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2011 : L’année des scandales sexuels

LERAL.NET - Sans conteste, l’année 2011 s’est fait remarquer par son lot de scandales sexuels. Au Sénégal, Diombass Diaw, Modou Bara Doli, Zakia Nasr et la bande à Khady Ndoye ont défrayé la chronique. Aux Etats-Unis, c’est l’ancien directeur du Fmi Dominique Strauss Kahn qui a fait parler de lui.


Rédigé par leral.net le Samedi 31 Décembre 2011 à 11:47 | | 2 commentaire(s)|

2011 : L’année des scandales sexuels
En lever de rideaux, Diombass Diaw et Khadija Mbaye ont enfilé leur tunique de comédiens pour présentateurs aux spectateur la scène d’un scandale politico-sexuel dont les détracteurs du premier cité occupe les coulisses. Le directeur de cabinet du ministre de l’Hydraulique, Abdou Aziz Diop et sa suite sont pointés du doigt comme étant instigateurs du film pris par Khadija Mbaye. Cette dernière a filmé son « ami » Diombass Diaw après une s’être envoyée en l’air avec lui. Les images ont été balancées sur Internet. Suffisant pour que le rival politique du ministre Oumar Sarr à Dagana tente une action judiciaire pour laver son honneur. Ses bourreaux écopent de six mois fermes et d’une amende de 10 millions. Et interjettent appel. La cour d’appel devra trancher le 2 janvier 2012. Diombass Diaw qui est marié et père de trois enfants quitte le parti démocratique sénégalais qui l’a ainsi trainé dans la boue.

Pendant ce temps, Zakia Nasr et Modou Mbacké Bara Doli se fréquentaient et n’imaginaient pas qu’un jour, leurs relations coupables s’ébruiteraient. Mais c’est sans compter avec la détermination de la femme d’affaires d’en finir avec les interminables chantages du marabout qui a gouté à la chose de cette femme mariée qu’il a rencontrée en 2007. Le marabout ne l’entend pas de cette oreille et menace de mettre sur la place publique des images compromettantes de Zakia Nasr. Mais rien n’y fit. L’inévitable se produisit. Et les deux parties, naguère très proches sont contraints de solliciter les services de la Justice pour les départager. Zakia Nasr qui a eu à être financée par le marabout à hauteur de 24 millions dépose une plainte pour viol, menaces de mort et voies de faits. Concomitamment avec son époux, Cheikh Amar. La bataille judiciaire engagée, le marabout est cueilli et envoyé à Rebeuss où il fait un mois. Condamné à deux ans de prison dont un mois ferme, le marabout devra en outre verser à la plaignante 5 millions de francs. A son tour, il tente une action judiciaire pour abus de confiance, qui s’est soldé par un échec. Sorti de prison, le proche de KarimWade soutient mordicus que c’est un complot qui est ourdi contre sa personne et que des personnes tapies dans l’ombre veulent la perte de Maitre Abdoulaye Wade. « Je suis prêt à les combattre jusqu’au bout », a-t-il lâché. Un de ses avocats, le bouillant Me El Hadji Diouf était beaucoup plus précis que son client. Lors d’une audience à huit clos, le conseil du marabout a lâché que c’est un ministre qui est tombé sous les charmes de la dame Nasr qui en veut à Modou Mbacké.

Mais jusque-là, ces scandales sexuels ont eu comme acteurs principaux des hétérosexuels. Ce à quoi Khady Ndoye et sa bande sont venues mettre un terme. Leur dada, c’est l’homosexualité. Seulement, la lesbienne et sa suite y mêlent du banditisme à rompre le souffle. Khady Ndoye se ligue avec sa petite amie Adja Ndiaye et deux homosexuels pour déplumer un innocent bijoutier du nom d’ !@#$%^&* Malick Tall. Ils réussissent à lui soutirer la somme de 100 millions de francs Cfa. Tantôt, c’est une grossesse imaginaire, tantôt c’est des photos compromettantes. Tout y passe pour dépouiller le pauvre !@#$%^&* Malick de sa tune. Il finit par s’en ouvrir à la Police qui arrête celle qui est décrite comme une donatrice à la gâchette facile par danseuses, chanteuses et tiers. La perquisition effectuée chez elle à son appartement sis à Dieupeul permet aux limiers de mettre la main sur un album riche en révélations. Dans cet album foisonnent des photos des célébrités qui seraient adeptes du lesbianisme. C’est la spirale des sorties dans la presse pour se disculper. C’est d’abord la danseuse Ndèye Guèye qui monte au créneau pour nier toute accointance avec la lesbienne. « On n’a aucune relation particulière », dégage-t-elle. Son amie Dada lui emboitera le pas en soutenant que telles pratiques ne lui ont jamais effleuré l’esprit. C’est le sauve qui peut. Mais la lesbienne dans les liens de la prévention promet de grosses révélations si elle ne recouvre pas la liberté. Le chantage ne passe pas et elle attend son procès pour chantage et extorsion de fonds.

