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Abdoulaye Baldé: "On m’a mis en demeure pour cinq milliards…des mensonges"

La déclaration attendue vient de tomber. Le maire de Ziguinchor est dans tous ses états. "Je ne me laisserais pas faire", dit-il car rage-t-il, "ce n'est que de la politique". L'ancien dignitaire libéral de préciser avoir été mis en demeure pour cinq (5) milliards: "Des mensonges", martèle-t-il. Dans le cadre de son dossier, la Cour de Répression de l'Enrichissement Illicite (CREI) n'a fait que gonfler ses avoirs. Mais cela ne passera pas. "je lutterai contre eux", assène par ailleurs Abdoulaye Baldé qui promet de répliquer très prochainement. Ce, sur le plan politique comme juridique.


Rédigé par leral.net le Vendredi 11 Juillet 2014 à 19:00 | | 1 commentaire(s)|

Abdoulaye Baldé: "On m’a mis en demeure pour cinq milliards…des mensonges"
Après son passage ce vendredi matin à la CREI, le maire de Ziguinchor ne rate pas la CREI. Il parle d’affabulations. Pire, de « mensonges ». « Eux-mêmes en sont conscients » dira-t-il avant de poursuivre que la CREI, estimant son patrimoine, « mes maisons, mes avoirs avant que je n’intègre le pouvoir et ma fortune à l’état actuel, les biens de ma femme, une pharmacie qu’elle avait bien avant notre mariage, une société basée à Mbour créée seulement à 18.000 euros, qu’ils ont évalués aujourd’hui à 550 millions". Calculant tout cela, ils disent qu’ils vont me mettre en demeure pour plus de cinq (5) milliards de F CFA. Ils disent avoir évalué mes maisons alors que je n’ai jamais vu le moindre contrôleur chez moi, une maison qui coûte 70 millions, ils parlent de 300 millions, une voiture qu'on m’a donnée et ils l'estiment à 65 millions".


Selon lui, « ils ont gonflé, gonflé les chiffres de telle sorte qu’ils m’ont mis en demeure pour 5 milliards de F CFA». Abdoulaye Baldé est convoqué dans un mois, précisément le 11 août à 11 heures. Entre temps, dénonçant un grave manquement à la démocratie, le leader de l’UCS de dire que ce ne «sera plus un combat juridique». A ce propos, Baldé de prévenir : « Je ne me laisserais pas faire. Je lutterais sur le plan du droit » mais aussi « sur le plan politique » car regrette-t-il, « ce n’est que de la politique. Ils veulent me mettre en mal avec les Sénégalais pour me montrer comme un voleur ».
Pressafrik