Leral.net - S'informer en temps réel

Fatou : "Fidèle à mon mari, un SMS a saccagé mon ménage et détruit ma vie"

Rédigé par leral.net le Jeudi 17 Août 2017 à 11:37 | | 0 commentaire(s)|

Fatou : "Fidèle à mon mari, un SMS a saccagé mon ménage et détruit ma vie"

Je vivais heureuse avec mon mari, qui me payait mes études. Il me déposait le matin à l’institut et venait m’y chercher en fin d’après-midi. Il avait pris un personnel domestique pour que je puisse me concentrer sur l’obtention de mon diplôme, surtout qu’après mon insertion le problème ne se poserait pas.

Mais un homme assez galant viendra tout détruire. Il m’avait abordée. Je ne savais pas que c’était un coureur de jupons, qui ne s’intéressait qu’aux femmes d’autrui. Je commis l’erreur de lui donner mon numéro de téléphone, sur son insistance, à cause de l’amie qui nous avait présentés.

C’était le début de ses textos, qui devenaient plus salaces. Mon époux étant souvent en voyage, je me plaisais petit-à-petit au jeu du séducteur ; sans quand même oser franchir le Rubicon. Mais un dimanche, mon mari qui était à la maison, tandis que j’étais dans la cuisine, s’est mis à regarder dans mon téléphone. Ce qu’il n’avait jamais fait auparavant.

Lui avait-on mis la puce à l’oreille ? Si oui, qui ? En tout cas, il fit comme si de rien n’était. Après le déjeuner, il fit appeler un de ses amis et mon oncle, qui lui avait accordé ma main. J’en fus inquiète, même si son visage ne laissait rien paraître. A leur arrivée, il s’empara de mon téléphone et demanda à mon oncle de lire mes messages. Il me répudia en les prenant comme témoins, sans manquer de me faire la gentillesse de prendre tout ce qu’il m’avait acheté. Le soir même je repartais chez nous, à la grande furie de mon oncle et du reste de ma famille. Mon mari ne prend plus mes coups de fil et ne réagit pas à mes messages. Chez moi, on ne me respecte plus. Il en est ainsi depuis plus de six mois. Finis le confort et les études, malgré l’intervention de nos amis respectifs.

Ainsi mon ménage a été bousillé, pour ce que je prenais pour un simple jeu ; même si je n’ai jamais fauté de fait. Je tenais à au moins avertir mes sœurs, tout en nourrissant l’espoir qu’il me lise à travers votre site, qu’il visite chaque jour. Parce que, je l’aime toujours.