Selon les statistiques d’un rapport trimestriel 2013, disponible au niveau du réseau Siggil jigeen gni, la prison de liberté 6 avait enregistré, au cours de cette courte période, 9 cas d’infanticide et 7 cas d’avortement. Ce, au moment où la prison de Saint Louis accueillait 6 cas d’infanticide et un cas d’avortement pour la prison des femmes de Ziguinchor et 3 cas d’infanticide pour la prison de Matam. Par ailleurs, selon les chiffres, 32 corps de bébés ont été retrouvés en 5 mois dans les ordures de Mbeubeuss. Une situation effarante qui révèle le désastre causé par une grossesse non désirée. Les statistiques de la direction de l’administration pénitentiaire sont aussi parlantes. Elles indiquent que l’avortement est responsable de 38% des emprisonnements des femmes. Pire encore, l’infanticide représente 25% (le quart) des affaires jugées aux Assises, selon l’Agence nationale de la démographie et de la statistique (ANDS).
Dans une étude intitulée : "Femmes en prison au Sénégal : Du statut de victime au statut de bourreau", Katy Sène Mbaye praticien hospitalier révélait que sur 50 femmes détenues à la maison d’arrêt pour femmes de Rufisque et à la maison centrale d’’arrêt et de correction, 30% ont été incarcérées pour infanticide contre 18% pour vol et 20% pour défaut de carnet sanitaire.
Selon Daouda Diop, spécialiste en Genre, le Bilan macabre est devenu des plus hideux au fil des ans. Le pays a enregistré en 2010, 68 cas d’avortement et d’infanticide, 86 cas en 2011, 39 cas en 2012 et rien que pour le premier semestre de 2013, 40 cas ont été recensés. Des chiffres qui ne sont pas exhaustifs.
Dans une étude intitulée : "Femmes en prison au Sénégal : Du statut de victime au statut de bourreau", Katy Sène Mbaye praticien hospitalier révélait que sur 50 femmes détenues à la maison d’arrêt pour femmes de Rufisque et à la maison centrale d’’arrêt et de correction, 30% ont été incarcérées pour infanticide contre 18% pour vol et 20% pour défaut de carnet sanitaire.
Selon Daouda Diop, spécialiste en Genre, le Bilan macabre est devenu des plus hideux au fil des ans. Le pays a enregistré en 2010, 68 cas d’avortement et d’infanticide, 86 cas en 2011, 39 cas en 2012 et rien que pour le premier semestre de 2013, 40 cas ont été recensés. Des chiffres qui ne sont pas exhaustifs.