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Abdou Aziz Tall: “La pire des situations pour Macky Sall, c’est de se prêter à des comparaisons avec Wade”

Dans l’entretien qui suit, l’ancien Directeur général de la Loterie nationale sénégalaise (LONASE), Abdoul Aziz Tall, dissèque les facteurs qui pourraient empoisonner la présidence de Macky Sall. En pleine affaire Aminata Niane, il revient sur le choix des collaborateurs, éclaire et donne une signification précise à la fonction de ministre-conseiller et s’émeut au passage que l’annonce de la suppression du Sénat ait pu être faite dans le salon d’honneur de l’aéroport de Dakar. Entretien.


Rédigé par leral.net le Samedi 22 Septembre 2012 à 20:36 | | 13 commentaire(s)|

Abdou Aziz Tall: “La pire des situations pour Macky Sall, c’est de se prêter à des comparaisons avec Wade”
Le Premier ministre vient de faire sa Déclaration de politique générale. Comment l’avez-vous analysée ?

La Déclaration de politique générale est un événement inscrit dans le calendrier républicain, à chaque fois que la Primature à un nouveau locataire. Je dois avouer, pour avoir participé par le passé à la préparation de ce type de discours, qu’il s’agit plutôt d’une compilation de bonnes intentions, qui s’inspire d’un programme en l’occurrence ici le “Yoonu Yokkute”. Mais rarement par le passé il y a eu des évaluations d’étape pour mesurer le niveau réel d’exécution des programmes déclinés dans ces déclarations.

C’est donc un événement rituel où chaque acteur joue sa partition et à l’issue duquel l’on se félicite. Il faut tout de même noter que dans la présente déclaration, le Premier ministre a beaucoup parlé de suivi et d’évaluation. Il faut espérer que tel sera le cas, car c’est cela qui apparaîtrait comme une véritable rupture. Cela dit, je pense que la déclaration de politique générale du Premier ministre, le 10 septembre, a été longue, très longue. L’exercice, pour le chef du gouvernement, était délicat : rappeler ce à quoi le président s’était engagé, mais ne rien dire de plus. Préciser l’application du programme présidentiel, sans trop s’avancer sur les détails, le calendrier ou le financement des mesures. La mission, de ce point de vue, est accomplie. Monsieur le Premier ministre s’est livré à un inventaire, par endroits fastidieux, du champ de l’activité gouvernementale. Dans ses réponses aux députés, il a beaucoup préconisé ce que j’appellerais la “culture de l’accord”, celle qui s’impose peu à peu dans le dialogue et la démocratie. C’est peut-être un souci de ne pas commettre de faute, même s’il est apparu quelquefois volontariste. La nouvelle opposition a soulevé une bronca, comme il fallait s’y attendre ; en témoigne la question de la nationalité d’un membre du gouvernement.

D’une manière générale, cinq mois après l’arrivée de Sall au pouvoir, comment jugezvous son action ou bilan ?

Parler de bilan au sens managérial du terme me paraît un peu prématuré. En revanche, comme dans tout système qui fonctionne, il est impérieux d’assurer un suivi permanent qui permet de déceler très tôt les dysfonctionnements éventuels et de leur apporter les mesures correctives avant qu’il ne soit trop tard. Ce suivi est aussi l’occasion d’identifier les acquis positifs et de les renforcer. C’est le sens que les Anglo-saxons donnent au concept de “control” qui signifie une maîtrise de la situation, au fur et à mesure que l’activité se déroule. A ne pas confondre avec une vérification qui s’effectue sur une période plus longue et qui peut donner lieu à des résultats dont les interprétations peuvent être à la fois plus larges et plus détaillées. C’est du reste cette dernière conception qui se prêterait le mieux à la notion de bilan.

Il y a eu de fortes réserves sur une nomination très médiatisée, celle de Mme Aminata Niane, wadiste pure sucre, comme ministre-conseiller du Président Macky Sall...

Vous comprendrez que je ne puisse pas me prononcer sur des cas individuels. Je peux simplement dire que le président de la République doit faire prévaloir la stricte application des principes et valeurs fondamentales qui guident le fonctionnement d’un Etat moderne. A savoir, mettre en avant les principes de neutralité et d’égalité envers ses concitoyens, et assurer une mutabilité, c’est-à-dire engager une série de véritables réformes qui vont marquer des ruptures salutaires par rapport au régime précédent. Il lui faut donc remettre l’Etat à l’endroit et restaurer l’orthodoxie dans l’administration publique.

