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Affaire Aïdara Sylla: Dans la jungle des sociétés vampires

Les documents saisis sur Alioune Aïdara Sylla, à l’Aéroport Lépold Sédar Senghor continuent de révéler ses secrets. Citant les sources proches de l’enquête de la Dic, le journal "EnQuête", a levé le voile sur les sociétés écrans que l’ancien Président, Me Abdoulaye Wade a mis en place pour transférer via son homme de main, plusieurs milliards de francs dans des comptes occultes.


Rédigé par leral.net le Jeudi 10 Janvier 2013 à 12:00 | | 29 commentaire(s)|

Affaire Aïdara Sylla: Dans la jungle des sociétés vampires
Et la société phare, grâce à laquelle ces opérations ont pu se faire, se dénomme "Al Fath Trading". Elle est enregistrée dans les livres notariaux de Dubaï le 21 novembre 2012. Selon le journal, si Aïdara Sylla est bien présent dans les participations de cette société comme il l’a reconnu du reste lors de son audition par la Division des investigations criminelles, c’est un obscur homme d’affaires émirati, du nom de Nazer, qui est l’actionnaire majoritaire. De même, les demandes d’ouverture de compte ont été établies dans les banques Abu Dhabi Commercial Bank, à l’Union nationale des banques et une autre banque en Mauritanie. En outre, "EnQuête" révèle qu’une zone d’ombre entoure l’opération ayant conduit à la vente de 37 mètres carrés sur la Corniche-Ouest . Et là encore, une autre Société de promotion touristique, est au-devant de la scène. Ce n’est pas tout, car cette affaire qui semble se ressembler à une boite de pandore a permis de remonter une filière avec une autre société "Affaire et Services" (Sas), représentée par son gérant Maguette Samba, portant sur un bail de plus de deux hectares situé sur la Corniche-Ouest…



1.Posté par FocusActu le 10/01/2013 11:05 | Alerter
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Bonjour à tous! Votre nouveau site d'information est désormais en ligne: focusactu.com. Bienvenue à tous!

2.Posté par NOUVEAU SITE TRES ENRICHISSANT le 10/01/2013 11:12 | Alerter
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3.Posté par sophie le 10/01/2013 11:22 | Alerter
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4.Posté par abdourahmane le 10/01/2013 11:34 | Alerter
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Wade mérite la peine de mort comment peut-on voler tant de milliards :?:

5.Posté par gorgui le 10/01/2013 11:35 | Alerter
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se qui me fait mal, les voleurs des milliards comme pds on les fait rien
mai les petit voleur on les tue ou au prison je suis désoler

6.Posté par visionnaire le 10/01/2013 11:36 | Alerter
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oui ablaye wade est un montre ,et il faut tres bien le dévisager pour s'en rendre compte ,il n'a rien d'un etre humain ,il voulait nous vendre ,je ne dis pas nous voler mais nous vendre parceque qu'il ne croit pas à Dieu ,il ne croit l'argent ,il respire pour l'argent ,et croit vivre 1000 ans ,parcequ'il dit que ses parents ont vécus plus de 100 ans ,ablaye wade dou nite ,c'est le monsieur qui avait refusé de se prosterner devant le prophéte mohameth salalahou aleyhi wa salam :Satan ,le vrai Satan ,un supert mahonnéte ,le plus faux de la planéte ,il a berné quelques marabouts leurs faisant croire qu'il est musulman ,mais réellemnt c'est un yéfeur il ne croit pas en Dieu à plus forte raison à un etre humain ,il doit tomber ,ille devait depuis qu'il a perdu le pouvoir si la D.i.C avait les dossiers sur l'enrichissement illibites ,il faut césar ce qui appartient césar

7.Posté par AMADOYU SY le 10/01/2013 11:38 | Alerter
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GORGUI

PETIT VOLEURS + GRAND VOLEUR = A VOLEUR
PETIT VOLEUR = A GRAND VOLEUR

8.Posté par fatou le 10/01/2013 11:38 | Alerter
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wiri wiri diari ndari rek

9.Posté par kadou mac le 10/01/2013 11:40 | Alerter
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Allez poussez encore: "Il faut travailler, beaucoup travailler, encore travailler" et NON VOLER Beaucoup voler et Encore voler. Cette leçon les libéraux doivent la comprendre c'est la première mission que le peuple vous a confier pour ce mandat; asssainir les sphères étatiques et restaurer la République!
ALLEZ ALLEZ

10.Posté par maimouna le 10/01/2013 11:42 | Alerter
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Pourquoi le Président Abdoulaye Wade aurait-il volé de l'argent comme disent certains commentateurs, alors qu'il disposait légalement de 8 à 10 milliards chaque année, à dépenser à sa seule discrétion ? ce serait alors imcompréhensible, pour un aussi grand homme !

11.Posté par fama diop le 10/01/2013 11:43 | Alerter
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La vérité c'est que notre combat légitime contre Wade a ouvert la voie à des fous à lier. Ils se nomment Omar Faye, Serigne Modou Bousso Dieng, Cheikh Sidiya Diop, etc. etc. Des malades mentaux qui n'ont rien à faire dans le champ politique. Mais tout ça, c'est la faute d'une presse paresseuse qui a ouvert ses colonnes à ces fous à la place des vrais militants.

12.Posté par mifa le 10/01/2013 11:43 | Alerter
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Aidara est bien libre d'aller là ou il veut s'il est en règle avec la loi et sa famille devrait être fière d'avoir quelqu'un qui les nourrit.la police est nulle voila ce que je vois.chercher des arguments fiables mais ne faut pas se baser sur des aller et retours.wa salam

13.Posté par schwarzeraal le 10/01/2013 11:46 | Alerter
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le peuple senegalais doit sortir et reclamer le retour au pays de ce voyou de laye wade pour le juger et le pendre á la statue de la renaissance.il ne doit pas rester impuni.

14.Posté par doudou le 10/01/2013 11:57 | Alerter
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Dépenser à sa seule discrétion NE VEUT PAS DIRE se l'approprier discrètement. COnsultez les notions les concepts avant de les expliquer ou utiliser. C'est dangereux!

15.Posté par zarou le 10/01/2013 12:00 | Alerter
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CEST TRISTE DE VOIR DANS MON PAYS UNE JUSTICE A DOUBLE VITESSE CHER MACKY ON VOUS A ELU POUR FAIRE PROGRESSER NOTRE CHER SENEGAL DANS LAGRICULTURE ET LELEVAGE LES NOUVELLES TECHNOLOGIE QUI RIMENT AVEC LES REALITES DU SENEGAL PAR EXEMPLE LE SOLAIRE ET AUTRES QUAND A SES VOLEURS LES JUGES NONT KA FAIRE LEURS TRAVAIL ET QUONT EN FINISSENT ILS NONT KA RENDRE LARGENT DU PAYS ET QUONT LES FOUTENT EN PRISON POUR LA GENERATION FUTURE CA SERVIRA DEXEMPLE POUR LES GENERATIONS FUTURES KI SE POSERONT PAS MAL DE QUESTION AVANT DAPPAUVRIR NOTRE PAYS VS IMAGINER DES MILLIARS KI PEUVENT DEVELLOPER PLEINS DINFRASTRUTURES VOLER PAR UNE SEULE PERSONNE ET CETTE ARGENT RESTE MEME PAS AU PAYS C NORMAL QUE LARGENT NE CIRCULENT PLUS WASALAM ET C LA PREMERIRE FOIS QUE JE DONNE MON AVIS SUR LE WEB C FACILE ET SIMPLE AU TRAVAILL LES JUGES ET MR LE PRESIDENT LUTTONS POUR LAUTOSUFFISANCE AU SENEGAL CEST POSSIBLE DE LE DEVELOPPER ON NA TOIT CE KIL FAUT MERCI

16.Posté par Diamacoune le 10/01/2013 12:03 | Alerter
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fama diop, c'est toi la folle, cesse d'accuser les journalistes, ils ne font que leur travail même s'il y a des paresseux parmi. Oumar Faye que je connait d'adam ni d'Eve a été de tous les combats pour le départ de Wade, je me rappelle de la fameuse "valise de Ségura" qu'il na de ce cesse poter sur sa tête lors des manifestations de l'opposition, tout au pris de sa vie. ou étais tu à ce moment ? où était Macky Sall que tu soutien aujourdhui? Cheikh Sidya Diop également est un patriote, son seul tord c'est d'avoir refuser de suivre les Abdoul Aziz Diop, Latif, Penda Mbow, Alioune Tine et consorts .... qui nous ont volé notre révolution,.....

