je veux dire ceux de notre temps, il suffit d'aller a nder et de constater que ces habitant son comme tous les sénégalais, il copie tout de l'étranger, complexé, dagnal, tègnal, dioumbakh out... tous des bad boy, et bad girls. quel honte.

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