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Affaire Yavuz Sélim : le Président Macky Sall apporte son décryptage


Rédigé par leral.net le Vendredi 13 Octobre 2017 à 07:40 | | 0 commentaire(s)|

Macky Sall accompagné de Michaël Jean à l’inauguration de l’Institut de la Francophonie pour l’Education
Macky Sall accompagné de Michaël Jean à l’inauguration de l’Institut de la Francophonie pour l’Education
Le président Macky Sall s’est prononcé pour la première fois sur l’affaire du groupe scolaire Yavuz Selim que l’Etat veut confier l’administration à la Fondation Maarif. En marge de l’inauguration de l’Institut de la Francophonie pour l’Education, le chef de l’Etat a clairement avoué que l’Etat du Sénégal a décidé d’interrompre les activités d’enseignement sur demande de son homologue de la Turquie.

"La Turquie, depuis 3 années avait demandé au Sénégal la fermeture de ces écoles qu’elle nous avait présentées comme étant liées un peu à la stabilité du pays et aux activés qui ont été reprochées au mouvement Gülen. Depuis lors, le Sénégal n’avait pas accepté de mettre à la porte trois mille élèves et nous avions exigé de la part de nos partenaires turcs toutes les évidences. Ce qui a été un exercice fait. Par la suite, il y a eu le coup d’Etat en Turquie. Et cela a accéléré la demande de fermeture des réseaux Gülen en Afrique et surtout au Sénégal qui fait partie de ces pays où ce mouvement avait un certain nombre d’écoles", a expliqué Macky Sall, interpellé par les journalistes.

Toutefois, il révèle qu’il a demandé au gouvernement d’étudier avec tous les parents d’élèves la question de tous ces élèves qui étaient pris en charge par Yavuz Selim pour les accompagner. Parce que la vocation n’est pas de fermer l’école. Mais, de c’est de s’assurer de la qualité de ceux qui doivent exercer cet enseignement. Je crois que cela a été fait".

Par ailleurs, note le journal « Le Temoin » qui rapporte ses propos, le chef de l’Etat dit avoir "instruit le gouvernement d’engager des discussions avec tous les acteurs impliqués dans cette affaire pour la reprise des cours dans les meilleurs délais. Même si, en attendant, l’Etat pourra mettre en place une administration provisoire qui pourrait permettre la rentrée des classes immédiatement."