17.Posté par ali baba le 10/01/2013 12:04 | Alerter
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Que suggerez vous a la place du gouvernement? Qu'on arrete les audits pour ne pas inculper les pilleurs du pays que vous insinuez tenir a coeur;mais ce serait du n'importe quoi. Ces voleurs doivent nous restituer tout ce qu'ils nous ont pris s'il y va de leurs biens personnels tant pis pour que toutes les activiities redemarrent tranquillement chez nous les Senegalais pas les Senegalais qui se sont enfuits pour ne pas etre poursuivis. Nos avoirs ont ete honteusement pilles par des individus qui se devaient de les gerer de mains de fer pour uneemergence economique, sociale et politique. Helas, ils ont tout simplement choisi de sacrifier les Senegalais a des fins que profitent qu'eux.

18.Posté par nato dior le 10/01/2013 12:06 | Alerter
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Seulement, ce grand...voleur depense beaucoup. Par exemple, 11 milliard a Cheikh Amar en un seul jour pour acheter un terrain. En plus il nourrit les autres quarante voleurs et meme offre aux etrangers l'argent publique (Tiken Jah Fakoly, Alex Segura...)
TU VOIS MAINTENANT? A MOINS QUE TU SOIS VOLONTAIREMENT AVEUGLE...

19.Posté par matar le 10/01/2013 12:06 | Alerter
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Qui peut m'édifier.Les chèques de Aidara Sylla 'émis' par Wade sont importants.Il est en détention pour tentative de blanchiment,etc.Donc il blanchit de l'argent sale (volé,tout ce qu'on veut). Mais jusqu'à preuve du contraire

20.Posté par non le 10/01/2013 12:07 | Alerter
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VOUS CITEZ LES BATHILY,DANSOKHO,NIASSE ET MACKY COMME PRESIDENTS DU SENEGAL SANS OUBLIER MAREME FAYE (SI MACKY FAIT SES VOEUX A LA RTS ELLE AUSSI EN FAIT,DU JAMAIS VU DANS UNE REPUBLIQUE,MR ET MME PRESIDENTS)

21.Posté par goura le 10/01/2013 12:10 | Alerter
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Wade n'est pas encore poursuivi pour vol,détournement ou autre.En fait c'est comme si on poursuivait quelqu'un de recel,alors que le voleur lui, vaque tranquillement à ses occupations.Disons nous la vérité, c'est du n'importe quoi tout cela.Il est évident que tous ceux qui sont poursuivis actuellement ne sont pas blancs comme neige,mais les méthodes posent problème et frisent un début de dictature.

22.Posté par bibo le 10/01/2013 12:11 | Alerter
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Dude, on recupere l'argent rek, ou bien il va rester en prison, en attendant les wades qui arriveront..

23.Posté par douwa le 10/01/2013 12:17 | Alerter
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il fau audité jusk au bout c injuste k ces voleurs de la république circulent librement alors k l bas peuple meurt de faim c vrémen injuste tré injuste méme

24.Posté par khetalli goor le 10/01/2013 12:23 | Alerter
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Vous guéri des maux liés aux troubles de libido. Il augmente la longueur de la verge de même que son volume. Vous ne vous sentirez comme jamais auparavant ; il vous rend votre virilité en moins de 30 minutes. Il est efficace contre.
gawa danou
le manque d’appétit libido.
la faiblesse.
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25.Posté par Barnoss le 10/01/2013 12:59 | Alerter
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Pa bii moo mana tass yakar.Quelle déception pour nous qui avons cru en lui.Je le comparassais à Nkrumah;Mandela ou aux autres grands hommes d'état africains mais ndékétayo il est pire que Sékou Touré.Comment peut-on faire ce qu'il a fait à un peuple qui lui a tout donné de 2001 à 2007

26.Posté par Hippolyte Bonnaire le 10/01/2013 13:14 | Alerter
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Il faut détruire toutes les constructions de la corniche:
Du bâtiment de la Cours Suprême jusqu'aux Almadies pour rendre aux sénégalais leur terre

27.Posté par Ahmadou Diop le 10/01/2013 17:50 | Alerter
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Aliou Aïdara Sylla : l’agneau du sacrifice !



« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. [Abraham Lincoln1809-assassiné en avril 1865] ».
« Toute l’eau de la mer ne suffit pas pour laver une tache de sang intellectuelle…[Lautréamont] ».
Aliou Aïdara Sylla paie son crime de lèse-majesté pour son refus de soutenir le candidat des élections présidentielles. C’est la preuve matérielle d’un totalitarisme abject comme système de gouvernance qui commence mal. Laissons les faire donc dans leur sale guerre de bas étage, de lynchage politico-médiatique, ce à quoi ils excellent exclusivement, obstinément, mais tôt ou tard la vérité triomphera, à coup sûr, quoiqu’ils puissent déverser à longueur de journées des litanies de mensonges cousues de fil blanc qui leur collent à la peau. Le soubassement des chefs d’accusation bidon démontrent clairement que seuls les plus forts doivent avoir une histoire. Ils sont au-dessus des autres, parce qu’ils ont la force publique pour agir en toute impunité. Ils peuvent réduire en silence qui ils veulent, sans qu’on leur applique la même loi. Ces adeptes là finiront par se taire et mourir de leur propre poison. La justice divine prime sur celle des hommes. Et heureusement ! Qui vivra, verra !
En l’espace de moins de 8 ans, celui qui s’autoproclame imam, dispose d’un patrimoine de plus de 8 milliardaires de francs CFA. Rupture de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? La réalité contraste avec le discours. Apparemment, Macky Sall, sa propre famille, sa garde rapprochée et ses courtisans peuvent aisément s’enrichir librement, mais l’enrichissement des autres est illicite, s’ils ne passent pas d’abord à la caisse, la condition sine qua non, pour être des sujets. C’est ça le seul crime de lèse-majesté d’Aliou Aïdara Sylla.
Affaire Aliou Aïdara Sylla : le totalitarisme dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel.
Aucun pouvoir n’est immuable, il n’y a de puissance, d’éternel que dans dieu. Mais faut-il qu’ils le sachent, car le pouvoir peut griser pour celui qui en use. Ceux qui sermonnent orbi et urbi et qui pensent que le pouvoir peut rendre assurément aveugle ne se trompent jamais. Le groupuscule apériste corporatiste, converti en rats, aux apparences manifestement claniques s’y retrouve dans cette loge éloquente que rien ne peut justifier de prime abord.
Comme d’habitude à chaque magistrature, l’abondance servile d’une certaine de l’information, pour se vendre, prend faussement les allures d’une référence de pacotille, alors qu’en réalité, c’est une simple vue de l’esprit ; car elle-même, dans son for intérieur, sait parfaitement qu’elle est façonnée complaisamment et consciemment dans son substrat, pour se mouler dans la sauce des nouveaux arrivants, tente de créer une différence d’approche bien marquée avec le défunt régime.

