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76e Festival de Cannes/ Après un standing ovation du film BANEL & ADAMA: Aliou Sow, Ministre de la Culture fasciné, exprime sa satisfaction

Le Sénégal est à l'honneur avec la sélection du film BANEL & ADAMA pour la Palme d’Or de la compétition officielle au 76e Festival de Cannes. Le long métrage du film BANEL & ADAMA a été projeté dans une salle archi-comble. Le public, constitué de plusieurs sommités du monde cinématographique a acceuilli ce film avec beaucoup d’émotions. Les spécialistes du 7e art, réunis dans une salle de projection et de spectacle, très séduits des séquences sublimement, réalisées dans le Fouta lointain, a observé à la fin du film, un standing ovation très expressif.


Rédigé par leral.net le Dimanche 21 Mai 2023 à 11:05 | | 0 commentaire(s)|

Le cinéma sénégalais est en train de scintillé au zénith des plus grands évènements mondiaux. Les réalisateurs sénégalais présentent des films long métrage de qualité qui rivalisent les productions, venues d’ailleurs. Il en atteste ce film long métrage BANEL & ADAMA sélectionné pour la Palme d’Or de la compétition officielle de la 76e Festival de Cannes. Cette sélection représente un honneur pour l’Etat du Sénégal qui s’est investi dans la promotion et la valorisation de son cinéma. D’ailleurs, seuls deux pays africains, dont le Sénégal et la Tunisie sont sélectionnés pour cette compétition officielle.

Ainsi, le Ministre de la Culture et du patrimoine historique, Aliou Sow, présent à ce 76e Festival de Cannes n’a pas manqué de souligner sa satisfaction de la sélection du film BANEL & ADAMA pour la Palme d'Or. Il a assisté à cette grande première du film avec beaucoup de satisfaction, d’intérêt et de la fierté d’être africian. Passionné de littérature, de l’art et du cinéma, Pr Sow a été émerveillé par l’accueil et la belle réception du public, venu de différents coins du monde à ce film projeté. « C’est un film profondément africain, très rattaché aux valeurs du monde. Les thèmes abordés relatent les défis environnementaux, la dynamique de la masculinité positive à travers l’incarnation du rôle parfait par Adama. Mais, également par l’affirmation de la femme qui n’en donne pas moins. Encrée et enracinée dans ses valeurs traditionnelles, Banel a parfaitement, bien joué son rôle », a décrypté le Ministre de la Culture et du patrimoine historique, Aliou Sow.

Le Ministre, séduit par la qualité de ce film sénégalais, a projeté un regard inquisiteur d’un homme très alerte sur le fonds et le décors de cette belle production sénégalaise. Il relève que ce film BANEL & ADAMA avec ses offres de solutions pédagogiques, fait des projections qui peuvent mener vers un monde meilleur. Traitant des sujets d’actualités assez importants, le film véhicule un puissant message. Suivant la conception et la réalisation de cette oeuvre cinématographique, Aliou Sow loue surtout, le dynamise, la perfection et le professionnalisme des jeunes cinéastes, producteurs, réalisateurs, réalisatrices et acteurs sénégalais. Satisfait de la qualité intrinsèque du film, il évoque avec plaisir tout ce monde qui traduit une idée en réalité, devant transcender le temps. Mais, il est beaucoup plus ému de l’originalité du fim avec l’utilisation de la langue Poular, réalisé dans un Sénégal rural au milieu du Fouta.

Mais, le Ministre de la Culture, très engagé dans l’accomplissement de ses tâches ministérielles n’est pas surpris des résultats cinématographiques et de l’art sénégalais en général. Il se rappelle avoir observé les acteurs majeurs du monde du cinéma dès sa prise de fonction. Et, Dr Sow insiste sur le fait que le Président de la République, Macky Sall accorde une priorité à ce secteur qui rayonne sur le toit mondial. « J’ai demandé qu’on me trouve le numéro de Ramatoulaye Sy dès ma prise de fonction. Je lui avais envoyé le 23 octobre, un message d’encouragement pour ce qu’elle est en train de faire et de sa disponibilité. Je lui avais même, dit qu’elle peut compter sur ce gouvernement et sur son pays. Mais, également sur le Président de la République, Macky Sall. Je l’avais fait. Parce que, je savais que ces jeunes vont porter haut le flambeau du cinéma sénégalais », rappelle-t-il .

La sélection du film BANEL & ADAMA au Festival de Cannes, constate-t-on, recoupe les préoccupations du Ministre Aliou Sow qui n’a jamais, cessé d’insister sur la nécessité pour le Sénégal d’avoir son propre Festival international de cinéma. Ne serait-ce que pour rendre hommage à Sembène Ousmane, valeureux pionnier du 7e art sur le continent africain. Il trouve anormal que Sembène, un des initiateurs du Fespaco soit célébré partout en Afrique et dans le monde. Alors que, rien ne se passe dans pays. Il précise qu’un Festival du cinéma sénégalais ne sera pas dans une dynamique de concurrence avec le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco).

A retenir, après une série d'interviews accordées aux journalistes sénégalais, invités par le Ministère de la Culture et du Patrimoine historique (RTS, 2STV, TFM & Walf TV) et RFI, le Ministre de la Culture a été l'invité de TV5 Monde pour un entretien grand format. Aliou Sow, accompagnant de jeunes professionnels, se félicite de ce retour du cinéma sénégalais à Cannes, 2e événement du septième art, le plus médiatisé dans le monde.




Ousmane Wade