A cet égard, la nomination de personnes dans l’administration et ses démembrements, selon leur appartenance à un parti politique ou à des réseaux de relations plutôt que selon leur mérite, pourrait remettre fortement en question la neutralité réelle de l’Etat envers ses propres agents. Et c’est à la fois frustrant et démotivant pour les agents de l’Etat, de voir placer à la tête de leur structure des personnes sur lesquelles ils émettent des réserves fondées quant à leurs capacités à les diriger. Cette situation est d’autant plus inacceptable quand certaines nominations apparaissent comme une opération de recyclage des apparatchiks de l’ancien régime. Les nominations doivent obéir davantage à des profils, des attitudes et des aptitudes, qu’à des considérations subjectives ou partisanes. Elles doivent être un moyen d’expression réelle de notre démocratie. Sinon, le pouvoir risque d’avoir à s’opposer à la plus grande force des cadres et du personnel, celle de l’inertie qu’engendre la démotivation. Toujours en cinq mois, il y a eu beaucoup de nominations, notamment au poste de ministreconseiller. Une bonne partie de l’opinion y voit déjà ds relents de wadisme.

Le système Wade a sans doute traumatisé les Sénégalais, notamment dans la facilité déconcertante avec laquelle il nommait aux fonctions de ministres d’Etat, ministres, ministresconseillers et autres. Il est vrai que l’on peut craindre que les récentes nominations du Président Macky Sall soient perçues comme une continuité de pratiques antérieures qui avaient été fortement décriées. Mais il y a une différence de taille entre les deux époques, c’est le facteur contexte.

C’est-à-dire ?

L’on est ici en présence d’un chef d’Etat nouvellement élu, qui construit pour la première fois une nouvelle équipe, appelée à travailler avec lui dans les différentes missions qui sont les siennes. Dans toutes les administrations du monde, il en est ainsi lorsqu’un nouveau régime s’installe. Aux Etats-Unis d’Amérique par exemple, il y a même une formule consacrée : “Les hommes du Président”, en référence à tous ceux qui travaillent autour du chef de l’Exécutif et qu’il s’est choisis luimême sur la base de connaissances antérieures qu’il a de ces personnes, relativement à leurs aptitudes et attitudes à exercer les missions qu’il entend leur confier. Même s’il peut arriver que certains de ses collaborateurs soient en activité dans le secteur privé, ils se gardent toujours d’être en situation de conflit d’intérêts par rapport à leur statut de conseillers du Président américain.

A vous entendre parler, il faut s’attendre à d’autres nominations ?

Je n’en doute pas. Le président de la République est dans cette phase de mise en place de son équipe. Il lui appartient d’identifier le nombre de conseillers qu’il lui faut, et de délimiter leur champ d’attribution. Évidemment, il doit le faire en toute lucidité et, par conséquent, éviter toute précipitation. La fonction de président de la République est la plus importante de notre système institutionnel. Toute décision que prend le chef de l’Etat a forcément un impact dans toutes les ramifications de la Nation. C’est pour cette raison qu’il doit faire preuve de prudence et opérer des choix judicieux d’hommes et de femmes qui l’aident dans le processus décisionnel. Toutefois, le nombre des ministres-conseillers devrait être limité, sinon on pourrait logiquement se demander si ses nominations obéissent uniquement au souci de rationaliser la distribution des rôles.

S’il crée une pléthore de personnel par rapport au niveau d’activité de la Présidence de la République, il va de soi que certains agents seront amenés à se tourner les pouces et à être payés à ne rien faire. Et comme chacun sait, l’oisiveté est “la mère de tous les vices”. Elle est aussi souvent source de rumeurs, de trafics d’influence, de déperditions et autres attitudes et pratiques négatives propres à détériorer le climat de sérénité et de confiance attendu dans un environnement de travail. Cette ambiance salutaire qui incite au travail est encore plus valable dans un cadre aussi symbolique et solennel que celui de la Présidence de la République. Je voudrais souligner pour terminer sur cette question, que contrairement à ce qu’en pense une certaine opinion, cette catégorie de fonctionnaires qui assistent le chef de l’Etat n’est ni un gouvernement bis, encore moins un “Shadow cabinet”.

Au fond, c’est quoi un ministre-conseiller ?