Un leurre grotesque, puisque le nouveau chef aux commandes est le produit manufacturé du défunt régime. Tous les deux ont le même dénominateur, qui est la politique ultra libérale, hautement toxique et suffocante pour la majorité des ménages sénégalais. Pour ce faire, des conseillers tentent des stratégies de com bidon pour faire avaler la pilule, à dessein de créer un prétendu antagonisme d’apparat entre le premier et le second. Cet opposant de circonstance est donc arrivé au pouvoir dans des conditions inédites. Au deuxième tour des résidentielles, notre éthique républicaine nous recommandait à voter massivement Macky Sall, le candidat de l’opposition le mieux placé contre Abdoulaye wade, le candidat de la voie obscure. Pour la majorité des Sénégalais, le choix pour le candidat de l’apr n’était pas une adhésion politique.
Quoi s’ils puissent faire pour se dédouaner de leur forfaiture, dans leur for intérieur, les obscurs milliardaires galonnés, bien perchés dans leur piédestal, prouvent matériellement leur propre culpabilité, avérée, mais le citoyen lambda sénégalais est largement édifié sur la nature même de ceux qui les dirigent depuis mars 2012. Lorsque l’arbitraire prime sur tout le reste, comme le seul viatique, nécessaire. On est de plein fouet dans l’aliénation des consciences servie par une tyrannie présumée éternelle.
Décidément, pour une certaine presse de la farandole aux ordres, il faut nécessairement censurer à tour de bras les bonnes plumes libres ! Les contradictions ne sont plus de mise, à moins de tresser les éloges serviables de « wade junior », le vainqueur du 25 mars 2012. Nous continuons à le marteler en toute conscience, en toute circonstance et en toute indépendance. Nous ne pas sommes pas des talibés taillables à merci des marchands d’illusions qui prêchent la bonne parole le matin et se dédisent le soir même, comme si rien n’était.
Le despote cagoulé tient à son propre pouvoir comme la prunelle de ses yeux, telle une huitre sur son rocher. Contrairement à ce qu’il prétend être, ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une escroquerie totalement surréaliste sur fond de culte de personnalité. Les promesses ne suivent nullement les actions sur le terrain. Le président n’est pas un monarque.
Décidément, la vérité a la peau dure. Plus de 10 mois après une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment ethno centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne justifie, si ce n’est la même boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître, sans compter les reniements suffocants à répétitions sur fond de propagandes répugnantes, aussi pires que celles du régime défunt décrié, place maintenant à un gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini, au nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif électrisé, juge et partie ! Une éternelle campagne de supercheries grotesques, ostensiblement insultantes.
L’homme que l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui porte bien son nom. C’est un tic irréversible qui lui colle à la peau. En réalité, il ne doit sa posture que grâce à la production à flot de snippers convertis en directeurs de campagne, lesquels ont sciemment grugé les électeurs pour des raisons crypto personnelles.
Décidément, celui que nous avons élu le 25 mars 2012, s’applique à lui –même, sans retenue, la même déontologie peu orthodoxe, au point qu’il juge nécessaire de la maintenir à dessein de la « démocratiser » et la blanchir en éternelle vérité par l’entregent d’une certaine presse de l’abondance servile, jouant les automatiques de la farandole, en contre partie d’une rétribution à la hauteur d’une bassesse proéminente. Le miracle de la bonne gouvernance n’aura pas lieu, pardon, au contraire, le rituel de l’enfumage classique sévira, c’est à dire se défausser inlassablement sur les autres et occuper le terrain médiatique pour se faire une sainteté d’apparence, consistant à accuser gratuitement des adversaires coriaces qu’on déshabille honteusement par des chefs d’accusation monstrueuses bidon, par une justice aux ordres, sans nécessairement avoir besoin d’étayer de telles balourdises infectes.

La honteuse campagne de dénigrements systèmes contre Aliou Aïdara Sylla est substantiellement conforme à l’étroitesse d’esprit de leurs auteurs ! Qu’ils continuent la diabolisation ! Le spectacle acadabrantesque, titanesque contre le remarquable Aliou Aïdara Sylla, l’ex député libéral, entrepreneur, au parcours exceptionnel, mis injustement sous les feux de la rampes, pour amuser la galerie, respire l’amère saveur de rebeuss, derrière les barreaux, est présumé coupable pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie, alors que le scandale de la Société Pétro-Tim Sénégal S.A créée par le propre frère de Macky Sall passe comme une lettre à la poste. C’est bien ça l’apérisme appétissant d’un totalitarisme à géométrie variable, qui est insoutenable ! A chaque magistrature correspondent ses propres victimes expiatoires. Sous Wade, Bara Tall, Idrissa Seck avaient payé un lourd tribut pour leur refus de se plier à la règle capricieuse du chef suprême de la République. Celui qui est aujourd’hui aux commandes n’avait pas non plus échappé belle, mais au contraire, poussé à la porte, il avait pris le soin de s’armer financièrement, peu importe les moyens, pour ne citer qu’un aspect de ses richesses étalées, sans compter l’abondance des villas à la pelle, ici et au pays de l’Oncle Sam; même sa propre femme, Marième Faye, au foyer, ne connaissait nullement la diète, disposait elle aussi de biens mobiliers. Curieux !
Patrimoine gigantesque de Macky Sall : Des zones d’ombre (Documents)
Par SERIGNE MOUR DIOP | Le Senegalais.net | Mercredi 14 novembre 2012
Nous le citons : « Ce qu’il d’emblée noter dans cette déclaration de patrimoine du président de la République Macky Sall, c’est l’absence d’argent liquide, comme si Macky Sall n’en possède point. Et, si cela est, ses dépôts bancaires au Sénégal et à l’étranger. Pourquoi est-il resté muet sur cet argent et sur ce que lui ont «offert» ses amis. Sans parler de son investissement perdu dans le projet de la radio "Sen Info", qu’il avait revendue à Ahmet Khalifa Niasse.
Le chef de l’Etat revendique, également, un parc de trente cinq (35) véhicules divers, sans compter que son épouse, Mme Marième Faye, avec qui il est marié sous le régime de la séparation des biens, est propriétaire de deux villas à Sacré-Cœur 3 et Comico III. Rien que pour la valeur estimé du coût de ses villas sises à Dakar, Niague, Saly et Fatick, nous avoisinons le milliard avec ce chiffre faramineux de 951.520.312 Fcfa.
Comme quoi, le chef de l’Etat sénégalais est loin d’être un souffre-la-faim, même s’il réfute le titre de «milliardaire». En tout état de cause, une telle fortune ne saurait être cumulée par un fonctionnaire, en seulement huit ans d’exercice, quel que soit son indice salariale, ses revenus et autres avantages ».
L’homme est égal à lui-même. Lors de la campagne électorale, ses discours courtois, mielleux et lénifiants laissaient apparaître un homme d’apaisement, de rupture. C’était l’arbre qui cachait la forêt.
Dans ce pays inintelligible, le dernier venu aux commandes est toujours le meilleur. L'hyperbole est une figure de style qui rapporte plus que la vérité. Point n’est besoin d’avoir un background propre. Il faut maquiller la posture et inverser les rôles et éblouir les électeurs et distiller les contre- vérités par presse interposée de l’abondance servile, toujours prompte à rendre service et à n’importe quel prix. Et le tour est ainsi joué. Pour cela, les lobbies calés au diapason, font le reste, maquillent les faits comme si rien n’était. Macky Sall, candidat des élections présidentielles de 2012, n’a pas dérogé à la règle, il a utilisé le symbole révélateur du cheval qui va plus vite que le vent. Une filouterie imparable, car les électeurs n’y comprennent rien des rapines politiques. Puisque la fin justifie les moyens.
Et Harouna Dia, « vice-président » ou simple exutoire ? Parlons-en donc !

Aux yeux de l’opinion nationale, il est le principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du président sénégalais Macky Sall, l'homme d'affaires Harouna Dia est considéré comme le vice-président.

Il a fait fortune en vendant du poisson fumé dans la sous région. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’homme vivait totalement dans l’anonymat malgré ses supposés mds, pis encore; il restait un inconnu de l’échiquier politique avant les élections présidentielles de 2012. Macky pouvait très bien se passer des sous du milliardaire puisqu’il en avait suffisamment pour battre campagne. Peut être, pour faire taire les rumeurs d’un enrichissement rapide, il était nécessaire de faire appel « au philanthrope » pour se couvrir. C’est ce que nous croyons dans notre intime conviction.

