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Mercredi 26 Août 2009

[BONNES FEUILLES] Contes et mécomptes de l’Anoci. Par Abdou Latif Coulibaly Partie 1


OUVRAGE DE 217 PAGES, PUBLIE A L’HARMATTAN (PARIS) ET AUX EDITIONS SENTINELLES (DAKAR). AUTEUR ABDOU LATIF COULIBALY

Contrairement aux affirmations de ses dirigeants, l’Agence nationale pour l’organisation de conférence islamique (Anoci), n’a pas dépensé 72 milliards de FCfa, pour réaliser les travaux nécessaires à l’accueil du sommet qui a eu lieu en mars 2008 dans la capitale Sénégalaise. Elle en a dépensé plus du double. Les Sénégalais exigent un bilan complet et transparent de la gestion de l’agence. Le fils du président Abdoulaye Wade Karim Wade qui a assuré cette gestion avec sa doublure, Abdoulaye Baldé, le Secrétaire général de la présidence de la République, joue à cache-cache avec eux. Tous les deux tentent d’esquiver le vrai débat sur la transparence des comptes de l’Anoci. L’auteur a reconstitué, à la suite d’une longue et minutieuse enquête, tous les détails de cette gestion. Les résultats de ces investigations permettent d’édifier définitivement les Sénégalais sur ce qui s’est réellement passé. La gestion de l’Anoci, comme le démontre amplement l’auteur, a donné lieu à un gaspillage d’argent public sans précédent dans le pays. Par exemple : pour équiper ses bureaux dans les trois étages de l’immeuble qui abrite le siège de l’Anoci à Dakar, Karim Wade a dépensé plus d’un demi-milliard de FCfa (750 millions de FCfa). Ses dépenses de communication dans les pays du Golfe ont coûté 500 millions de FCfa aux contribuables sénégalais en quatre ans d’existence de l’Anoci. La Gazette publie les bonnes feuilles de l’ouvrage qui paraît ce vendredi 15 août 2009, simultanément à Paris, chez l’harmattan et à Dakar, aux Editions Sentinelles.

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[BONNES FEUILLES] Contes et mécomptes de l’Anoci. Par Abdou Latif Coulibaly  Partie 1
Non, l’Anoci n’a pas utilisé 72 milliards de FCfa pour les travaux réalisés dans Dakar. Elle en a dépensé beaucoup plus. Elle en a dépensé au moins le double. A cet égard, il importe de distinguer le coût des travaux initiés dès l’ouverture des chantiers, et des autres relatifs à des prestations liées aux travaux de base et de toutes les autres dépenses diverses générées par l’organisation du sommet.

Nous parlons ici, de toutes les dépenses ordonnées par l’Anoci, même si les contrats y afférents ont été signés par d’autres responsables de l’Etat, comme des ministres et autres fonctionnaires. De ce point de vue, nous sommes à même de dire que l’Anoci a dépensé pour l’organisation de la conférence islamique une somme totale de 205 milliards 211 millions de FCfa. Nous avons pu reconstituer toutes ses dépenses, en épluchant les comptes présentés dans le rapport de contrôle de gestion de l’Agence, dans celui lu par le Directeur exécutif de l’Agence devant le Conseil de surveillance lors de la clôture de l’exercice 2006. Nous y sommes également arrivés en examinant le budget de l’exercice 2008, tel qu’adopté par le Conseil de surveillance en octobre 2007. Nous avons aussi pu avoir accès au rapport 2006 du commissaire aux comptes de l’Agence (Cagec Suarl), présenté le 31 décembre 2006.

