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Adoption du Code de la presse : Babacar Touré du Cnra invite les autorités à passer à l’acte

Le Président du Comité National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra), Babacar Touré a invité les autorités étatiques à adopter le Code de la presse, qui permettra d’assainir le milieu journalistique. C’était à l’occasion d’un séminaire organisé, ce vendredi, à Saly, par le ministère sur le rapport entre la justice et les médias, dans le but de raffermir les relations entre les deux entités.


Rédigé par leral.net le Samedi 28 Mai 2016 à 01:25 | | 2 commentaire(s)|

L’adoption du Code de la presse est un impératif pour assainir le milieu de la presse où n’importe qui est journaliste au Sénégal. À l’occasion du panel sur la justice et les médias organisé par l’État du Sénégal et la Banque mondiale, le Président du Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (Cnra), Babacar Touré a invité les autorités étatiques à adopter le Code de la presse. «Nous voulons que les choses avancent dans ce pays. Car, il nous faut assainir, moraliser cette profession journalistique. Il faut un code qui permet de régler cela afin de sécuriser la presse et le citoyen », a soutenu, M. Touré. Le patron du Cnra invite, par ailleurs, les autorités à adopter le Code de la presse.

Le ministre de la Justice, qui présidait l'événement d’indiquer qu’il est nécessaire d’adopter ce code. D’ailleurs, dit-il, « il faut d’abord régler la question de l’entrée dans la presse pour savoir qui est journaliste et qui ne l’est pas. Il faut que l’on sache aujourd’hui qui est journaliste et qui en a la qualification ».

Sur le plan déontologique, il propose que la profession journalistique soit une profession où les règles sont partagées par tous. « Cela permettra aussi à ce que la justice soit rendue par les pairs », a-t-il dit, avant de poursuivre que dans une démocratie comme le Sénégal : « nous devons aller vers cette adoption comme le président de la République a eu à le dire ».

En effet, l’adoption du code de la presse tarde à se faire, par le fait qu’il y a toujours quelques points d’achoppements dans le code qui font que le Parlement refuse son adoption. « La question de la dépénalisation reste toujours au centre du débat, mais cela va de soi que pour tout ce qui est des autres délits qui ne sont pas des délits de la presse », il y aura des études ou des enquêtes pour que l'Etat prenne une décision finale a renseigné, Me Sidiki Kaba, qui indique par ailleurs, qu’il est important aujourd’hui que ces textes-là qui sont dans les tiroirs depuis fort longtemps fassent l’objet d’adoption.

Fara Mendy