Un homme a été tué ce samedi au commissariat de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire. Vers 14 heures, il se présente dans le bâtiment et semble particulièrement énervé. Trois policiers tentent de l'approcher pour le calmer. Sans s'expliquer, l'homme sort alors un couteau qu'il a caché dans son dos. Aussitôt, il s'attaque à un policier et le blesse au niveau de la joue et de l'oreille, sans toucher la carotide, tout en criant «Allah Akbar», («Dieu est le plus grand», en arabe). Il donne un autre coup de couteau aux deux autres agents en service. Un adjoint de sécurité sort alors son arme et tire à deux reprises sur l'homme, qui meurt sur le coup.
Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête dans l'après-midi. L'homme était défavorablement connu des services de police, mais pas de la DGSI, contrairement à ce que nous avons écrit plus tôt. Il était originaire du Burundi et avait des antécédents judiciaires. Selon l'Agence France Presse, son frère lui est connu de la DGSI, et a un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer. L'enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs, le tout en lien avec une entreprise terroriste. Elle a été confiée à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la direction interrégionale de la PJ d'Orléans.
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, s'est rendu sur place dans la soirée. Il a dénoncé «un acte d'une grande violence qui a occasionné (...)
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Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête dans l'après-midi. L'homme était défavorablement connu des services de police, mais pas de la DGSI, contrairement à ce que nous avons écrit plus tôt. Il était originaire du Burundi et avait des antécédents judiciaires. Selon l'Agence France Presse, son frère lui est connu de la DGSI, et a un temps envisagé de partir en Syrie avant de renoncer. L'enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat et association de malfaiteurs, le tout en lien avec une entreprise terroriste. Elle a été confiée à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire, à la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) et à la direction interrégionale de la PJ d'Orléans.
Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur, s'est rendu sur place dans la soirée. Il a dénoncé «un acte d'une grande violence qui a occasionné (...)
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