« L’Etat et France Télécom ont décidé de puiser dans les réserves de la Sonatel pour un montant global de 50 milliards de Fcfa. Ils se sont partagés cette manne, et France Télécoms a perçu en dividendes un montant global de 67,2 milliards de Fcfa. Cette somme a été versée dans les comptes de l’Etat du Sénégal. Elle constitue un acompte sur les 200 milliards de Fcfa de la transaction relative à la cession des 9,7 % des actions Sonatel de l’Etat. Ainsi la multinationale française doit à l’Etat du Sénégal un reliquat de 132,8 milliards », a expliqué le journaliste Abdou Latif Coulibaly sur les ondes de la radio privée Rfm.
Convaincu que cette transaction relève de l’escroquerie, le directeur de publication de l’hebdomadaire La Gazette dénonce : « Cette vente est illégale car l’Etat vend à perte. J’ai besoin d’argent, je vends mes bijoux de famille. Ce n’est pas normal. On ne peut logiquement pas vendre le building administratif, le palais présidentiel ou le stade de l’Amitié. De la même manière, on ne doit pas vendre la Sonatel qui constitue un pilier de notre économie nationale. Les actions, dont on dit que France Télécom les a achetées ont en effet été offertes parce que France Télécom n’a pas cassé sa tirelire. C’est plutôt la Sonatel qui s’est endettée pour payer à la place de France Télécom ».
Selon l’hebdomadaire La Gazette, les deux actionnaires majoritaires, l’Etat et France Télécoms ont décidé d’endetter la Sonatel à hauteur de 200 milliards de Fcfa. "Cette somme devra servir à payer le reliquat dû par la société française. Cette action est un détournement et un abus de biens sociaux", écrit l’hebdomadaire.
Toujours à en croire la Gazette, les cadres de la Sonatel dont le directeur général Cheikh Tidiane Mbaye, sont fortement opposés à la vente de ces actions.
nettali
Convaincu que cette transaction relève de l’escroquerie, le directeur de publication de l’hebdomadaire La Gazette dénonce : « Cette vente est illégale car l’Etat vend à perte. J’ai besoin d’argent, je vends mes bijoux de famille. Ce n’est pas normal. On ne peut logiquement pas vendre le building administratif, le palais présidentiel ou le stade de l’Amitié. De la même manière, on ne doit pas vendre la Sonatel qui constitue un pilier de notre économie nationale. Les actions, dont on dit que France Télécom les a achetées ont en effet été offertes parce que France Télécom n’a pas cassé sa tirelire. C’est plutôt la Sonatel qui s’est endettée pour payer à la place de France Télécom ».
Selon l’hebdomadaire La Gazette, les deux actionnaires majoritaires, l’Etat et France Télécoms ont décidé d’endetter la Sonatel à hauteur de 200 milliards de Fcfa. "Cette somme devra servir à payer le reliquat dû par la société française. Cette action est un détournement et un abus de biens sociaux", écrit l’hebdomadaire.
Toujours à en croire la Gazette, les cadres de la Sonatel dont le directeur général Cheikh Tidiane Mbaye, sont fortement opposés à la vente de ces actions.
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