Mais étrangement dans nos pays, point n’est besoin d’analyser le background des candidats, au contraire, plus les grosses cylindrées 4 X 4 sont nombreuses, plus ça passe, plus elles déterminent l’issue des scrutins. C’est le côté surréaliste du cirque électoral. Le même homme est devenu depuis un obscur multimilliardaire comme par miracle, alors que son salaire, quelle que son indice, ne l’autorisait pas à disposer d’un tel patrimoine si colossal. Cerise sur le gâteau, peint sous les oripeaux victimaires, le talisman exceptionnel, a fait de lui ce que l’on sait maintenant. La suite est connue. Apparemment, rebelote, l’histoire se répète encore comme si rien n’était. En définitive, l’homme d’affaires qui est derrière les barreaux paie la note de son refus à soutenir le candidat pendant la campagne électorale. Tout le reste n’est que cosmétique, enfumage, sur fond de revanche, chantage, pour massifier un parti chroniquement déficient en termes d’adhérents dans tout l’échiquier politique. C’est le totalitarisme d’une boulimie insatiable jusqu’à la lie. Mais soyons respectueux, pour admettre qu’il est le calque masqué de son clone, pour simplifier les choses ! La rupture de la bonne gouvernance, c’est dans la continuité !
Le matraquage politique des audits audibles à haut débit illimité ne peut être de l’argent comptant ! En réalité, c’est une soustraction politique à libre cours, puisque les commanditaires principaux n’ont que des arrière-pensées dans la perspective d’engranger les seuls bénéfices politiques, demain, pour renouveler un mandat déjà mal parti. Et pour cause. Nous l’avons démontré dans une de nos livraisons « le bon élève de la francophonie prépare son sommet, mais le spectacle continue ! ». Toutes nos contributions sont visibles sur le net. Jusqu’ici, nous avons été charitables et avenants par nos discours mesurés.
« Sattelisation des esprits normalisés à la soviétique ? » Ce qu’on attend des journalistes, c’est le souci d’informer en toute objectivité, surtout sur un sujet vital et crucial qui interpelle la conscience, lorsqu’il s’agit d’une question de salubrité publique telle la transparence d’une bonne gouvernance. La liberté d’expression inscrite dans la constitution ne peut être un délit d’opinion. Car le métier de journaliste implique de la rigueur et de l’abnégation pour celui qui prétend l’exercer. Or, depuis la victoire de Macky, dans le cas précis, on assiste, sans discontinuer à un dilettantisme provocateur d’une certaine presse de la sarabande médiatique au service d’une mascarade estampillée « bonne gouvernance ». Dites donc la transparence du népotisme comme système de gouvernance !
« Le Doyen des Juges Mahawa Sémou Diouf a royalement ignoré l’ex chef de l’Etat dont la propriété des chèques ne souffre d’aucune contestation », écrit L’Observateur lu par Leral. Son statut d’ancien chef d’Etat lui assure l’immunité.
Macky Sall l’a d’ailleurs rappelé sur le plateau de France24 le 15 octobre dernier. « Mon intention n’est pas d’envisager une quelconque poursuite contre le Président Wade surtout qu’il bénéficie d’une immunité », avait-il déclaré. Un aveu de taille ! Non, la réalité est tout autre. Il craint tout simplement des révélations secrètes, massives que wade pourrait livrer au public. Faux, un président qui n’est plus aux manettes ne peut pas bénéficier éternellement d’une immunité permanente. Ce serait un énorme risque qu’il encourrait s’il s’attaquerait à « l’intouchable ». Voilà sa crainte ! Il n’y a rien d’autre. On ne conteste pas la véracité des chèques licites, mais on garde quand même le détenu politique, présumé coupable pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie. C’est tout simplement de l’arbitraire. Une aberration ou plus exactement du totalitarisme. Le seul tort de l’honorable homme d’affaires, c’est son crime de lèse-majesté pour avoir refusé de soutenir l’ex candidat, devenu président de la république. Pour ceux qui en doutaient, voilà le véritable visage de celui qui nous gouverne ! Jusqu’ici, on n’arrive pas à démontrer réellement la moindre infraction de l’inculpé, si ce n’est des chefs d’accusation cousus de fil blanc. Où est donc l’indépendance présumée libre de la justice dans tout cela ? Une simple vue de l’esprit. Un chantage indigne, déloyal.
Justement parlons-en sans fioriture ! On le voyait déjà venir avec ses sabots dans ses déclarations tonitruantes, suite aux nominations décriées, hystériques, excessives, inopportunes, obscures, voire même démentielles, incompréhensibles et décalées, que rien ne peut justifier de prime abord : « Je nomme le président de la République, je nomme qui je veux ». Le message codifié laissait entrevoir une arrogance extrême. Des paroles d’un dictateur, pris la main dans le sac. Il faut dire les choses telles qu’elles sont et non point qu’on veuille qu’elles soient, pour plaire. Ce qui était déjà fort de bouchon dans une république présumée démocratique. Un avant goût de l’actualité hystériquement abondante et nauséabonde. En politique, tout se tient tel un collier de perles C’est chose faite maintenant ! L’embastillement d’Aliou Aïdara Sylla par le politiquement totalitaire, totalement décomplexé, agissant à visage découvert, puisque toute l’opération a été minutieusement coordonnée par le locataire en chef du palais. Ce qui est quand même fort de café.

L’axe du mal Dakar- Bourkina fasso : une certaine presse complice, maquille les faits, pour donner un simulacre de neutralité de pacotille, choisit son camp, par mécanismes idéologiques, corporatistes, sur recommande recommandée, en échange sûrement, d’une certaine rétribution, titre emphatiquement : « Alioune Aïdara Sylla : Le coffre-fort ambulant de Dakar ». Ainsi, la sarabande reprend servilement et vulgairement en boucle l’ignominie distillée pour qu’elle soit une vérité éternelle. Ces gens-là devraient d’abord balayer chez eux, avant d’arroser le monde d’ignominies, n’est-ce pas ?



Le combat continue !
Ahmadou Diop





28.Posté par Ahmadou Diop le 10/01/2013 18:06 | Alerter
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Aliou Aïdara Sylla : l’agneau du sacrifice !


« On peut tromper une partie du peuple tout le temps et tout le peuple une partie du temps, mais on ne peut pas tromper tout le peuple tout le temps. [Abraham Lincoln1809-assassiné en avril 1865] ».
« Toute l’eau de la mer ne suffit pas pour laver une tache de sang intellectuelle…[Lautréamont] ».
Aliou Aïdara Sylla paie son crime de lèse-majesté pour son refus de soutenir le candidat des élections présidentielles. C’est la preuve matérielle d’un totalitarisme abject comme système de gouvernance qui commence mal. Laissons les faire donc dans leur sale guerre de bas étage, de lynchage politico-médiatique, ce à quoi ils excellent exclusivement, obstinément, mais tôt ou tard la vérité triomphera, à coup sûr, quoiqu’ils puissent déverser à longueur de journées des litanies de mensonges cousues de fil blanc qui leur collent à la peau. Le soubassement des chefs d’accusation bidon démontrent clairement que seuls les plus forts doivent avoir une histoire. Ils sont au-dessus des autres, parce qu’ils ont la force publique pour agir en toute impunité. Ils peuvent réduire en silence qui ils veulent, sans qu’on leur applique la même loi. Ces adeptes là finiront par se taire et mourir de leur propre poison. La justice divine prime sur celle des hommes. Et heureusement ! Qui vivra, verra !
En l’espace de moins de 8 ans, celui qui s’autoproclame imam, dispose d’un patrimoine de plus de 8 milliardaires de francs CFA. Rupture de la bonne gouvernance, transparence, efficacité, efficience ? La réalité contraste avec le discours. Apparemment, Macky Sall, sa propre famille, sa garde rapprochée et ses courtisans peuvent aisément s’enrichir librement, mais l’enrichissement des autres est illicite, s’ils ne passent pas d’abord à la caisse, la condition sine qua non, pour être des sujets. C’est ça le seul crime de lèse-majesté d’Aliou Aïdara Sylla.
Affaire Aliou Aïdara Sylla : le totalitarisme dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel.
Aucun pouvoir n’est immuable, il n’y a de puissance, d’éternel que dans dieu. Mais faut-il qu’ils le sachent, car le pouvoir peut griser pour celui qui en use. Ceux qui sermonnent orbi et urbi et qui pensent que le pouvoir peut rendre assurément aveugle ne se trompent jamais. Le groupuscule apériste corporatiste, converti en rats, aux apparences manifestement claniques s’y retrouve dans cette loge éloquente que rien ne peut justifier de prime abord.
Comme d’habitude à chaque magistrature, l’abondance servile d’une certaine de l’information, pour se vendre, prend faussement les allures d’une référence de pacotille, alors qu’en réalité, c’est une simple vue de l’esprit ; car elle-même, dans son for intérieur, sait parfaitement qu’elle est façonnée complaisamment et consciemment dans son substrat, pour se mouler dans la sauce des nouveaux arrivants, tente de créer une différence d’approche bien marquée avec le défunt régime.

