Le comportement des autorités de notre pays dans le dossier Hissène Habré, après vingt-trois ans de refuge sur le territoire national, fait passer le Sénégal comme un « pays traître », qui manque de confiance, a renchéri Me El Hahdi Diouf. Même la procédure judiciaire en soi viole « tous les droits » de l’ancien homme fort de Ndjamena, selon l'avocat.
C’est parce que le Procureur général près des Chambres africaines extraordinaires n’a fait que charger l’accusé en se référant sur le « Livre blanc » de l’actuel Président tchadien, Idriss Déby Itno, et de la Belgique, selon toujours le conseil de Habré. C’est pourquoi, Me Elhadji Diouf a qualifié la procédure déclenchée par les Chambres africaines extraordinaires contre son client, de « mascarade » relevant d’une parodie de justice. Il a expliqué que ce sont ces éléments qui ont poussé, lui et ses collègues de la défense, à prendre la décision de boycotter le procès de leur client devant cette institution extraordinaire africaine, où ne résident que des juges sénégalais.
C’est en se fondant sur ce constat que l’avocat d’Hissène Habré, a interpelé directement le président de la République du Sénégal pour éviter que notre justice soit "téléguidée" dans ce dossier qui intéresse les occidentaux. Il attire donc l’attention de Macky Sall sur ce fait en lui demandant de « redorer le blason » de notre justice, qui a déjà commis « l’erreur » d’inculper son client.
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C’est parce que le Procureur général près des Chambres africaines extraordinaires n’a fait que charger l’accusé en se référant sur le « Livre blanc » de l’actuel Président tchadien, Idriss Déby Itno, et de la Belgique, selon toujours le conseil de Habré. C’est pourquoi, Me Elhadji Diouf a qualifié la procédure déclenchée par les Chambres africaines extraordinaires contre son client, de « mascarade » relevant d’une parodie de justice. Il a expliqué que ce sont ces éléments qui ont poussé, lui et ses collègues de la défense, à prendre la décision de boycotter le procès de leur client devant cette institution extraordinaire africaine, où ne résident que des juges sénégalais.
C’est en se fondant sur ce constat que l’avocat d’Hissène Habré, a interpelé directement le président de la République du Sénégal pour éviter que notre justice soit "téléguidée" dans ce dossier qui intéresse les occidentaux. Il attire donc l’attention de Macky Sall sur ce fait en lui demandant de « redorer le blason » de notre justice, qui a déjà commis « l’erreur » d’inculper son client.
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