Cette appellation est à mon avis doublement inconvenante. D’abord parce qu’elle n’existe que dans la nomenclature des personnels du Ministère des Affaires étrangères. Elle correspond à un grade bien précis qui se situe en dessous de celui des Ambassadeurs. Pour être plus précis, c’est un mot composé qui s’écrit avec un trait d’union entre ministre et conseiller. Si donc on continue d’appeler ces collaborateurs du président de la République ministres-conseillers, on court le risque évident de créer des confusions et amalgames.

L’autre motif qui aurait dû inspirer un changement d’appellation, c’est que ce concept de ministre-conseiller renvoie à une image qui n’est pas forcément positive, au regard de ce que l’ancien Président avait fait de la Présidence de la République, à savoir le bassin de rétention de ministres d’Etat, ministres et Directeurs généraux déchus, à qui on attribuait systématiquement le titre de ministre-conseiller. Un simple souci de rupture sémantique aurait dû inspirer que l’on évitât ce mimétisme peu séduisant.

Quelle appellation conviendrait le mieux pour les ministres-conseillers ?

Sans doute la fonction de ministre est-elle très valorisante. Mais en réalité, les ministresconseillers ne sont rien d’autre que des conseillers techniques du président de la République ! C’est aussi simple que cela. Il se trouve que certains parmi eux sont des personnalités ayant le profil, l’envergure et le statut qui font qu’on leur accorde le rang et l’appellation de ministre. Dans la tradition française qui nous sert bien souvent de référence dans le domaine de l’administration, nombreuses sont les personnalités politiques à occuper des fonctions très importantes au Palais de l’Elysée, sans pour autant se voir attribuer le titre de ministre. Ici, nos ministres- conseillers n’ont aucune fonction de “line”.

C’est-à-dire qu’ils ne gèrent pas de cabinet et ils n’ont pas en charge l’exécution matérielle des décisions. Généralement d’ailleurs, leur secrétaire est la seule personne qui leur est rattachée. Ils ont essentiellement un rôle de conseil et d’aide à la prise de décision auprès du président de la République, par rapport à des secteurs où ils disposent d’une expérience et/ou d’une expertise avérée. Ils sont appelés à étudier pour le président de la République des questions ponctuelles qu’il leur soumet et dont les recommandations qui en sont issues font l’objet de directives si elles sont agréées par le chef de l’Etat. Ces directives sont alors adressées au Premier ministre, lequel veille à leur exécution par les ministres concernés.

Quel est le rôle d’un chef de gouvernement dans ce système ?

Le Premier ministre est le chef de l’Administration. Il veille à la mise en oeuvre diligente et correcte des directives du président de la République, de la politique que celui-ci a définie et lui rend compte soit à l’occasion de séances de travail régulières et formelles que ce dernier tient avec lui, soit à l’occasion des conseils de ministres. Les conseils interministériels sont aussi une instance qui permet au Premier ministre de concevoir avec ses ministres et techniciens des stratégies d’exécution des directives émanant du président de la République. Que ces directives trouvent leurs origines auprès des ministres-conseillers, conseillers spéciaux ou autres sources d’informations du Chef de l’Etat.

Quel est le potentiel risque de conflit entre ces différentes parcelles de pouvoir autour du président de la République ?

Les conflits sont inévitables dans tous les systèmes d’organisation. Ils sont même quelquefois des sources de progrès lorsqu’ils engendrent un dépassement des contraires, fruit d’une saine émulation entre les acteurs qu’ils impliquent. Il ne faut donc pas chercher à les éviter ou à les supprimer. Au contraire, il faut y faire face de façon constructive. Le Président Kennedy disait à ses conseillers, qu’il commencerait à s’inquiéter le jour où ils s’entendront tous sur une seule et même solution par rapport à un problème posé. Cela dit, les conflits doivent reposer davantage sur les idées et les opinions en vue d’une meilleure assistance au Chef de l’Etat, plutôt que sur des questions de personnes, de positionnement ou d’intérêts privés. Ce sont surtout les conflits interindividuels, qui mettent en avant l’ego au détriment de l’intérêt général, qui constituent toujours des sources de blocage du travail en équipe. (...)

Aujourd’hui, il semble que Macky Sall doive forcément rassurer ses compatriotes sur sa volonté de rupture.

Il est très important pour le président de la République, que l’opinion ne perçoive pas à travers ses nominations comme la récompense d’une simple reconnaissance de soutien politique ou l’aboutissement de manoeuvres et d’entregents habiles de ceux qui en sont les bénéficiaires. La pire des situations qui puisse arriver au Président Macky Sall, ce serait de se trouver dans des postures ambiguës où il se prête à des comparaisons avec son prédécesseur (NDLR : Abdoulaye Wade). Ce dernier a été un artisan achevé de la destruction des Valeurs et Principes qui ont toujours sous-tendu le fonctionnement de l’Etat du Sénégal. Il est donc essentiel qu’il se démarque nettement de ses méthodes tant décriées, et de ce point de vue, il est important que ses décisions reposent sur des critères aussi objectifs que possible...

