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Ivan Savoie ne votera pas pour désigner le leader du Parti québécois en mai. Le parti indépendantiste vient d'annuler son adhésion. Et c'est peut-être mieux ainsi, car Ivan Savoie... est un chat.
Pourtant il s'en est fallu de peu pour que la voix du félin ne compte dans la course à la chefferie. Ivan était jusque-là bien enregistré comme membre du parti, à l'instar de son frère Travis et de sa sœur Rosemari, respectivement inscrits au parti libéral du Québec et à Québec solidaire. Même topo pour Emilie Bordeleau, héroïne de la fiction "Les filles de Caleb", et morte en 1946.
Les partis n'y ont apparemment vu que du feu et ont encaissé leurs félines cotisations d'un montant de 5 dollars (3,66 euros) qui provenaient en fait des caisses du... Journal de Montréal, le tabloïd à l'origine de la superchArie. Les chats et l'héroïne n'étaient qu'un moyen de vérifier la fiabilité des adhésions aux partis.
"Pourquoi quelqu'un s'inscrirait sous un faux nom ?"
"Personne ne s'est rendu compte du stratagème avant que Le Journal ne contacte les partis, un peu plus tôt cette semaine", affirme la publication.
Les formations politiques plaident coupable et "ont admis ne pas effectuer de vérification systématique de l'identité de leurs nouveaux membres". "On fonctionne sur le principe de la bonne foi, explique ainsi Andrès Fontecilla, de Québec Solidaire. "On ne voit pas pourquoi quelqu'un s'inscrirait sous un faux nom." Même pas pour gonfler des effectifs ou tenter de truquer un scrutin.
Excuse "maousse"
Le Parti québécois évoque, lui, l'impossibilité de vérifier immédiatement l'identité des nouveaux membres en raison d'un trop-plein de travail lié à "l'afflux de membres pour la course à la chefferie", et affirme avoir prévu une salve de vérifications par téléphone. "Par ailleurs, chaque membre est tenu de s'identifier (...)
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