Leral.net - S'informer en temps réel

AFFAIRE DU CRIME PASSIONNEL À DJEDDAH THIAROYE KAO : Les trois amis du défunt et témoins de la mortelle rixe, traqués

Rédigé par leral.net le Mardi 26 Avril 2022 à 08:53 | | 0 commentaire(s)|

AFFAIRE DU CRIME PASSIONNEL À DJEDDAH THIAROYE KAO :Les trois amis du défunt et témoins de la mortelle rixe traqués
 
La police de Thiaroye tient à réunir toutes les pièces du puzzle, dans le but d’élucider l’affaire de la mortelle rixe aux allures d’un crime passionnel entre deux jeunes hommes au quartier Sant Yalla de Thiaroye. Les agents de terrain du commissariat ont en effet lancé la traque aux trois amis du défunt Assane Guèye, qui avaient accompagné celui-ci durant la nuit des faits, mais qui ont mystérieusement disparu dans la nature, histoire de sacrifier aux auditions sur procès-verbal. Ils ont été témoins de l’altercation devant le domicile du mis en cause nommé I. Bâ.
 
 
 
L’enquête préliminaire sur le décès du chauffeur de l’Ucg Assane Guèye par arme blanche, au cours d’une vive dispute suivie d’une altercation avec le nommé I. Ba, risque d’être bouclée sans les auditions respectives et déterminantes des trois amis de la victime. Qui pourraient faire jaillir la lumière dans l’affaire.
Après l’interpellation du présumé auteur du fatal coup de couteau répondant au nom d’I. Ba (voire édition d’hier), le commissaire Salif Camara et ses hommes ont ouvert une enquête et procédé à des auditions aux fins de reconstituer au détail près les circonstances de la bagarre, qui a coûté la vie au chauffeur en question. Ils fouillent le quartier et lancent des appels à témoins au sein de la population. Ils apprennent que le défunt était accompagné de ses trois amis au moment d’aller à la rencontre de son antagoniste pour vider leur contentieux. Et que ceux-ci étaient d’ailleurs présents sur les lieux pendant que les deux jeunes hommes se battaient à l’arme blanche.
 
 
Les potes du défunt identifiés, mais introuvables et injoignables 
 
Ainsi, les flics cuisinent à nouveau le présumé meurtrier, qui identifie clairement les trois jeunes amis du défunt et décline leur identité aux enquêteurs. Ceux-ci saisissent la balle au rebond et rapportent les propos du supposé mis en cause au chef de service du commissariat d’arrondissement de Thiaroye. Qui y voit une piste à exploiter et s’engouffre aussitôt dans la brèche. L’officier de police judiciaire active ses hommes de l’ombre de la brigade de recherche. Qui infiltrent les habitants, usent de stratagèmes et parviennent à obtenir les numéros de téléphone des jeunes hommes. Ils localisent aussi leurs domiciles respectifs et s’y rendent. Mais, ils ne les y trouvent pas. Ils multiplient alors les tentatives de les joindre sur leurs numéros respectifs mais ils tombent tout le temps sur la messagerie vocale des cellulaires. Ils réalisent que les concernés ont disparu sans laisser de traces et éteint leurs téléphones. Ont-ils quelque chose à se reprocher dans l’affaire ? Ont-ils agi de la sorte sur conseils de tiers pour éviter de témoigner ? Ont-ils été dépassés par la tragique tournure de l’altercation ? Où plutôt ont-ils eu peur de faire l’objet de poursuites judiciaires ?
 
 Il nie être amant de la fille qui est mère d’un enfant
 
 
Interpellé sur la nature de ses relations avec la fille K. Diallo, le marchand ambulant I. Ba dément toute idée de sortir en amoureux avec celle-ci et affirme considérer la demoiselle comme une simple amie. Il nie aussi être le père de l’enfant de la petite même s’il reconnaît être papa d’un enfant d’une autre fille avec qui il entretient des relations amoureuses. Selon lui, la fille K. Diallo serait mère d’un enfant dont le papa serait le fils d’un célèbre chanteur de la banlieue dakaroise dont nous tairons l’identité. Il dira également n’avoir aucune affinité ni amitié encore moins de quelconques antécédents avec le défunt en question. D’où son étonnement lorsque ce dernier l’a copieusement injurié et défié devant la fille. Il a invoqué l’excuse de provocation et plaidé la légitime défense devant les policiers.
 
Des zones d’ombre dans les déclarations de la demoiselle et du présumé meurtrier
 
De son côté, la fille K. Diallo a abondé dans le même sens que le jeune marchand ambulant avant de le confirmer sur toute la ligne. Elle déclare aussi n’avoir jamais eu d’affinité ni de relation amoureuse avec le défunt chauffeur de l’Ucg. Elle considère également le mis en cause comme un simple ami. Mais, quelques zones d’ombre existent : «Comment Ba a eu le numéro de téléphone du défunt avant de l’appeler pour lui faire des reproches, d’autant plus qu’il affirme ne le connaître ni d’Eve ni d’Adam ? A-t-il eu le numéro auprès de la fille, qui serait devenue sa nouvelle dulcinée mais également l’ex petite-amie de la victime ? Comment est-ce que le défunt peut-il  débarquer devant la fille et le mis en cause et commencer à abreuver d’injures celui-ci, s’il n’avait aucune relation sentimentale dans le passé avec la demoiselle ? Autant de questions qui pourraient rester sans réponse. Mais, en attendant, I. Ba est toujours en garde à vue.  La mère du défunt - qui était fils unique à celle-ci - et son papa adoptif ont été auditionnés, hier. Le père biologique du chauffeur est décédé.
 
Vieux Père NDIAYE
 



Source : https://www.jotaay.net/AFFAIRE-DU-CRIME-PASSIONNEL...