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Affaire Thione Seck: Ses avocats déposent une requête pour l’ouverture de tous les scellés


Rédigé par leral.net le Samedi 29 Avril 2017 à 10:28 | | 0 commentaire(s)|

L’échantillon ouvert dernièrement dans le cabinet du juge du deuxième cabinet d’instruction ne suffit pas à convaincre les avocats de Thione Seck. Selon des sources proches du dossier, une requête en bonne et due forme, a été déposée sur la table du magistrat-instructeur pour demander l’ouverture du sac lui-même. « Nous savon pas ce qu’il va dire, mais, en tout cas, nous souhaitons que le sac soit ouvert et que l’on voit tous les billets. Il faut que le Sénégalais sachent la vérité dans cette histoire », confirme un des avocats du père de Wally Seck.

La robe noire de renchérir: « ces mouchoirs kleenex que nous avons trouvés dans le paquet ouvert le 20 avril dernier, prouvent à suffisance que Thione a été arnaqué. Il n’a rien compris de ce qui lui est arrivé ».

En tout cas, le parquet présenté dernièrement aux avocats, en présence de Thione Seck et de son complice présumé, était constitué de billets falsifiés pour un montant de 100 000 euros (65,5 millions de francs) et de mouchoirs kleenex. Il s’agit d’une petite progression pour les avocats du chanteur qui ont toujours demandé à voir les billets incriminés.

Du côté d’Alaye Djité, on s’offusque que jusqu’à aujourd’hui, la justice sénégalaise ne veuille lui accorder une liberté provisoire. Déterminés, aujourd’hui encore plus qu'hier, à le faire sortir de prison, ses conseils envisagent de saisir encore le juge d’instruction, d’une énième requête aux fins de mise en liberté provisoire. Ce, dès la semaine prochaine.

C’est le 2 juin 2015 que l’artiste chanteur a été inculpé pour faux et usage de faux, blanchiment d’argent et entre autres chefs d’inculpation, pour un montant présumé de 50 millions d’euros (32 milliards de francs). Il a été épinglé et placé sous mandat de dépôt avec son complice présumé Alaye Djité. Le dossier suit encore son cours devant le cabinet du juge du deuxième cabinet d’instruction.

Les échos