Un leurre grotesque, puisque le nouveau chef aux commandes est le produit manufacturé du défunt régime. Tous les deux ont le même dénominateur, qui est la politique ultra libérale, hautement toxique et suffocante pour la majorité des ménages sénégalais. Pour ce faire, des conseillers tentent des stratégies de com bidon pour faire avaler la pilule, à dessein de créer un prétendu antagonisme d’apparat entre le premier et le second. Cet opposant de circonstance est donc arrivé au pouvoir dans des conditions inédites. Au deuxième tour des résidentielles, notre éthique républicaine nous recommandait à voter massivement Macky Sall, le candidat de l’opposition le mieux placé contre Abdoulaye wade, le candidat de la voie obscure. Pour la majorité des Sénégalais, le choix pour le candidat de l’apr n’était pas une adhésion politique.
Quoi s’ils puissent faire pour se dédouaner de leur forfaiture, dans leur for intérieur, les obscurs milliardaires galonnés, bien perchés dans leur piédestal, prouvent matériellement leur propre culpabilité, avérée, mais le citoyen lambda sénégalais est largement édifié sur la nature même de ceux qui les dirigent depuis mars 2012. Lorsque l’arbitraire prime sur tout le reste, comme le seul viatique, nécessaire. On est de plein fouet dans l’aliénation des consciences servie par une tyrannie présumée éternelle.
Décidément, pour une certaine presse de la farandole aux ordres, il faut nécessairement censurer à tour de bras les bonnes plumes libres ! Les contradictions ne sont plus de mise, à moins de tresser les éloges serviables de « wade junior », le vainqueur du 25 mars 2012. Nous continuons à le marteler en toute conscience, en toute circonstance et en toute indépendance. Nous ne pas sommes pas des talibés taillables à merci des marchands d’illusions qui prêchent la bonne parole le matin et se dédisent le soir même, comme si rien n’était.
Le despote cagoulé tient à son propre pouvoir comme la prunelle de ses yeux, telle une huitre sur son rocher. Contrairement à ce qu’il prétend être, ce régime n’est nullement celui de la rupture sobre, ni d’une quelconque transparence, vertueuse, mais au contraire, fait preuve d’une escroquerie totalement surréaliste sur fond de culte de personnalité. Les promesses ne suivent nullement les actions sur le terrain. Le président n’est pas un monarque.
Décidément, la vérité a la peau dure. Plus de 10 mois après une investiture exceptionnellement célébrée à haut débit très audible par l’entregent d’un saupoudrage titanesque, excessif, aux contours éminemment ethno centristes, avec à la pelle des nominations obscures, que rien ne justifie, si ce n’est la même boulimie mimétique qu’il a héritée de son maître, sans compter les reniements suffocants à répétitions sur fond de propagandes répugnantes, aussi pires que celles du régime défunt décrié, place maintenant à un gouvernement budgétivore, aux éloquences élastiques, hystériques à l’infini, au nom d’une bamboula clanique de l’abondance surannée au service d’un exécutif électrisé, juge et partie ! Une éternelle campagne de supercheries grotesques, ostensiblement insultantes.
L’homme que l’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être que l’égal de lui-même. Il aura beau se dépatouiller, mais il reste tout de même empêtré dans un maquillage qui porte bien son nom. C’est un tic irréversible qui lui colle à la peau. En réalité, il ne doit sa posture que grâce à la production à flot de snippers convertis en directeurs de campagne, lesquels ont sciemment grugé les électeurs pour des raisons crypto personnelles.
Décidément, celui que nous avons élu le 25 mars 2012, s’applique à lui –même, sans retenue, la même déontologie peu orthodoxe, au point qu’il juge nécessaire de la maintenir à dessein de la « démocratiser » et la blanchir en éternelle vérité par l’entregent d’une certaine presse de l’abondance servile, jouant les automatiques de la farandole, en contre partie d’une rétribution à la hauteur d’une bassesse proéminente. Le miracle de la bonne gouvernance n’aura pas lieu, pardon, au contraire, le rituel de l’enfumage classique sévira, c’est à dire se défausser inlassablement sur les autres et occuper le terrain médiatique pour se faire une sainteté d’apparence, consistant à accuser gratuitement des adversaires coriaces qu’on déshabille honteusement par des chefs d’accusation monstrueuses bidon, par une justice aux ordres, sans nécessairement avoir besoin d’étayer de telles balourdises infectes.

La honteuse campagne de dénigrements systèmes contre Aliou Aïdara Sylla est substantiellement conforme à l’étroitesse d’esprit de leurs auteurs ! Qu’ils continuent la diabolisation ! Le spectacle acadabrantesque, titanesque contre le remarquable Aliou Aïdara Sylla, l’ex député libéral, entrepreneur, au parcours exceptionnel, mis injustement sous les feux de la rampes, pour amuser la galerie, respire l’amère saveur de rebeuss, derrière les barreaux, est présumé coupable pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie, alors que le scandale de la Société Pétro-Tim Sénégal S.A créée par le propre frère de Macky Sall passe comme une lettre à la poste. C’est bien ça l’apérisme appétissant d’un totalitarisme à géométrie variable, qui est insoutenable ! A chaque magistrature correspondent ses propres victimes expiatoires. Sous Wade, Bara Tall, Idrissa Seck avaient payé un lourd tribut pour leur refus de se plier à la règle capricieuse du chef suprême de la République. Celui qui est aujourd’hui aux commandes n’avait pas non plus échappé belle, mais au contraire, poussé à la porte, il avait pris le soin de s’armer financièrement, peu importe les moyens, pour ne citer qu’un aspect de ses richesses étalées, sans compter l’abondance des villas à la pelle, ici et au pays de l’Oncle Sam; même sa propre femme, Marième Faye, au foyer, ne connaissait nullement la diète, disposait elle aussi de biens mobiliers. Curieux !
Patrimoine gigantesque de Macky Sall : Des zones d’ombre (Documents)
Par SERIGNE MOUR DIOP | Le Senegalais.net | Mercredi 14 novembre 2012
Nous le citons : « Ce qu’il d’emblée noter dans cette déclaration de patrimoine du président de la République Macky Sall, c’est l’absence d’argent liquide, comme si Macky Sall n’en possède point. Et, si cela est, ses dépôts bancaires au Sénégal et à l’étranger. Pourquoi est-il resté muet sur cet argent et sur ce que lui ont «offert» ses amis. Sans parler de son investissement perdu dans le projet de la radio "Sen Info", qu’il avait revendue à Ahmet Khalifa Niasse.
Le chef de l’Etat revendique, également, un parc de trente cinq (35) véhicules divers, sans compter que son épouse, Mme Marième Faye, avec qui il est marié sous le régime de la séparation des biens, est propriétaire de deux villas à Sacré-Cœur 3 et Comico III. Rien que pour la valeur estimé du coût de ses villas sises à Dakar, Niague, Saly et Fatick, nous avoisinons le milliard avec ce chiffre faramineux de 951.520.312 Fcfa.
Comme quoi, le chef de l’Etat sénégalais est loin d’être un souffre-la-faim, même s’il réfute le titre de «milliardaire». En tout état de cause, une telle fortune ne saurait être cumulée par un fonctionnaire, en seulement huit ans d’exercice, quel que soit son indice salariale, ses revenus et autres avantages ».
L’homme est égal à lui-même. Lors de la campagne électorale, ses discours courtois, mielleux et lénifiants laissaient apparaître un homme d’apaisement, de rupture. C’était l’arbre qui cachait la forêt.
Dans ce pays inintelligible, le dernier venu aux commandes est toujours le meilleur. L'hyperbole est une figure de style qui rapporte plus que la vérité. Point n’est besoin d’avoir un background propre. Il faut maquiller la posture et inverser les rôles et éblouir les électeurs et distiller les contre- vérités par presse interposée de l’abondance servile, toujours prompte à rendre service et à n’importe quel prix. Et le tour est ainsi joué. Pour cela, les lobbies calés au diapason, font le reste, maquillent les faits comme si rien n’était. Macky Sall, candidat des élections présidentielles de 2012, n’a pas dérogé à la règle, il a utilisé le symbole révélateur du cheval qui va plus vite que le vent. Une filouterie imparable, car les électeurs n’y comprennent rien des rapines politiques. Puisque la fin justifie les moyens.
Et Harouna Dia, « vice-président » ou simple exutoire ? Parlons-en donc !

