leral.net | S'informer en temps réel

Atoumane Ndiaye (frére de Fatoumata Mactar Ndiaye) « c’est un pincement de cœur pour toute la famille »

« Un homme de confiance a trahit la confiance de notre sœur », s’exclame le frère de la défunte, Atoumane Ndiaye, lundi soir, lors de la cérémonie de présentation de condoléances à la famille feue Fatoumata Mactar Ndiaye, vice-Présidente au Conseil économique social et environnemental (CESE) assassinée le week end dernier à son domicile.


Rédigé par leral.net le Mardi 22 Novembre 2016 à 09:23 | | 0 commentaire(s)|

« J’ai un peu de soulagement parce que 2 jours on n’a pas dormi. C’est dur mais on n’a pas le choix, on remet à Dieu. C'est un pincement de cœur vu que la dame avait un excés de confiance avec le chauffeur, ainsi va la vie. Il trahit sa confiance », regrette l’un des frères de la défunte Fatoumata Mactar Ndiaye, Atoumane Ndiaye qui estime tout son pitié envers le chauffeur Samba Diallo.

Selon lui, le chauffeur était son homme de confiance. Il avait un bon comportement. Et en toute sincérité je n’ai jamais cru que le chauffeur fera de tel acte de barbarie. Il avait un privilégie que nous ces frères on ne l’avait pas. Ainsi, le moment de son veuvage, il l’avait responsabilisé pour montrer une digne confiance qu’elle avait au chauffeur.

« Il a une fois volé un portable de 650 000 et 230 000 frs de l’ainé du feue Fatoumata Mactar Ndiaye qui venait de l’Europe pour passer ses vacances. On avait fait une plainte contre X parce qu’on n’avait pas de preuves mais le doute persisté », dit le frère de la défunte qui ajoute que « c’était juste une diversion quand il demandait de l’argent pour aller à Touba », estime M.Ndiaye parce que avant tout il est parti chez la maison de notre frère qui faisait partie de la sécurité du Président de 2011 à 2012 pour demander s’il est parti à Touba. Sincèrement il nous a surpris.
Pour la peine de mort, je suis d’avis qu’on puisse l’appliquer mais il faut faire endurer le criminel avant de l’exécuter.

« Le chauffeur devait se marier ce 26 et il avait un problème de dot et je suis persuadé s’il avait demandé à ma sœur de l’argent, elle l’aurait donnée », dit-il et invite à la population de garder toujours la raison quoi qu’il en soit. Même si les temps sont durs, il faut utiliser la raison et évitons l’anarchie.

Thierno Malick Ndiaye


rédaction