Il existe un certain nombre de critiques liées à ce qui est considéré comme une lenteur dans la mise en place des réformes. Le Président Mbow vient certes d’être désigné pour piloter les réformes institutionnelles, mais globalement, une certaine léthargie prédomine.

Aujourd’hui, nous sommes dans une situation où l’on doit tout reconstruire ou presque dans ce pays, et les Sénégalais sont fort impatients. Ils doivent toutefois comprendre que certaines situations difficiles héritées par le régime actuel ne peuvent pas trouver des solutions aussi rapidement qu’ils l’auraient souhaité. Car le temps des réalisations est plus long que le temps de la parole. Certes, on ne pourra pas passer tout le temps à dire que c’est la faute au régime précédent ; ce serait du reste une mauvaise stratégie de communication. Le ministre en charge de l’Énergie, par exemple, a suffisamment expliqué aux Sénégalais qu’un problème comme celui de l’électricité requiert des solutions qui pourraient remettre totalement en cause les formules coûteuses utilisées par l’ancien régime et que de ce point de vue, les réponses à apporter ne seront pas aussi rapides et spontanées que les citoyens le souhaitent. Au surplus, beaucoup de réformes ne peuvent s’opérer qu’en relation avec l’Assemblée nationale, alors que celle-ci vient tout juste d’être installée.

Oui, mais concrètement ?

Cela dit, les Sénégalais ont besoin d’être à la fois convaincus, apaisés et rassurés par rapport à la fin définitive du traumatisme et des stress résultant d’un mal vivre que douze ans de gouvernance catastrophique d’Abdoulaye Wade leur ont fait subir. Son régime a laissé un véritable champ de mines qui est très loin d’avoir révélé tous les secrets et scandales qu’il a générés durant ses douze ans de règne. Pour avoir posé des mines partout, aux niveaux politique, économique et social, Abdoulaye Wade aura tracé à son successeur un véritable destin de “démineur”.

L’expertise d’ingénieur géologue du Président Sall ne sera certainement pas de trop dans cette aventure périlleuse qui l’attend. Dans ce contexte, l’adhésion et le soutien des populations au chef de l’Etat lui seront d’autant plus facilement acquis, qu’il leur aura donné la preuve de sa volonté de satisfaire les besoins les plus urgents, de dissiper leurs inquiétudes en matière de justice et surtout d’équité et de transparence dans la gestion des affaires de l’Etat. Ce sont là des aspirations légitimes dont son prédécesseur, obnubilé par sa réélection, avait totalement fini de les sevrer. Et cela fait partie sans aucun doute des nombreuses causes qui lui ont valu d’être chassé du pouvoir. Les Sénégalais doivent donc aider le nouveau Président à accomplir cette oeuvre exaltante de salubrité publique, d’autant que, comme le soulignait l’Abbé Pierre : Au pouvoir, on court le risque de perdre la hiérarchie des urgences.

Un mot sur la suppression du Sénat

La décision du chef de l’Etat de supprimer le Sénat est salutaire. Au-delà du prétexte des inondations, il faut avouer que nombreux sont ses alliés qui n’étaient pas d’accord sur son maintien. Si le Président s’était obstiné à le conserver, il aurait créé un malaise qui allait remettre en cause la cohésion dans sa propre coalition et peut-être même provoquer une dissidence avec les sentinelles pour la défense des conclusions des Assises Nationales. Il est donc tout à fait heureux qu’il l’ait compris, surtout à un moment où il a besoin du concourt de tous pour faire bouger les rangs.

Je voudrais tout de même émettre quelques réserves sur la forme de cette annonce de la suppression du Sénat, qui ne m’a pas paru conforme à l’orthodoxie qui sied en de telles circonstances. Pour moi, une déclaration de cette nature et de cette importance n’aurait pas dû se faire dans le salon d’honneur de l’aéroport. Aucune urgence, aucune gravité, ne doit ôter la solennité devant entourer l’annonce de la décision de suppression d’une institution aussi importante que le Sénat. La formule utilisée donne l’impression d’une précipitation et jure d’avec les principes fondamentaux auxquels doit obéir une communication institutionnelle. Une autre réserve que je voudrais émettre est celle relative à l’argument des inondations pour justifier la suppression du Sénat. Il peut laisser croire à un subterfuge, et donner le sentiment que la décision n’est pas totalement assumée par celui qui la prend, et cela ne reflète pas à mon avis une bonne image de communication positive...