Aux yeux de l’opinion nationale, il est le principal bailleur de fonds du parti et de la campagne du président sénégalais Macky Sall, l'homme d'affaires Harouna Dia est considéré comme le vice-président.

Il a fait fortune en vendant du poisson fumé dans la sous région. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, l’homme vivait totalement dans l’anonymat malgré ses supposés mds, pis encore; il restait un inconnu de l’échiquier politique avant les élections présidentielles de 2012. Macky pouvait très bien se passer des sous du milliardaire puisqu’il en avait suffisamment pour battre campagne. Peut être, pour faire taire les rumeurs d’un enrichissement rapide, il était nécessaire de faire appel « au philanthrope » pour se couvrir. C’est ce que nous croyons dans notre intime conviction.

Mais étrangement dans nos pays, point n’est besoin d’analyser le background des candidats, au contraire, plus les grosses cylindrées 4 X 4 sont nombreuses, plus ça passe, plus elles déterminent l’issue des scrutins. C’est le côté surréaliste du cirque électoral. Le même homme est devenu depuis un obscur multimilliardaire comme par miracle, alors que son salaire, quelle que son indice, ne l’autorisait pas à disposer d’un tel patrimoine si colossal. Cerise sur le gâteau, peint sous les oripeaux victimaires, le talisman exceptionnel, a fait de lui ce que l’on sait maintenant. La suite est connue. Apparemment, rebelote, l’histoire se répète encore comme si rien n’était. En définitive, l’homme d’affaires qui est derrière les barreaux paie la note de son refus à soutenir le candidat pendant la campagne électorale. Tout le reste n’est que cosmétique, enfumage, sur fond de revanche, chantage, pour massifier un parti chroniquement déficient en termes d’adhérents dans tout l’échiquier politique. C’est le totalitarisme d’une boulimie insatiable jusqu’à la lie. Mais soyons respectueux, pour admettre qu’il est le calque masqué de son clone, pour simplifier les choses ! La rupture de la bonne gouvernance, c’est dans la continuité !
Le matraquage politique des audits audibles à haut débit illimité ne peut être de l’argent comptant ! En réalité, c’est une soustraction politique à libre cours, puisque les commanditaires principaux n’ont que des arrière-pensées dans la perspective d’engranger les seuls bénéfices politiques, demain, pour renouveler un mandat déjà mal parti. Et pour cause. Nous l’avons démontré dans une de nos livraisons « le bon élève de la francophonie prépare son sommet, mais le spectacle continue ! ». Toutes nos contributions sont visibles sur le net. Jusqu’ici, nous avons été charitables et avenants par nos discours mesurés.
« Sattelisation des esprits normalisés à la soviétique ? » Ce qu’on attend des journalistes, c’est le souci d’informer en toute objectivité, surtout sur un sujet vital et crucial qui interpelle la conscience, lorsqu’il s’agit d’une question de salubrité publique telle la transparence d’une bonne gouvernance. La liberté d’expression inscrite dans la constitution ne peut être un délit d’opinion. Car le métier de journaliste implique de la rigueur et de l’abnégation pour celui qui prétend l’exercer. Or, depuis la victoire de Macky, dans le cas précis, on assiste, sans discontinuer à un dilettantisme provocateur d’une certaine presse de la sarabande médiatique au service d’une mascarade estampillée « bonne gouvernance ». Dites donc la transparence du népotisme comme système de gouvernance !
« Le Doyen des Juges Mahawa Sémou Diouf a royalement ignoré l’ex chef de l’Etat dont la propriété des chèques ne souffre d’aucune contestation », écrit L’Observateur lu par Leral. Son statut d’ancien chef d’Etat lui assure l’immunité.
Macky Sall l’a d’ailleurs rappelé sur le plateau de France24 le 15 octobre dernier. « Mon intention n’est pas d’envisager une quelconque poursuite contre le Président Wade surtout qu’il bénéficie d’une immunité », avait-il déclaré. Un aveu de taille ! Non, la réalité est tout autre. Il craint tout simplement des révélations secrètes, massives que wade pourrait livrer au public. Faux, un président qui n’est plus aux manettes ne peut pas bénéficier éternellement d’une immunité permanente. Ce serait un énorme risque qu’il encourrait s’il s’attaquerait à « l’intouchable ». Voilà sa crainte ! Il n’y a rien d’autre. On ne conteste pas la véracité des chèques licites, mais on garde quand même le détenu politique, présumé coupable pour blanchiment d’argent, association de malfaiteurs et escroquerie. C’est tout simplement de l’arbitraire. Une aberration ou plus exactement du totalitarisme. Le seul tort de l’honorable homme d’affaires, c’est son crime de lèse-majesté pour avoir refusé de soutenir l’ex candidat, devenu président de la république. Pour ceux qui en doutaient, voilà le véritable visage de celui qui nous gouverne ! Jusqu’ici, on n’arrive pas à démontrer réellement la moindre infraction de l’inculpé, si ce n’est des chefs d’accusation cousus de fil blanc. Où est donc l’indépendance présumée libre de la justice dans tout cela ? Une simple vue de l’esprit. Un chantage indigne, déloyal.
Justement parlons-en sans fioriture ! On le voyait déjà venir avec ses sabots dans ses déclarations tonitruantes, suite aux nominations décriées, hystériques, excessives, inopportunes, obscures, voire même démentielles, incompréhensibles et décalées, que rien ne peut justifier de prime abord : « Je nomme le président de la République, je nomme qui je veux ». Le message codifié laissait entrevoir une arrogance extrême. Des paroles d’un dictateur, pris la main dans le sac. Il faut dire les choses telles qu’elles sont et non point qu’on veuille qu’elles soient, pour plaire. Ce qui était déjà fort de bouchon dans une république présumée démocratique. Un avant goût de l’actualité hystériquement abondante et nauséabonde. En politique, tout se tient tel un collier de perles C’est chose faite maintenant ! L’embastillement d’Aliou Aïdara Sylla par le politiquement totalitaire, totalement décomplexé, agissant à visage découvert, puisque toute l’opération a été minutieusement coordonnée par le locataire en chef du palais. Ce qui est quand même fort de café.

L’axe du mal Dakar- Bourkina fasso : une certaine presse complice, maquille les faits, pour donner un simulacre de neutralité de pacotille, choisit son camp, par mécanismes idéologiques, corporatistes, sur recommande recommandée, en échange sûrement, d’une certaine rétribution, titre emphatiquement : « Alioune Aïdara Sylla : Le coffre-fort ambulant de Dakar ». Ainsi, la sarabande reprend servilement et vulgairement en boucle l’ignominie distillée pour qu’elle soit une vérité éternelle. Ces gens-là devraient d’abord balayer chez eux, avant d’arroser le monde d’ignominies, n’est-ce pas ?


Le combat continue !
Ahmadou Diop





29.Posté par lu pour vous le 10/01/2013 23:17 | Alerter
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Ici repose la défunte presse privée sénégalaise [Décès survenu le 25 Mars 2012] ( Modou Badiane)
On a coutume de dire que dans une démocratie digne de son nom, la presse représente le quatrième pouvoir après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Que deviendrait un tel système si le quatrième pouvoir, qui doit normalement équilibrer les trois autres, puisque plus indépendant, s’amène à jouer les baroudeurs ou pire les laudateurs ? Il faut qu’on le dise. La presse privée sénégalaise après la télévision nationale de Rien Tous les Soirs, est entrain de perdre de sa crédibilité et de son indépendance. Le dernier événement qui en atteste est la tentative d’immolation de Cheikh Mbaye le Lundi 07 Janvier 2013, devant les grilles du palais, que la presse, dans sa quasi-totalité, a traitée de façon parcellaire. Là où elle décrivait ces actes sous le régime Wade de désillusion d’une jeunesse laissée à elle-même, la même presse, les mêmes journalistes, essaient de justifier l’acte par une présumée folie de l’auteur. Le Mardi 08 Janvier 2013 soit moins de 24 H après l’incident, sa famille dément les rumeurs de la presse selon lesquelles, la victime souffrirait de troubles mentaux "Cheikh Mbaye jouit de toutes ses facultés mentales. Il développait même beaucoup de projets... ». Pourquoi ces glissades à répétition de la presse ? Les auteurs d’immolations sous Wade étaient ils plus sains d’esprits que le premier sous l’ère Macky ? La désillusion est elle moins présente sous Macky que sous son prédécesseur ? La question mérite d’être posée avec beaucoup de recul et sans subjectivité aucune. Cette manière de faire des journalistes, et pas des moins connus, ne rend ni service au régime actuel ni au peuple sénégalais. C’est une bombe que la presse a entre ses mains et qui risque d’exploser au moment où on s’y entendra le moins.
Madiambal Diagne dans sa chronique du Lundi 07 Janvier 2013 titrée « Inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla ! » a rappelé le rôle jouait par la presse dans la chute du régime de Wade. « Dix ans durant, nous nous sommes tués, à travers ces colonnes, à publier les hauts faits (de Wade) de prédation de ressources publiques » disait-il. La presse a telle perdu son verbe et son rôle de sentinelle dans une démocratie en marche avec l’élection de Macky Sall comme Président de la République du Sénégal ? Sommes-nous entrain d’assister à un gouvernement de journalistes après celui des avocats ? Les journalistes sont ils devenus complaisants face à leurs homologues qui composent l’entourage proche du Président ?

