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[Audio] Omar Sarr se perd dans les terres de Mbane

Il a été l’hôte des gendarmes de Coobane, hier, dans la matinée. Au cours de cette audition, il a été appelée à justifier sa parcelle de 300 hectares dans la communauté rurale de Mbane.


Rédigé par leral.net le Jeudi 28 Mars 2013 à 17:51 | | 0 commentaire(s)|

[Audio] Omar Sarr se perd dans les terres de Mbane
Le coordonnateur du parti démocratique sénégalais a répondu à sa première convocation sur l’enrichissement illicite. Trois mois environ après la levée de son immunité parlementaire, Omar Sarr, présent à la gendarmerie de Colobane, durant trois heures d’horloge, a fait face, hier, aux gendarmes dans le cadre de cette traque des biens mal acquis.

De l’avis du responsable libéral, l’audition a tourné autour de ses biens mobiliers et immobiliers à l’intérieur comme l’extérieur du pays. Mais, selon lui, cela a été aussi question des 300 hectares dont dispose le maire de Dagana dans la communauté rurale de Mbane. «Le Président de la République, Abdoulaye Wade, dans le cadre de la Goana, avait demandé à tous les ministres de retourner vers la terre. Nous avons tous eu des acquisitions au niveau de certaines communautés rurales. Personnellement, depuis lors, je n’ai pas cultivé », soutient Omar Sarr qui déclare n’être nullement intéressé par ces parcelles. « Ils n’ont qu’à les prendre, invite t-il, s’ils le veulent. Je pense que la communauté rurale a dû rapporter depuis lors les décisions d’affection parce qu’aucun des ministres n’a travaillé dans ce secteur. Il n’y que Pape Diop qui a essayé de cultiver du blé dans ce secteur. Personne n’a utilisé un hectare dans le Mbane ».

En outre, le coordonnateur du Pds dit avoir déjà fourni des réponses sur l’origine de ses biens. « J’ai déjà détaillé tous dans la presse mes biens que j’ai à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. J’ai pu aussi montrer que j’ai des revenus. Je suis ingénieur et docteur depuis 1981. J’ai travaillé et j’ai des revenus qui permettent d’expliquer totalement mes biens », explique Omar Sarr qui ajoute qu’il est tenu toutefois à « apporter des compléments d’informations sur les documents qu’il doit fournir (sic)».

Toutefois, il n’a pas manqué de fustiger la levée de son immunité parlementaire, puisque, dénonce t-il, c’est la première fois qu’on l’interroge sur la question de l’enrichissement illicite depuis l’application de la mesure. « Depuis lors, je n’ai jamais été entendu. Ce qui montre qu’il n’y avait pas l’urgence à lever mon immunité parlementaire. J’avais même décidé d’écrire au président de l’Assemblée nationale pour qu’on rapporte cette levée parce qu’il n’y avait pas d’urgence », fait-il savoir.