1-Il est venu à la télé par un pur hasardSon intégration de la TFM est fortuite. Venu pour une déclaration au nom de son syndicat suite au meurtre de l’étudiant Bassirou Faye, il tombe sur le patron de la TFM, Ndiaga Ndour, qui lui propose de prendre part au plateau de Jakarlo, alors à son lancement. Birima assura et reçut la proposition de faire partie de l’équipe.

2-Il travaille à la TFM gratuitement
Vous n’auriez sans doute jamais cru que cette débauche d’énergie et de paroles, lui valant bien des inimitiés, ne rapporte pas de sous à Birima. Eh oui ! L’homme révèle : « je ne suis pas rémunéré. Ma prestation est gratuite, car j’ai dit à Youssou Ndour que je ne voulais pas de salaire encore moins d’indemnité ».
 
3-Polygame et docile à domicile
S’il fallait compter sur les femmes pour le calmer, c’est raté. Monsieur est polygame à 47 ans, avec deux femmes. N’empêche, la 2e ne se décourage pour amener son homme à plus de sérénité sur le plateau de Khalifa Diakhaté. Elle confie : « il m’arrive de ne pas regarder, ses émissions. Tant son comportement me fait sortir de mes gongs. Je lui demande de parler sans s’énerver, car on le comprend mieux. Pourtant, à la maison, il est tout sucre, tout miel ».
 
4-Abdou Diouf, son parrain
Socialiste, responsabilisé au niveau de jeunes à Sandiara, dans les années 80-90, Birima a été, par la suite, bien apprécié par le président Diouf. « Je l’ai rencontré pour la première fois en 1993 et le lien s’est établi aussitôt entre nous », rapporte celui qui a été recruté au Crous, les œuvres universitaires de Saint-Louis, pour y exploser en tant que leader syndical. Il fait chorus avec son parrain et le Sg du Ps dans leur soutien au président Macky Sall et dit : « si Diouf chante les louanges de Macky, qu’Ousmane Tanor Dieng lui joue du xalam, moi je fais du riti ».
 
5-Plus jeune Sg de syndicat
Sa pugnacité de syndicaliste, visible par son propos, lui a ouvert, grandes, les vannes de la lutte sociale. Du Crous, où il peut revendiquer la chute du directeur Biram Ndeck Ndiaye, Birima a gravi les échelons pour devenir Secrétaire Général adjoint de la puissante Cnts de Mody Guiro, à seulement 40 ans. Une prouesse car, confie-t-il, « c’est un groupe restreint et il n’est pas donné à tout le monde d’y accéder ».