Vous avez été sans doute surpris de voir lors de son émission, ça me dit Mag, avec le Professeur Gadiaga du 15 décembre 2012, l’ex percutant Pape Allé Niang, déclarer après une analyse du juriste, « (…) j’attends de voir celui qui viendra ici me parler de la Haute Cour de Justice comme étant seule habilitée à juger les ex barons du gouvernement de Wade ». Le professeur venait de faire une brillante dichotomie entre les fautes qu’auraient commises un Ministre dans l’exercice de ses fonctions et durant l’exercice de ses fonctions. Cette satisfaction montrée du journaliste prouve deux choses. Il est prêt à défendre la position actuelle du gouvernement et ne laissera pas l’autre camp défendre son point de vu puisqu’il le juge déjà comme erroné. Est-ce cela le rôle du journaliste qui doit participer à l’éclosion de la vérité et à l’équilibre de l’information ?

Que dire de Mamadou Oumar Ndiaye qui ne semble pas être tout à fait d’accord avec le discours de Macky Sall lors du nouvel an, mais préfère le critiquer en utilisant la pédale douce. Il titre dans sa chronique parue dans le journal Le Témoin n°1109 « Discours de fin d’année du président Macky Sall: Oublis et omissions d’un (bon) discours». Cherche t il avec ce titre à caresser Macky dans le sens de la poile ou évite t il de s’amener les foudres de ses compères qui ont pris fait et cause pour le régime actuel ? Dans le fond, il souligne « Sur le fond, en revanche, il est sans doute notable que les spins doctors du Président n’ont pas accordé une très grande attention au contenu de son discours du nouvel an ». Il critique tout en qualifiant les rédacteurs de « spins doctors ». Content sans doute, de ses compères, malgré les oublis listés et le fond vide.

Que devient Souleymane Jules Diop, après nous avoir servi, pendant des années, qu’il ne défendait que des principes. N’est il pas devenu un membre à part entière de l’APR qu’il cherche à défendre vaille que vaille ?

Nous ne demandons pas à la presse d’être des ultra opposants comme le groupe Walfadjri, mais à jouer le rôle d’avant-gardiste qu’on lui connaissait, de faire comme le Groupe D-Media qui est le seul, à l’heure actuelle, à nous informer juste et vrai. Même les journalistes du Groupe Futur Medias que nous avons toujours connu pour leur professionnalisme s’adonnent à ces pratiques en cherchant à faire plaisir à leur patron devenu Ministre dans le gouvernement de Macky. Allassane Samba Diop est devenu méconnaissable et Mamadou Ibra Kane aphone.

Nous ne sommes pas contre le gouvernement, mais réclamons notre droit à l’information. La vraie information. Le peuple n’a pas besoin de mirage pour subsister. Face au faux il arrivera un moment où lui-même s’en détournera et réclamera ce qu’on a tenté de lui cacher. Le journaliste doit alerter et non applaudir. L’acclamation continue est du rôle du partisan et non du journaliste libre et indépendant. Nous avons besoin que l’on nous dise que le train n’est pas arrivé à l’heure. Celui qui arrive à temps ne constitue pas une information. Gilbert Keith Chesterton décrivait avec ironie le rôle du vrai journaliste en ces termes « Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait. »


Alors chers journalistes, reprenez vous et ressuscitez la presse décédée le 25 Mars 2012 pour que triomphe la démocratie sénégalaise !


Modou Badiane
Sociologue
badianemodou6@gmail.com

















Ici repose la défunte presse privée sénégalaise [Décès survenu le 25 Mars 2012] ( Modou Badiane)
On a coutume de dire que dans une démocratie digne de son nom, la presse représente le quatrième pouvoir après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Que deviendrait un tel système si le quatrième pouvoir, qui doit normalement équilibrer les trois autres, puisque plus indépendant, s’amène à jouer les baroudeurs ou pire les laudateurs ? Il faut qu’on le dise. La presse privée sénégalaise après la télévision nationale de Rien Tous les Soirs, est entrain de perdre de sa crédibilité et de son indépendance. Le dernier événement qui en atteste est la tentative d’immolation de Cheikh Mbaye le Lundi 07 Janvier 2013, devant les grilles du palais, que la presse, dans sa quasi-totalité, a traitée de façon parcellaire. Là où elle décrivait ces actes sous le régime Wade de désillusion d’une jeunesse laissée à elle-même, la même presse, les mêmes journalistes, essaient de justifier l’acte par une présumée folie de l’auteur. Le Mardi 08 Janvier 2013 soit moins de 24 H après l’incident, sa famille dément les rumeurs de la presse selon lesquelles, la victime souffrirait de troubles mentaux "Cheikh Mbaye jouit de toutes ses facultés mentales. Il développait même beaucoup de projets... ». Pourquoi ces glissades à répétition de la presse ? Les auteurs d’immolations sous Wade étaient ils plus sains d’esprits que le premier sous l’ère Macky ? La désillusion est elle moins présente sous Macky que sous son prédécesseur ? La question mérite d’être posée avec beaucoup de recul et sans subjectivité aucune. Cette manière de faire des journalistes, et pas des moins connus, ne rend ni service au régime actuel ni au peuple sénégalais. C’est une bombe que la presse a entre ses mains et qui risque d’exploser au moment où on s’y entendra le moins.
Madiambal Diagne dans sa chronique du Lundi 07 Janvier 2013 titrée « Inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla ! » a rappelé le rôle jouait par la presse dans la chute du régime de Wade. « Dix ans durant, nous nous sommes tués, à travers ces colonnes, à publier les hauts faits (de Wade) de prédation de ressources publiques » disait-il. La presse a telle perdu son verbe et son rôle de sentinelle dans une démocratie en marche avec l’élection de Macky Sall comme Président de la République du Sénégal ? Sommes-nous entrain d’assister à un gouvernement de journalistes après celui des avocats ? Les journalistes sont ils devenus complaisants face à leurs homologues qui composent l’entourage proche du Président ?

Vous avez été sans doute surpris de voir lors de son émission, ça me dit Mag, avec le Professeur Gadiaga du 15 décembre 2012, l’ex percutant Pape Allé Niang, déclarer après une analyse du juriste, « (…) j’attends de voir celui qui viendra ici me parler de la Haute Cour de Justice comme étant seule habilitée à juger les ex barons du gouvernement de Wade ». Le professeur venait de faire une brillante dichotomie entre les fautes qu’auraient commises un Ministre dans l’exercice de ses fonctions et durant l’exercice de ses fonctions. Cette satisfaction montrée du journaliste prouve deux choses. Il est prêt à défendre la position actuelle du gouvernement et ne laissera pas l’autre camp défendre son point de vu puisqu’il le juge déjà comme erroné. Est-ce cela le rôle du journaliste qui doit participer à l’éclosion de la vérité et à l’équilibre de l’information ?

