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Antoine Ngom, Pdt Optic: « le ministère de tutelle ne dispose pas de suffisamment de moyens pour exercer son rôle »

La mise en place d'un Comité de pilotage est une nécessité pour la coordination de toutes les actions et l’augmentation des chances pour la réussite du plan stratégique Sénégal numérique 2025. C’est du moins le constat fait par le président de l’Organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic), Antoine Ngom qui a rencontré la presse ce jeudi dans les locaux du Conseil national du patronat sénégalais (Cnp).


Rédigé par leral.net le Jeudi 1 Juin 2017 à 17:28 | | 0 commentaire(s)|

Antoine Ngom, Pdt Optic: « le ministère de tutelle ne dispose pas de suffisamment de moyens pour exercer son rôle »
Partie prenante à toutes les étapes du processus, depuis l’élaboration jusqu’au début de la mise en œuvre en cours de la stratégie Sénégal numérique 2025 adoptée en 2016, l’organisation des professionnels des technologies de l’information et de la communication (Optic) se dit engagée pour la réalisation de cette stratégie.

Selon le président de ladite structure, cette stratégie revêt plusieurs opportunités pour le secteur privé d’où la nécessité de mettre en place un Comité de pilotage. « La principale demande que nous faisons pour le moment c’est la mise place de ce Comité de pilotage qui devrait être présidé par le Premier ministre et à partir duquel vont découler toutes les actions de ce plan », a indiqué le président de Optic.

Par rapport au Fai (Fournisseur d’accès à internet), M. Ngom salue l’initiative du régulateur de l’Autorité qui a été de lancer l’appel d’offres sur les Fai même si cela est arrivé tardivement, à leur goût.

Mais par ailleurs, il a déploré le timing du lancement de l’appel à candidatures. "Cet appel à candidatures a été lancé au moment où on est en train de revoir les textes qui régissaient les Fai, pour les faire passer du mode de licence au mode d’autorisation".

Par contre, il s’est réjoui qu’un arrêté ait été pris concernant les trois Fai qui ont été sélectionnés sur la base du mode de licence pour les basculer sur le mode d’autorisation.

Mais pour le président de Optic, ce n’est pas fini, car pour que ces Fai puissent opérer de manière rentable, il faut que les conditions soient remplies à savoir qu’on souhaiterait que les redevances qui ont été demandées aux trois opérateurs, puissent être considérées comme des avances afin qu’on puisse les restituer.

Selon le toujours M. Ngom, le ministère de tutelle ne dispose pas de suffisamment de moyens pour exercer son rôle. « On n’a pas un ministère qui a la place, le poids qu’il devrait avoir pour pouvoir mener à bien les ambitions qu’a le Sénégal en matière de numérique », regrette le président de l'Opti avant de suggérer le rattachement du numérique au ministère de l’Economie et des Finances ou de la Primature.

Concernant la numérisation de l’état-civil, le président de l’Optic est catégorique : « les visas, les passeports numérisés et les cartes nationales d’identité nous ont échappé, et on ne veut pas que l’état-civil nous échappe, c’est pour cela que nous nous battons, nous nous organisons avec toutes les parties prenantes » a- t-il assuré.

Cheikh Makhfou Diop Leral.net