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Attentat de Grand-Bassam : le FBI débarque en Côte d’Ivoire

Lors d'une conférence de presse, mardi à Abidjan, les autorités ivoiriennes ont fait le point sur l'enquête concernant l'attaque terroriste de Grand-Bassam, qui a fait 19 morts et 33 blessés le 13 mars dernier.


Rédigé par leral.net le Mercredi 23 Mars 2016 à 12:50 | | 0 commentaire(s)|

Hamed Bakayoko, ministre Ivoirien de l'Intérieur
Hamed Bakayoko, ministre Ivoirien de l'Intérieur
Plus de dix jours après l’attentat terroriste qui a frappé le 13 mars la ville balnéaire de Grand-Bassam, Hamed Bakayoko, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité a animé, mardi 22 mars, une conférence de presse conjointe avec Christophe Richard Adou, le procureur de la République près du Tribunal de première instance d’Abidjan, compétente pour l’instruction de l’enquête.
Les nationalités des kamikazes continuent d’être recherchées grâce au croisement de plusieurs fichiers. Les autorités ivoiriennes ont eu recours au Bureau fédéral d’investigation (FBI) américain pour les aider dans l’enquête. Les spécialistes qui ont débarqué du bureau régional basé à Dakar auront pour principale tâche d’effectuer des analyses ADN sur les corps des terroristes mais aussi d’identifier les empreintes relevées sur les pièces découvertes sur la scène des attentats.
Aux Américains s’ajoutent des experts marocains, allemands, français et maliens. Jusqu’à ce jour, on dénombre 19 morts et 33 blessés dont certains ont regagné leur domicile. Les investigations se poursuivent. « Nous avons interpellé 15 personnes suspectes en lien direct ou indirect avec les attentats. Nous avons identifié le cerveau de l’attaque qui répond au nom de Kounta Dallah et qui est activement recherché », a déclaré Chistophe Richard Adou, le procureur du parquet d’Abidjan Plateau.
Le parquet espère boucler son enquête d’ici quelques jours avant de remettre le dossier à un juge d’instruction. La Côte d’Ivoire a activé le code rouge de son Plan d’action contre le terrorisme. Environ 10 000 membres des forces de sécurité seront à terme déployés sur tout le territoire national. Et au moins 290 hommes en civils surveilleront des sites sensibles.