Les rédactions du public, à travers plusieurs supports médiatiques, mettent généralement en évidence le fait qu’il s’agit-là d’une tentative de manipulation. Car, comme l’a exprimé avant-hier « Birima » dans La Tribune, la bataille entre pro et anti-Karim aura pour ultime visée l’opinion publique. L’occurrence étant toujours, d’après ces derniers, suspecte. A de rares exceptions près, le conditionnel a été disqualifié par la presse comme temps de reprise de l’info émanant de ceux là qui sont chargés de « punir » Karim. Était-ce trop demander d’adopter une position distanciée, Notre conviction est que nous devons nous abstenir d’être péremptoires, nous retenir d’être des serviteurs d’une cause ou des relais idéologiques. Parce qu’il est ici question de la liberté - donc de la vie - d’un homme présumé coupable mais qui va fêter, aujourd’hui 17 avril, sa première année de prison. Au moment où, précisément, certaines personnes, formellement reconnues coupables d'atrocités, libérées, blablatent sans retenue et déambulant toute honte bue. Ni pro ni anti, nous disons simplement que l’affaire Karim Wade, qui déchaîne les passions, impose à tous une nécessité éthique. Quiconque y est impliqué, d’une manière ou d’une autre, engage sa responsabilité et sa conscience devant l’histoire.
Par F. NZALE
Par F. NZALE