Mais parler des scandales sexuels de l’année 2011 en omettant la tentative de viol de l’amie de Ndèye Guèye, Awa Mbay c’est commettre un crime de lèse-majesté. L’accusé, c’est un certain Thiam Téranga, Mamadou Diop dans le civil. La proche de la danseuse qui dit n’avoir pas mis de slip le soir des faits accuse Thiam Teranga de l’avoir séquestré avant d’essayer de commettre son forfait sur elle. A l’en croire, elle lui aurait proposé une pipe pour se tirer d’affaire mais le gus très excité n’en avait que pour son bas ventre. Toutefois, elle n’est pas parvenue à convaincre le juge de la culpabilité de son « bourreau » qui a été relaxé.

Au niveau international, c’est l’ancien directeur du fonds monétaire international Dominique Strauss Kahn qui aura retenu toutes les attentions. Le mari d’Anne Sinclair est inculpé pour agression sexuelles et tentative de viol au préjudice de la femme de chambre Nafissatou Diallo. Travaillant à l’hôtel Sofitel de New-York, cette dernière qui est de nationalité guinéenne raconte qu’elle a été victime des assauts sexuels du très influent Dominique Strauss Kahn qui séjourne dans les geôles américaines avant d’être placé sous assignation à résidence. Ses rêves de prendre la place de Nicolas Sarkozy au Palais de Élysée venaient de s’envoler. Cependant, il parvient à se tirer d’affaire puisqu’il a été établi que son accusatrice n’est pas de bonne foi.

La liste est loin d’être exhaustive mais les cas rappelés ont fait jaser comme pas possible. A la lumières de l’évolution du monde des technologies, on risque d’assister à la recrudescence des scandales sexuels en 2012. Mais en attendant d’en arriver, Leral.net vous présente ses meilleurs vœux.



1.Posté par sofia la masseuse le 31/12/2011 13:23 | Alerter
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2.Posté par gora birame le 31/12/2011 17:50 | Alerter
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SEXUS POLITICUS !



Une République a des valeurs. Et si ceux qui la dirigent en perdent, c’est la tragédie qui s’installe. Dans leur légitime déploiement, ceux qui aspirent à siéger au palladium de ses cercles de décision, devraient, pour des questions d’éthique, refuser, même par personnes interposées, de s’accommoder de certaines abominations qui portent même atteinte à la crédibilité des Institutions. Il est triste de constater qu’au Sénégal, un pays si enclin à ses valeurs, l’on semble de plus en plus éprouver une sorte de délectation à traiter d’intimité et de privé jusqu’à verser dans le sexus politicus pour atteindre un adversaire ou salir la dignité d’une personne. Cet acte de lâcheté qui sort du courageux champ des contradictions politiques est un acte d’arrière garde qui n’est que l’apanage des victimes de la déforestation morale.


C’est un acte à bannir quelles qu’en soient les victimes, les commanditaires et les raisons qui en constituent les substrats.

Certes passer par le sexe pour atteindre quelque qu’un n’est pas un acte nouveau dans le landerneau politique. D’autres hommes politiques, en Afrique, en Europe comme en Amérique l’ont subi. Seulement, il a été remarqué que ces actes aboutissent toujours à la victoire de la victime et démasque honteusement le commanditaire qui, pour peu qu’il ait un sens de l’honneur, se démettrait de toute Or donc, un certain microcosme politique et une certaine opinion publique sont certainement informés d’un abominable scandale politico sexuel qui implique une partie essentielle du cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de l’Habitat, Oumar Sarr. Ce scandale sexuel, fomenté sur fond de chantage politique, semble finalement être une triste affaire d’Etat gravissime et honteux qui devrait amener l’Autorité d’Etat en à tirer toutes les conséquences.

