L’assemblée générale d’évaluation de la grève, tenue la semaine dernière, a été très houleuse autour de la question de l’arrêt ou non de la grève du transport. Des responsables des gares des régions se sont succédé au micro pour faire part de leur position face au mutisme de l’Etat qui n’a pas tenu de rencontre avec les représentants du syndicat pour statuer sur la grève. Pour certains, le durcissement de ton serait le seul moyen pour pousser l’Etat à engager des négociations en vue de solutionner les points de revendication.
Pour Alassane Ndoye, la rencontre d’évaluation des 48 h de grève est nécessaire pour tirer le bilan qui est positif, selon lui : « On est satisfait des 48 h de grève. Ceux qui ont annoncé que la grève n'a pas été une réussite ont déchanté car c’est une réussite totale dans l’ensemble du pays », a fait savoir le syndicaliste qui poursuit pour expliquer le motif de la décision de continuer le mouvement de grève. « On sait que l’Etat est puissant et ne veut pas montrer des positions de faiblesses mais on a eu vent que l’Etat est en train de menacer certains transporteurs comme ceux de Aftu, cela ne va pas prospérer, car Dakar n’est pas la seule ville concernée par le transport, les autres régions sont aussi dans la dance », s’est offusqué Alassane Ndoye qui revient à la charge : « S’il y avait des négociations, on en serait pas là. Ceux avec qui nous devons négocier font la sourde oreille. Le Sg du ministère a dit : "Laissez-les faire leur grève de 48h", pensant qu’il n’y aura pas d’impacts. Nous collectif des transports routiers, avons pris la décision de remettre 72 h de grève général dans l’ensemble du territoire », a annoncé Alassane Ndoye.
Son collègue du transport, Abdou Karim Seck embouche la même trompette : « Au niveau de la Douane, il y a une solution. S’il y a 4 bus qui sont en faute avec la douane, que la loi s’applique, mais qu’on trouve une solution pour l’ensemble du secteur » a lancé le syndicaliste. M. Seck d'ajouter : « Ils ont reconnu qu’ils ont fait une faute de la part de la douane qui a émis des CMS qui sont valides et c’est un circuit fermé - c’est-à-dire que le transporteur n’y a pas accès, c’est sous pli fermé - ce n’est pas notre affaire. Dès lors que ces problèmes sont réglés, il n’y aura plus de grève », se dédouane Abdou Karim Seck.
Sud Quotidien
Pour Alassane Ndoye, la rencontre d’évaluation des 48 h de grève est nécessaire pour tirer le bilan qui est positif, selon lui : « On est satisfait des 48 h de grève. Ceux qui ont annoncé que la grève n'a pas été une réussite ont déchanté car c’est une réussite totale dans l’ensemble du pays », a fait savoir le syndicaliste qui poursuit pour expliquer le motif de la décision de continuer le mouvement de grève. « On sait que l’Etat est puissant et ne veut pas montrer des positions de faiblesses mais on a eu vent que l’Etat est en train de menacer certains transporteurs comme ceux de Aftu, cela ne va pas prospérer, car Dakar n’est pas la seule ville concernée par le transport, les autres régions sont aussi dans la dance », s’est offusqué Alassane Ndoye qui revient à la charge : « S’il y avait des négociations, on en serait pas là. Ceux avec qui nous devons négocier font la sourde oreille. Le Sg du ministère a dit : "Laissez-les faire leur grève de 48h", pensant qu’il n’y aura pas d’impacts. Nous collectif des transports routiers, avons pris la décision de remettre 72 h de grève général dans l’ensemble du territoire », a annoncé Alassane Ndoye.
Son collègue du transport, Abdou Karim Seck embouche la même trompette : « Au niveau de la Douane, il y a une solution. S’il y a 4 bus qui sont en faute avec la douane, que la loi s’applique, mais qu’on trouve une solution pour l’ensemble du secteur » a lancé le syndicaliste. M. Seck d'ajouter : « Ils ont reconnu qu’ils ont fait une faute de la part de la douane qui a émis des CMS qui sont valides et c’est un circuit fermé - c’est-à-dire que le transporteur n’y a pas accès, c’est sous pli fermé - ce n’est pas notre affaire. Dès lors que ces problèmes sont réglés, il n’y aura plus de grève », se dédouane Abdou Karim Seck.
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