Aujourd’hui, c’est quoi votre rôle dans la mouvance présidentielle ?

La plus grosse menace qui pèse sur les hommes d’Etat, c’est de se trouver dans une posture où on leur fait croire que tout va bien. De par ma vocation de conseiller en Management, mon rôle est plutôt d’identifier des dysfonctionnements et d’attirer l’attention du décideur afin qu’il prenne rapidement des mesures correctives. Car demain, nous serons tous comptables, quelque part, des résultats du président de la République.

Où en êtes-vous avec le règlement du dossier Jean Lefebvre Sénégal ?

C’est un dossier qui fait l’objet de contacts entre les parties concernées. Je ne peux pas en dire plus pour le moment. Mais il est important que tout le monde se rappelle qu’il y a 3000 travailleurs qui attendent le règlement de ce dossier pour retrouver ce qu’il y a de plus précieux, en dehors de leur vie et de leur famille, à savoir leur outil de travail. Cette entreprise était, il y a moins de 10 ans, le premier dans le secteur des BTP au Sénégal. Elle a périclité non pas à cause d’un défaut de management, mais du fait de la volonté délibérée de l’ancien régime de l’anéantir.

EnQuête



1.Posté par FocusActu.Com le 22/09/2012 20:59 | Alerter
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Bonjour à tous! Votre nouveau site d'information est désormais en ligne: www.focusactu.com. Bienvenue à tous!

2.Posté par aline le 23/09/2012 00:27 | Alerter
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une excellente interview, des conseils judicieux et des éclairerages pertinants Bravo leral

3.Posté par edgard le 23/09/2012 00:32 | Alerter
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document effectivement tres riche en enseignements et je crois que Macky gagnerait bien à suivre ses conseils les reserves sur le senat sont tres pertinentes Il y eu erreur de com dans cette affaire

4.Posté par khady sene le 23/09/2012 08:07 | Alerter
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Le professeur tall a déroulé un vrai cours de management public tres pertinent et tres utile surtout sur les nominations qui restent le tendon d'achille de macky Pratiquement toutes ses nominations ont été de veritables flops. Celle de Mme Niane apparait comme un vrai pied de nez à tous ceux qui se sont batus pour le changement et la rupture dans la maniere de fonctionner de l'etat et c'est bien dommage!

5.Posté par fary le 23/09/2012 08:10 | Alerter
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Ces théories sont le cadet des soucis de Macky Il fera pire que Wade Attendez et vous verrez!

6.Posté par fallou le 23/09/2012 08:13 | Alerter
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Est ce que c'est Macky qui a dit qu'il nomme qui il veut ? Si c'et ça mais c'est tres grave!Moi je n'y crois pas MACKY EST UN HOMME COURTOIS

7.Posté par sanou le 23/09/2012 08:17 | Alerter
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Il faut encore garder espoir comme nous y invite d'ailleurs Mr Tall C'est tres tot de condamner l'héritage est tres lourd il y a possibilité de corriger

