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Agression verbale : Anelka clashe sévèrement Thuram

Rédigé par leral.net le Mardi 6 Septembre 2016 à 20:50 | | 0 commentaire(s)|

Sollicité dans le cadre d’un documentaire diffusé dimanche sur France 2 et intitulé "Une autre histoire de France, 1996-2016", Lilian Thuram a pu ainsi revenir sur les épisodes les moins glorieux de l’équipe de France, du coup de boule de Zidane à Knysna. Une sortie qui n’a pas plu du tout à Nicolas Anelka.


Entre Nicolas Anelka et Lilian Thuram, le torchon va sans doute brûler ! Le premier nommé a en effet pris à parti le second via son compte Facebook, ce mardi, le comparant au personnage de Stephen, un majordome noir joué par Samuel L. Jackson dans le film de Quentin Tarantino "Django Unchained" convaincu du bienfondé des thèses esclavagistes défendues par son maître.
"Comportement similaire. Si vous ne comprenez pas, regardez le film", écrit ainsi Anelka sous une photo dudit personnage et de l’ancien défenseur des Bleus.
Alors pourquoi tant de haine ? Tout simplement parce que Lilian Thuram a réagi à plusieurs volets de la récente histoire de l’équipe de France de football, dimanche, dans le cadre d’un documentaire diffusé sur France 2 intitulé "Une autre histoire de France, 1996-2016".
Des réactions qui n’ont pas plu manifestement à un Nicolas Anelka qui lors de la Coupe du monde 2010 avait insulté le sélectionneur tricolore Raymond Domenech puis provoqué le fameux épisode du bus et la grève bien malvenue de ses coéquipiers après son exclusion du groupe.
"Il faut respecter le maillot. Il faut respecter l'histoire de ce maillot. Ça, c'est une évidence", a en effet osé asséner Thuram à l’évocation du dossier Knysna. Tout ça pour ça…
A moins que Nicolas Anelka n’ait pas supporté la réflexion de son aîné sur l’inoubliable coup de boule de Zinedine Zidane en finale du Mondial 2006. "Souvent, je vais dans les écoles et les enfants me disent: ‘Il a bien fait’. Je leur réponds: ‘Non, tu ne peux pas dire ça’. Il n’a pas bien fait. C’est ce que je n’ai pas compris après la Coupe du monde, que des gens disent que c’était juste qu’il le fasse."
Ou encore son analyse du match amical entre la France et Algérie, en 2001 au Stade de France, quand plusieurs dizaines de supporters algériens avaient envahi la pelouse. "Moi, ce qui m’énervait, c’est que je voyais des gens sur le terrain avec le sourire. On avait l’impression qu’ils étaient en train de courir dans un pré ou je ne sais pas quoi. Ils étaient heureux ! C’est ça le problème. A aucun moment, ils n’ont compris l’impact médiatique et politique de ce qu’ils faisaient. Et moi je pense qu’à ce moment-là, il faut rester et leur dire: ‘Hé toi, tu sais ce que tu es en train de faire là ? Tu ne sais pas. Viens voir, je vais t’expliquer un peu’".
Des propos suffisants pour apparaître tel un traitre, un collabo, aux yeux de Nicolas Anelka…
Source: Sport fr