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Ahmed Khalifa Niasse : "Iran Ndao ne peut pas démentir El Hadj Malick, encore moins le Grand Malick Ibn Anass"

Rédigé par leral.net le Vendredi 31 Janvier 2014 à 15:02 | | 0 commentaire(s)|

"Pour réorienter le débat, il y a lieu de préciser qu’il n’est pas question de guerre d’islamologues. Ibrahima Badiane dit Iran Ndaw était dans l’entourage de mon frère et ami Abdoul Aziz Al Amine. Les rudiments collectés à cet endroit permettent, certes, de diriger la prière ou faire des prêches limités à la répétition de textes de niveau du primaire mais pas de faire de l’exégèse.


Ahmed Khalifa Niasse : "Iran Ndao ne peut pas démentir El Hadj Malick, encore moins le Grand Malick Ibn Anass"
L'Islam sunnite, à travers 1400 ans, a connu quatre écoles dont le rite malikite est la principale. Des pays allant du Maroc au Nigéria s’y soumettent. Malick a dit dans son fameux MOUWATTAA que les personnes qui sont dans les cas visés par « Iran Ndaw », et ce, à l’instar des femmes en période de menstrues, sont exemptes de prières et de rattrapages. Cela relève de la chose déjà jugée. Cheikh Ahmed Tidjane Chérif, Elh Omar Tall, Elh Abdoulaye Niasse, Serigne Touba, Elh Malick SY sont, tous, de cet avis. Etant, tous, malikites. D’autre part, concernant Abdourahmane Gaye il est inacceptable qu’une personne physique puisse jouer le rôle du Prophète (Psl) au cinéma ou sur une scène de théâtre. C’est le premier reproche que nous lui faisons. Le deuxième est de s’être moqué publiquement du Prophète (Psl) auquel il attribue un délire maladif. Il est accusé de moquerie à travers des propos qu’il n’aurait pas tenus si la personne concernée était son propre père. Une repentance publique s’impose. Le rôle joué, dans notre pays, par les prêcheurs est, certes, louable. Cependant cet exercice ne peut être fait hors contrôle et hors normes en ce qui concerne le savoir et la formation. On se tait sur les bourdes des dizaines de prêcheurs permanents ou occasionnels, mais les deux cas soulignés plus haut sont gravissimes ! Concernant le premier, l’honnêteté intellectuelle exige de dire qu’il est en train de contredire le parrain du rite malikite, en l’occurrence Malick Ibn Aanaff. Il l’a, tout simplement, passé à pertes et profits". Ahmed Khalifa NIASSE