Il n’est pas hasardeux que l’un des avocats des plaignants, Me Ousmane Seye, le jour de l’ouverture du procès, demande la présence du Ministre d’Etat, en personne, dès lors que son nom a été évoqué en amont comme en aval dans cette sordide affaire qui n’honore ni la République encore le Parti Démocratique Sénégalais. Et c’est là où l’affaire est grave : les noms d’un Ministre d’Etat, Oumar Sarr, et celui de son Directeur de cabinet sont directement convoqués dans une sale affaire de mœurs. C’est également grave de constater, ce mardi 27 juillet 2010, que devant même le majestueux et respectable Palais de Justice, le Directeur de cabinet du Ministre d’Etat , Ministre de l’Habitat, en personne et des membres du Cabinet se sont mis dans une puérile bataille rangée devant laquelle reculeraient des aliénés.

Un Directeur de cabinet de Ministre d’Etat qui se bat dans la rue et devant le Palais de Justice, on le voit qu’au Sénégal. Mais où est donc le Premier ministre ? Où est, diantre le Président de la République ? Dans quel Sénégalo sommes-nous ? Le pouvoir est-il une fin en soi pour que des personnes qui l’exercent ou qui aspirent à l’exercer dévient dans un complot érotique comme s’ils sont en mal d’idées et de stratégie de combat ? C’étaient les questions que se posaient même les spectateurs hasardeux de ce triste face à face ! responsabilités associatives ou étatiques. Mais dommage. Au Sénégal, la culture de la démission n’est pas encore entrée dans les mœurs.

Mais que se passe-t-il en fait ? Le Ministre d’Etat, Oumar Sarr, est en conflit politique avec un de ses frères de parti Diombass Diaw, qui, partant de rien et n’étant politiquement rien, a réussi à avoir une existence politique. Pour briser son élan, des membres du cabinet du Ministre d’Etat, dans leurs zèles démesurés, fomentent un complot vicieusement sexuel pour ensuite verser dans un chantage politique qui malheureusement finit dans le réseau télématique sous une délictueuse forme sanctionnée par la loi sur la cybercriminalité. C’est la preuve que ceux qui commettent pareilles honteuses forfaitures en se payant les services d’une femme peu recommandable ne peuvent, en aucune façon, prétendre à la direction des affaires publiques puisque simplement leurs acte de lâcheté est la preuve de la bassesse des idées qui les animent.

Si les commanditaires, militants libéraux, de cet acte honteux ignorent la loi sur la cybercriminalité, ce serait une véritable tragédie qu’ils dirigent les cadres du Pds. Dès lors que leurs noms sont évoqués dans cette sale affaire de mœurs que n’accomplissent que des condottieri en mal d’innovation, ils ne devraient plus parler ni agir au nom des cadres libéraux. Tel est d’ailleurs le postulat fondamental de la fronde radicale dont ils font l’objet.

Mais de cette honteuse et triste histoire, se pose le problème de la morale en politique. Le sexe n’a rien à faire dans les contradictions politiques et les clivages partisans. Demain, n’importe quelle personne peut être atteinte à partir d’une abomination, d’une fabulation ou d’une accusation de ce genre. Conséquemment, la justice doit sévir.

A défaut d’une sanction politique, une sanction pénale devrait intervenir pour deux raisons : d’abord, la morale sociale a besoin de protection et ensuite, l’impunité ne doit pas être dans ce pays un fait de civilisation. Certaines choses sont trop graves et abominables pour demeurer impunies. Plus grave, cette affaire est tellement sensible qu’elle risque, si elle est impunie, de faire tourner, à Dagana, terre du conflit, un cercle vicieux de représailles qui peut ramener à un état de vendetta.

Il faut sanctionner en appliquant le droit. Pendant près d’un quart de siècle, Wade a mené un combat épique et glorieux sans jamais verser dans de telles abominations. Ni Oumar Sarr, Ministre d’Etat dont le nom est directement cité dans cette sordide affaire, ni même son Directeur de cabinet mis en cause ne devraient accepter de se retrouver dans cette situation. On attend que la Justice dira et ce que Wade fera.

Par Tamsir Ndiaye Jupiter
Source : www.sen24heures.com

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