‘‘Nous invitons les autorités compétentes à régler ce problème. C’est sous le magistère de Ndiawar Touré (maire de la ville de 2002 à 2009) que 510 hectares de terre avaient été alloués aux populations de Rufisque, mais, jusqu’à présent, les ayants droit n’ont pas accès à ces terres’’, a dit Ousmane François Guèye, président de l’Association des Lébous de Rufisque. En effet, des associations regroupant des habitants de quartiers de Rufisque ont invité hier lundi les autorités à procéder à un audit du foncier dans ce département, soulignant que les terres de la ville sont bradées à des promoteurs immobiliers au moment où des milliers de personnes voient leurs habitations disparaître avec l’avancée de la mer. Selon M. Guèye, "actuellement, des quartiers comme Diokoul risquent de disparaître, si l’on y prend garde à cause de l’avancée de la mer". "Nous demandons au ministre des Collectivités locales de respecter les engagements qu’il avait pris dans ce sens. Nous invitions aussi le président de la République à venir voir ce qui se passe à Rufisque’’, a-t-il indiqué.
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