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Aéroport Léopold Sédar Senghor : La piste principale toujours sous l'emprise des constructions

La principale piste d'atterrissage de l'aéroport Léopold Sédar Senghor est toujours sous l'emprise de constructions. Le quotidien Walfadjri rapporte qu'au lieu de raser ces maisons, le gouvernement a choisi de raser celles de la cité Tobago, pour, dit-on, des "raisons de sécurité et de sûreté aéroportuaire".


Rédigé par leral.net le Vendredi 7 Août 2015 à 10:08 | | 1 commentaire(s)|

Aéroport Léopold Sédar Senghor : La piste principale toujours sous l'emprise des constructions
Selon le journal toujours, au pied de la piste principale 35/18 de l'aéroport international Léopold Sédar Senghor se trouvent des habitations à moins de 30 mètres. Ces maisons, se trouvant à Ouakam, ne sont pas séparés de la piste par un mur de clôture, comme c'est le cas à la cité Tobago mais par des barbelés qui peinent à tenir sur place. Contrairement à ce qui a été fait à la cité Tobago sur la Vdn, où 400 habitations ont été rasées par le gouvernement, car étant situées "en parallèle avec la piste d'atterrissage", rien n'a été fait, même si certaines indiscrétions avancent que l'ancien ministre des Transports aériens, Oumar Guèye, avait décidé de déloger ces familles qui se trouvent presque dans l'aéroport.

Le directeur de l'Agence des aéroports du Sénégal (Ads), Pape Maël Diop, dans un point de presse hier, a précisé que ces logements ne sont pas à 20 ou 30 mètres de la piste. Même si, entre l'axe de piste et le périmètre, il doit y avoir 350 mètres. Mais, comparativement, entre les habitations du côté de la piste et la cité Tobago, il y a la rampe d'approche à savoir la zone de toucher. "Nous avons un rayon de 350 mètres", soutient-il.

Concernant le problème de la cité Tobago, il soutient qu'il y a beaucoup d'amalgames. "Il y a plus de 30 000 personnes qui gravitent autour des activités de l'aéroport. Et, nous ne tenons pas demain à ce que cet aéroport ferme. Parce que quelque part, on nous parle de 300 ou 400 logements qui ont été détruits, multiplié même par 20 personnes, il y a moins d'impact par rapport à ceux qui gravitent autour de l'aéroport", assure le directeur des Ads. Aussi, en terme sanitaire, estime-t-il, il n'est pas sûr d'être à 200 mètres d'une piste d'aéroport compte tenu de la pollution dégagée par un avion.

Oumar Dembélé (stagiaire)