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Aly Ngouille Ndiaye : "Entre 2005 et 2012, le Sénégal a perdu plus de 400 milliards de francs CFA dans le secteur minier"

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Aly Ngouille Ndiaye a révélé que le Sénégal a perdu, entre 2005 et 2012, plus de 400 milliards de francs CFA dans le secteur minier, en termes d’exonération fiscale et douanière. Durant cette même période, s’agissant de dividendes et autres, "le secteur minier n’avait prévu que 42 milliards de francs CFA", a-t-il précisé, samedi à Saly-Portudal (Mbour) lors de la 5ème édition de l’Université de la Convergence des jeunesses républicaines (COJER).


Rédigé par leral.net le Lundi 5 Décembre 2016 à 11:04 | | 0 commentaire(s)|

Le ministre a relevé avoir entrepris depuis 2012 des discussions avec les acteurs du secteur minier pour identifier le manque à gagner et sur le nouveau code minier approuvé en fin octobre dernier.

D’après M. Ndiaye, "en 2012, quand le président Macky Sall arrivait au pouvoir, les redevances minières étaient de 2, 300 milliards de francs CFA. Cette année, cette redevance est à 15 milliards de francs CFA".

"A la même période, les Industries chimiques du Sénégal (ICS) qui exploitaient principalement le phosphate étaient à l’agonie. En 2014, nous avons cherché un repreneur, un industriel qui est revenu et qui a mis 225 millions de dollars sur l’engagement qu’il avait pris", a dit Aly Ngouille Ndiaye.

"Ce repreneur est aujourd’hui sur le point de revenir en pleine capacité. Ce que les ICS n’ont pas connu depuis très longtemps" a soutenu Aly Ngouille Ndiaye.

"Au moment où je parle, en 2016, les ICS seront bénéficiaires, après avoir perdu 50 milliards en 2014 et après avoir gagné de l’argent en 2015. Elles vont atteindre leur pleine capacité en 2017", a-t-il relevé.

Selon lui, "sur une capacité de 1,800 mille tonnes, cette année, au mois de novembre, les ICS étaient déjà à 1,500 mille tonnes".

"Le président de la République nous avait donné comme instruction, en 2017, d’avoir, au moins, 3 millions de tonnes de phosphates. Nous dépasserons ce chiffre" a dit Aly Ngouille Ndiaye qui attend l’ouverture d’au moins quatre nouvelles sociétés d’exploitation de phosphates.

Pour M. Ndiaye, l’exploitation du zircon, dont la production a démarré un 2014, est aussi une réalité au Sénégal.

"Pour ce qui est de l’or, depuis le début, nous avions que Sabodala. Avant la fin du premier mandat du président Macky Sall, nous aurons, au moins, trois unités industrielles d’or", a promis le ministre de l’Industrie et des Mines.

avec APS