Que dire de Mamadou Oumar Ndiaye qui ne semble pas être tout à fait d’accord avec le discours de Macky Sall lors du nouvel an, mais préfère le critiquer en utilisant la pédale douce. Il titre dans sa chronique parue dans le journal Le Témoin n°1109 « Discours de fin d’année du président Macky Sall: Oublis et omissions d’un (bon) discours». Cherche t il avec ce titre à caresser Macky dans le sens de la poile ou évite t il de s’amener les foudres de ses compères qui ont pris fait et cause pour le régime actuel ? Dans le fond, il souligne « Sur le fond, en revanche, il est sans doute notable que les spins doctors du Président n’ont pas accordé une très grande attention au contenu de son discours du nouvel an ». Il critique tout en qualifiant les rédacteurs de « spins doctors ». Content sans doute, de ses compères, malgré les oublis listés et le fond vide.

Que devient Souleymane Jules Diop, après nous avoir servi, pendant des années, qu’il ne défendait que des principes. N’est il pas devenu un membre à part entière de l’APR qu’il cherche à défendre vaille que vaille ?

Nous ne demandons pas à la presse d’être des ultra opposants comme le groupe Walfadjri, mais à jouer le rôle d’avant-gardiste qu’on lui connaissait, de faire comme le Groupe D-Media qui est le seul, à l’heure actuelle, à nous informer juste et vrai. Même les journalistes du Groupe Futur Medias que nous avons toujours connu pour leur professionnalisme s’adonnent à ces pratiques en cherchant à faire plaisir à leur patron devenu Ministre dans le gouvernement de Macky. Allassane Samba Diop est devenu méconnaissable et Mamadou Ibra Kane aphone.

Nous ne sommes pas contre le gouvernement, mais réclamons notre droit à l’information. La vraie information. Le peuple n’a pas besoin de mirage pour subsister. Face au faux il arrivera un moment où lui-même s’en détournera et réclamera ce qu’on a tenté de lui cacher. Le journaliste doit alerter et non applaudir. L’acclamation continue est du rôle du partisan et non du journaliste libre et indépendant. Nous avons besoin que l’on nous dise que le train n’est pas arrivé à l’heure. Celui qui arrive à temps ne constitue pas une information. Gilbert Keith Chesterton décrivait avec ironie le rôle du vrai journaliste en ces termes « Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait. »


Alors chers journalistes, reprenez vous et ressuscitez la presse décédée le 25 Mars 2012 pour que triomphe la démocratie sénégalaise !


Modou Badiane
Sociologue
badianemodou6@gmail.com
















Ici repose la défunte presse privée sénégalaise [Décès survenu le 25 Mars 2012] ( Modou Badiane)
On a coutume de dire que dans une démocratie digne de son nom, la presse représente le quatrième pouvoir après l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Que deviendrait un tel système si le quatrième pouvoir, qui doit normalement équilibrer les trois autres, puisque plus indépendant, s’amène à jouer les baroudeurs ou pire les laudateurs ? Il faut qu’on le dise. La presse privée sénégalaise après la télévision nationale de Rien Tous les Soirs, est entrain de perdre de sa crédibilité et de son indépendance. Le dernier événement qui en atteste est la tentative d’immolation de Cheikh Mbaye le Lundi 07 Janvier 2013, devant les grilles du palais, que la presse, dans sa quasi-totalité, a traitée de façon parcellaire. Là où elle décrivait ces actes sous le régime Wade de désillusion d’une jeunesse laissée à elle-même, la même presse, les mêmes journalistes, essaient de justifier l’acte par une présumée folie de l’auteur. Le Mardi 08 Janvier 2013 soit moins de 24 H après l’incident, sa famille dément les rumeurs de la presse selon lesquelles, la victime souffrirait de troubles mentaux "Cheikh Mbaye jouit de toutes ses facultés mentales. Il développait même beaucoup de projets... ». Pourquoi ces glissades à répétition de la presse ? Les auteurs d’immolations sous Wade étaient ils plus sains d’esprits que le premier sous l’ère Macky ? La désillusion est elle moins présente sous Macky que sous son prédécesseur ? La question mérite d’être posée avec beaucoup de recul et sans subjectivité aucune. Cette manière de faire des journalistes, et pas des moins connus, ne rend ni service au régime actuel ni au peuple sénégalais. C’est une bombe que la presse a entre ses mains et qui risque d’exploser au moment où on s’y entendra le moins.
Madiambal Diagne dans sa chronique du Lundi 07 Janvier 2013 titrée « Inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla ! » a rappelé le rôle jouait par la presse dans la chute du régime de Wade. « Dix ans durant, nous nous sommes tués, à travers ces colonnes, à publier les hauts faits (de Wade) de prédation de ressources publiques » disait-il. La presse a telle perdu son verbe et son rôle de sentinelle dans une démocratie en marche avec l’élection de Macky Sall comme Président de la République du Sénégal ? Sommes-nous entrain d’assister à un gouvernement de journalistes après celui des avocats ? Les journalistes sont ils devenus complaisants face à leurs homologues qui composent l’entourage proche du Président ?

Vous avez été sans doute surpris de voir lors de son émission, ça me dit Mag, avec le Professeur Gadiaga du 15 décembre 2012, l’ex percutant Pape Allé Niang, déclarer après une analyse du juriste, « (…) j’attends de voir celui qui viendra ici me parler de la Haute Cour de Justice comme étant seule habilitée à juger les ex barons du gouvernement de Wade ». Le professeur venait de faire une brillante dichotomie entre les fautes qu’auraient commises un Ministre dans l’exercice de ses fonctions et durant l’exercice de ses fonctions. Cette satisfaction montrée du journaliste prouve deux choses. Il est prêt à défendre la position actuelle du gouvernement et ne laissera pas l’autre camp défendre son point de vu puisqu’il le juge déjà comme erroné. Est-ce cela le rôle du journaliste qui doit participer à l’éclosion de la vérité et à l’équilibre de l’information ?

Que dire de Mamadou Oumar Ndiaye qui ne semble pas être tout à fait d’accord avec le discours de Macky Sall lors du nouvel an, mais préfère le critiquer en utilisant la pédale douce. Il titre dans sa chronique parue dans le journal Le Témoin n°1109 « Discours de fin d’année du président Macky Sall: Oublis et omissions d’un (bon) discours». Cherche t il avec ce titre à caresser Macky dans le sens de la poile ou évite t il de s’amener les foudres de ses compères qui ont pris fait et cause pour le régime actuel ? Dans le fond, il souligne « Sur le fond, en revanche, il est sans doute notable que les spins doctors du Président n’ont pas accordé une très grande attention au contenu de son discours du nouvel an ». Il critique tout en qualifiant les rédacteurs de « spins doctors ». Content sans doute, de ses compères, malgré les oublis listés et le fond vide.

Que devient Souleymane Jules Diop, après nous avoir servi, pendant des années, qu’il ne défendait que des principes. N’est il pas devenu un membre à part entière de l’APR qu’il cherche à défendre vaille que vaille ?

Nous ne demandons pas à la presse d’être des ultra opposants comme le groupe Walfadjri, mais à jouer le rôle d’avant-gardiste qu’on lui connaissait, de faire comme le Groupe D-Media qui est le seul, à l’heure actuelle, à nous informer juste et vrai. Même les journalistes du Groupe Futur Medias que nous avons toujours connu pour leur professionnalisme s’adonnent à ces pratiques en cherchant à faire plaisir à leur patron devenu Ministre dans le gouvernement de Macky. Allassane Samba Diop est devenu méconnaissable et Mamadou Ibra Kane aphone.

Nous ne sommes pas contre le gouvernement, mais réclamons notre droit à l’information. La vraie information. Le peuple n’a pas besoin de mirage pour subsister. Face au faux il arrivera un moment où lui-même s’en détournera et réclamera ce qu’on a tenté de lui cacher. Le journaliste doit alerter et non applaudir. L’acclamation continue est du rôle du partisan et non du journaliste libre et indépendant. Nous avons besoin que l’on nous dise que le train n’est pas arrivé à l’heure. Celui qui arrive à temps ne constitue pas une information. Gilbert Keith Chesterton décrivait avec ironie le rôle du vrai journaliste en ces termes « Le journalisme consiste pour une large part à dire “Lord Jones est mort” à des gens qui n’ont jamais su que Lord Jones existait. »


Alors chers journalistes, reprenez vous et ressuscitez la presse décédée le 25 Mars 2012 pour que triomphe la démocratie sénégalaise !


Modou Badiane
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