Après l’avion de Sénégalair, qui s’est écrasé en mer en août dernier, un Fokker F 27 de l’Armée a échappé de justesse à une catastrophe aérienne. En provenance de Bamako pour Dakar, cet avion militaire a été obligé de faire un atterrissage d’urgence dans un « champ de patates » à Kayes (Mali) pour éviter un crash et pertes en vies humaines. Heureusement qu’il s’agissait d’un Fokker, un appareil dont la solidité et la fiabilité ne sont plus à démonter. A l’occasion de cet accident survenu au Mali, les Fokker ont miraculeusement prouvé qu’ils savent défier le ciel, la terre et le temps. Ce qui n’est pas évident pour ce type d’avion qui a déjà atteint son potentiel voire sa durée de vie. Tenez ! Sur les six Fokker acquis en 1976, il y a plus de 40 ans, il ne restait que deux appareils qui continuaient toujours à faire les corvées de l’air. Et l’un d’entre eux, qui vient juste d’échapper à un crash, va sans doute succomber à ses « blessures » pour ne pas dire aux dégâts matériels qu’il a subis à l’occasion de cet atterrissage en catastrophe.
A en croire le commandant (Er) Mamadou Sèye, ancien pilote de l’hélicoptère de commandement du président de la République, les Fokker F 27, qui avaient comme noms « Asfa », « Djologne », « Casamance » et « Bargny », ont fait leurs preuves et leurs temps. « Après 40 ans, s’il n’y a jamais eu de crash d’un Fokker, c’est grâce au professionnalisme des pilotes de l’armée sénégalaise et à la rigueur et au sérieux de nos brillants mécaniciens de Ouakam. Il est grand temps de ranger dans les musées ces Fokker introuvables même dans les pays sous-développés. D’ailleurs, certains observateurs ou passionnés de l’aviation se demandent encore comment l’Armée sénégalaise se débrouille pour obtenir des pièces de rechange pour ces appareils dont la fabrication a été arrêtée depuis longtemps. Heureusement que le président de la République Macky Sall, chef suprême des Armées, sur proposition des autorités de l’Armée, a déclenché une révolution aéronautique, ces deux dernières années, en dotant l’Armée de l’Air de plusieurs avions, hélicoptères de combat et de transport. Encore mieux, la « Pointe de Sangomar », ou l’ancien avion présidentiel offert à l’Armée, sera bientôt de retour à Dakar et opérationnel puisque les derniers travaux sont presque terminés.
A en croire le commandant (Er) Mamadou Sèye, ancien pilote de l’hélicoptère de commandement du président de la République, les Fokker F 27, qui avaient comme noms « Asfa », « Djologne », « Casamance » et « Bargny », ont fait leurs preuves et leurs temps. « Après 40 ans, s’il n’y a jamais eu de crash d’un Fokker, c’est grâce au professionnalisme des pilotes de l’armée sénégalaise et à la rigueur et au sérieux de nos brillants mécaniciens de Ouakam. Il est grand temps de ranger dans les musées ces Fokker introuvables même dans les pays sous-développés. D’ailleurs, certains observateurs ou passionnés de l’aviation se demandent encore comment l’Armée sénégalaise se débrouille pour obtenir des pièces de rechange pour ces appareils dont la fabrication a été arrêtée depuis longtemps. Heureusement que le président de la République Macky Sall, chef suprême des Armées, sur proposition des autorités de l’Armée, a déclenché une révolution aéronautique, ces deux dernières années, en dotant l’Armée de l’Air de plusieurs avions, hélicoptères de combat et de transport. Encore mieux, la « Pointe de Sangomar », ou l’ancien avion présidentiel offert à l’Armée, sera bientôt de retour à Dakar et opérationnel puisque les derniers travaux sont presque terminés.