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Arsenal : Giroud donne la recette d’une adaptation réussie

Après un départ difficile sous ses nouvelles couleurs, Olivier Giroud a réussi son adaptation du côté de l’Emirates Stadium. Il marque sur l’air des Beatles et répond aux interviews en anglais, l’attaquant français est désormais chez lui outre-Manche.


Rédigé par leral.net le Samedi 24 Novembre 2012 à 19:15 | | 0 commentaire(s)|

Arsenal : Giroud donne la recette d’une adaptation réussie
« La la, la la la la… Giiiiirouuuud ! » Quand les supporters d’Arsenal entonnent ce chant à la gloire du Français, sur l’air de Hey Jude des Beatles, c’est qu’ils sont satisfaits de la prestation du « Big Man », surnom dont l’ont affublé l’intendant du club et certains de ses coéquipiers. Ses sept buts et huit passes décisives en dix-neuf apparitions depuis le début de la saison témoignent de son adaptation réussie dans un championnat anglais aussi passionnant qu’intransigeant.

« Ça va bien, reconnait l’ancien meilleur buteur de Ligue 1 (21 buts la saison dernière) dans les colonnes de L’Equipe. J’ai disputé 1085 minutes, ce qui équivaut à douze matches pleins, et j’ai été décisif quinze fois. C’est intéressant, mais il faut gonfler les stats, encore et encore. » L’international français ne déroge pas à la règle, le poste d’avant-centre est exposé, et il faut s’y imposer. Après des débuts timides, le déclic est arrivé face à West Ham (3-1, le 6 octobre), date de son premier but en Premier League, sous les yeux de ses deux grands frères venus lui rendre visite. Un soutien familial opportun pour lutter contre les « petits coups de blues ».

Aujourd’hui installé et régulièrement titularisé par Arsène Wenger, il assure n’avoir jamais douté. « J’ai été patient, j’ai bossé. Quand tu arrives dans un nouveau club, il y a un temps d’adaptation. Même Thierry Henry l’a vécu… » Il est d’ailleurs en avance sur les temps de passage de son illustre prédécesseur (5 buts après 19 rencontres) qu’il a croisé après le derby contre Tottenham (5-2), samedi dernier. « Si je pouvais ne serait-ce que faire la moitié de ce qu’il a réalisé… »

Pour se faire accepter, l’ancien Montpelliérain a su fournir les efforts nécessaires et répond déjà aux journalistes dans la langue de Shakespeare. « Je me fais pas mal chambrer par les autres Français mais c’est plus par jalousie ! (Rires.) J’ai pris cinq ou six leçons en arrivant. J’avais quelques souvenirs d’école. Je ne progresse pas aussi vite que je le voudrais, car il y a beaucoup de Français… Mais, dès que je ne comprends pas un mot, je demande : « Can you spell it ? » (Pouvez-vous épeler ?). Une curiosité qui l’incite aussi à découvrir la capitale anglaise. « J’adore cette ville. C’est excentrique, hyper cosmopolite (…). Il y a tellement de choses à faire. Tu ne t’ennuies jamais. » Mais, avant d’aller écumer tous les musées de la ville, il y a le match d’Arsenal à Aston Villa cet après-midi…

Amaury de Bonneval