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Application des accords : Le Grand cadre reste mobilisé

Dans le cadre de la deuxième phase de son cinquième plan d’actions, le Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse) a observé, hier, mardi 21 avril, un débrayage à 9 heures, suivi d’une assemblée générale pour laquelle les enseignants appellent à une mobilisation de la base pour amener le gouvernement à l’application du protocole d’accords.


Rédigé par leral.net le Mercredi 22 Avril 2015 à 11:20 | | 6 commentaire(s)|

Application des accords : Le Grand cadre reste mobilisé
Les camarades de Mamadou Lamine Dianté, coordonnateur du Grand cadre des syndicats d’enseignants (Gcse), entendent poursuivre la deuxième phase du cinquième plan d’actions avec une grève totale les mercredi 22 et jeudi et 23 avril. Il s’y ajoutent la rétention des notes et le boycott des cellules pédagogiques. Hier, mardi 21 avril, les syndicats d’enseignants, réunis autour du Grand Cadre, ont tenu une assemblée générale pour renouveler leur détermination à amener le gouvernement au respect des accords. Par conséquent, ils appellent la base à se mobiliser davantage pour matérialiser leur slogan « cette année ou jamais ».

« La base est super motivée pour amener le gouvernement à respecter les accords. La lutte continue. Nous n’avons pas encore d’acquis pour songer à reculer ou suspendre le mot d’ordre », a relevé Oumar Waly Zoumarou. Pour le vice-coordonnateur du Gcse, « cette lutte est celle de tous les enseignants quelles que soient les obédiences syndicales ».

Gcse accuse le Pit d’être derrière le SUDES

Le secrétaire général du syndicat des enseignants libres du Sénégal/Originel (Sels/O) est revenu sur la suspension de grève de l’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq) qui a procédé à la signature d’un procès-verbal avec le gouvernement. Relevant que cette centrale syndicale n’était pas en lutte pour prétendre suspendre une grève, M. Zoumarou a estimé que « ce sont ces organisations qui s’activent sur un terrain qui n’est pas le leur. Le Sudes est une organisation qui dépend du Pit (Parti de l’indépendance et du travail), lequel est en train de tout faire pour faire capoter la lutte. C’est perdu d’avance ».

Fort de ce constat, le vice-coordonnateur estime que la seule voie indiquée pour sortir l’école sénégalaise de la crise reste le « président de la République qui détient la clé de la solution. Macky Sall, seul, peut prendre une décision politique ».

Sud Quotidien