8.Posté par Gbaguidi le 23/09/2012 09:34 | Alerter
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Le Management Public est une science qui s'inspire des regles et principes de la technique d'amenagement du pouvoir particulierement celui de l'executif . Wade avait mis l'Etat la tete en bas les pieds en l'air . Il faut reposer le bonhomme sur ses pieds . Helas les pilliers sur lesquels doivent reposer cette action sont de platre par difference a l'airain . Un Etat solide repose sur des cadres bien formes et non des activistes politiques . Depuis 2000, la pratique des liberaux a fini de decourager les plus zeles des fanatiques de l'etat qui est le Recours Ultime contre l'injustice sociale et les passions partisanes . Meme si aux USA , vous avez les " hommes du Pdt" , l'administration centrale demeure un heritage inviolable . Or Maky comme Wade, croit qu'il est PR et qu'il decide de tout ! L'erreur de jugement qui a ete fatale a Wade le sera a ses Heritiers qui n'ont que la culture de leur adolessence pendant laquelle ils ont cru que Wade etait la Science Tout Court ! Aminata NIANE ne fait pas partie de l'Administration Centrale , elle avait une position politique et economique la plus controversee de la gouvernance de Wade. Ministre-Directeur General -PCA . Reconduire une telle personne , apres avoir combattu tous les projets qu'elle pilotait parceque comme l'appelait son petit frere Karim , ces projets etaient la colonne vertebrale de toute l'action devastatrice wadienne et les symboles de la "misere senegalaise" ! Ca se sera l'une des plus graves fautes du Mandat . On distrait les senegalais par des convocations a la SR ou a la DIC , pour prendre la temperature des vaincus et comme pour jauger leur capacite de nuisance , alors que çe que voulait le Peuple , c'est la restitution de l'Argent Vole et planque ! Mais ces deals nauseabonds avec des - facilitateurs- recruteurs de transhumans- pour faire croire qu'on fait quelque chose, ne duperont pas les senegalais . Tot ou tard, ceux qui doivent payer , payeront . Il ne s'agit pas de les envoyer en prison , mais c'est insultant de nommer et plus grave encore de laisser en poste certains responsables dont le seul merite etait d'etre membres de la Generation du Concret . C'est a croire que c'etait pas une clause de style qui faisait dire a Macky " qu'il n'hesiterait pas a travailler avec Karim .. " . S'il se sent autant incapable, qu'il aille seul , avec ses nouveaux amis - d'hier , mais que les Acteurs Citoyens du 23 Juin ne l'accompagnent plus dans cette aventure ...et attendons la prochaine echeance electorale ( 2014, 2017 ou 2019 ! ) . Il faut reprendre les chemins de l'Obelisque pour reclamernotre argent vole, nos terres confisquees, nos autoroutes vendues, notre liberte de parole et d'action confisquee par ses journalistes- perroquets : yonou yokoute n'est pas l'Agenda du 23 juin mais celui de la revanche personnelle de Macky qui n'a fait que plagier Wade . Au fait l'APR, c'est un Parti liberal , un parti de Droite ou de Gauche ? Attention on nous roule dans la farine .

9.Posté par Frg le 23/09/2012 10:06 | Alerter
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10.Posté par rambi le 23/09/2012 11:04 | Alerter
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un grand marabou féticheur de passage a dakar, toi ki a de probleme o foyer, toi l'homme ki ne bande pas, toi ki riske de perdre ta femme ou tn homme, toi ki souffre de kiss ou de fibrome, ki na pas d'enfant, toi ki fume la cigarette san cess, rambi tapel o miracle; tres fort pour tt vos problemes de vie , problemes conjuguaux car dans 1 bateau il ny a k1 seul capitaine,probleme de santé, de voyage, d'argent, de travail, de mariage etc.......ne ve tu pa etre le roi de ta forèt mn lion ne laisse pas ta place tu demeure roi de la forèt mm malade? il fait des miracles, une solution a ttes vos difficultés de vie tel 77 198 94 27.

11.Posté par momar le 23/09/2012 15:47 | Alerter
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khana key dou mr tall qui est sorti avec la fille fille sakho qui avait meme mis de la moquette sur les murs pour eviter qu elle ne pique je ne sais quelle crise. je crois que les senegalais ont la mémoire courte et en plus il me semble qu il a été pensionnaire a reubeuss non. JE NE DEFENDS PERSONNE MAIS FAISONS DOUCEMENT QUAND MEME .S IL VEUT UN POSTE IL N A QU LE DIRE

12.Posté par momar2 le 23/09/2012 20:47 | Alerter
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Momar, manifestement tu es un type jaloux méchant et tres certainement lache, pour écrire de tels propos qui n'ont rien à voir avec la qualité du texte de ce Mr Tall que je ne connais meme pas mais qui domine parfaitement son sujet.Etre à rebeuss ne signifie pas que l'on a été coupable ; il semble que Mr Tall avait été totalement blanchi par la justice ; C'est peut etre parce que tu es incapable de produire une telle contribution que tu as choisi la médisance et la calomnie. Vas chercher à renforcer tes capacités au lieu de passer ton temps à insulter lachement.Moi je sais qui tu es reellement alors arrete de dire des méchancetés sur des personnes

13.Posté par evelyne le 23/09/2012 20:52 | Alerter
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Momar2 je pense que ce n'etait meme pas necessaire de répondre à cet énergumène qui a l'insulte à la bouche Il faut laiser la jalousie le tuer à petit feu. Bravo Mr TALL pour l'excellente qualité de cette interview que ce momar n'a tres certainement pas lu aveuglé qu'il est par un désir de faire mal

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