«C’est une honte d’importer notre première denrée alimentaire. Nous devons développer notre agriculture, parce qu’un pays ne peut pas se développer sans l’agriculture», soutient le patron de Tse, qui compte sur l’appui des fournisseurs étrangers pour des produits de qualité. «Je ne choisis pas n’importe quel fournisseur. Pour les tracteurs, je suis avec Massey Fergusson et pour tout ce qui est post récolte, je suis avec Patrick Besson. Nous allons ramener des tracteurs, des moissonneuses batteuses, tout le matériel post récolte, des rizeries, etc. Nous recherchons la qualité, parce que c’est avec la qualité qu’on peut développer l’autosuffisance», poursuit Cheikh Amar, qui rappelle le rôle de facilitateur de l’Etat vis-à-vis des importateurs.
«Une fois que l’Etat subventionne, il faut veiller sur les prestataires de services, parce que c’est eux qui tuent les paysans. Un tracteur ramène 18 millions FCfa par saison, si tu fais deux ou trois saisons, le tracteur est amorti », théorise-t-il.
«Une fois que l’Etat subventionne, il faut veiller sur les prestataires de services, parce que c’est eux qui tuent les paysans. Un tracteur ramène 18 millions FCfa par saison, si tu fais deux ou trois saisons, le tracteur est amorti », théorise-t-il.