Nous avons obtenu copie de l’ensemble de ces documents et avons travaillé et rédigé cet ouvrage à la lumière des données disponibles. Nous avons à cet effet consulté le site officiel de l’Autorité de régulation des marchés publics. En examinant ce site, nous y avons relevé, pour la seule année 2008, un nombre total de 41 contrats divers signés par divers ministères de l’Etat et le Secrétariat général de la présidence de la République, concernant des travaux divers et des prestations réalisés pour le compte de l’Anoci. Enfin, nous avons interrogé plusieurs personnes, des hauts fonctionnaires de l’Etat, en affectation à l’époque de l’organisation de la Conférence islamique ou dans les différents ministères, à la présidence de la République et même à l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Pour compléter le tableau, nous avons procédé à plusieurs recoupements et à des lectures comparées, entre des documents (décrets de virements de crédits), signés de la main du chef de l’Etat et accordant plusieurs milliards de fonds à l’Anoci.

De cette moisson fructueuse, nous avons rédigé cet ouvrage. C’est dire que ce livre a été essentiellement informé sur la base de documents officiels que l’Anoci elle-même a préparés et adoptés et des documents fournis par l’Etat. Aucune esquive possible, car ce sont les chiffres de l’Agence qui sont rapportés dans cet ouvrage. Nous avons pu collecter beaucoup d’informations, à partir des recoupements de dépenses, opérés de façon méticuleuse, relativement à plusieurs réaffectations de crédits concernant les années 2007 et 2008. Les informations obtenues de ces sources officielles font apparaître des transferts massifs de crédits ordonnés pour payer d’importantes dépenses ordonnées sur la base de nouvelles prestations générées par la signature de plusieurs avenants aux contrats de base signés, en faveur des entreprises, ayant eu en charge les travaux de l’Anoci.

Les 205 milliards 211 millions de FCfa de dépenses effectives et réelles de l’Anoci comportent un chapitre ou une composante nommée : « Aménagement des bureaux du siège de l’Anoci ». Ce poste a englouti la somme de 750 millions de FCfa. Celle-ci a servi à l’aménagement des bureaux du président du Conseil de surveillance, M. Karim Wade, et à l’équipement des bureaux de ses collaborateurs. Ils ont été logés aux 1er, 2e et 3e et 10e étages de l’immeuble Tamaro. C’est cela que les dirigeants de l’Anoci n’ont pas voulu dire aux parlementaires. C’est aussi cela que Messieurs Karim Wade et Abdoulaye Baldé tentent de cacher. Ils ne le diront jamais. Sauf contraints et forcés.

L’ESQUIVE PEU ASTUCIEUSE DE L’ANOCI

L’Anoci se félicite, comme le note le communiqué de presse publié à l’issue de la réunion de son Conseil de surveillance, d’être la seule structure officielle, depuis que le Sénégal existe, ayant été mise en place pour organiser un sommet, à avoir régulièrement rendu compte du déroulement de sa mission. On peut cependant lui rétorquer que le compte-rendu qu’elle a fait de cette mission, projette encore plus d’ombre sur sa gestion, qu’elle n’apporte de lumière et de réponses aux nombreuses questions que les Sénégalais se posent, sur ses dépenses et sur l’utilisation de l’argent public. C’est mentir que de dire que c’est la première fois qu’un organe de l’Etat rend compte, comme l’Anoci l’a fait, à propos d’une tâche qui lui a été confiée.

C’est aussi mentir que de tenter de faire croire au peuple que la réalisation des chantiers ouverts à la veille de la Conférence islamique a coûté 101 milliards de FCfa. Dans les faits, ces réalisations ont coûté beaucoup plus que le double des sommes ainsi avancées. C’est l’audit effectué par les auditeurs de l’Anoci et le rapport du contrôle de gestion qui l’établissent de façon formelle. Une autre source indique également le contraire. En effet, l’analyse opérée sur les virements de crédits notés dans les budgets 2007 et 2008, infirme les affirmations de l’Anoci. Ces virements de crédits ont dégagé d’importantes sommes d’argent qui ont été consacrées aux investissements de l’Agence. Plusieurs contrats éclatés dans le budget de plusieurs départements ministériels ont aussi permis l’exécution de nombreuses dépenses pour le compte de l’Agence.

(….)Avec des chiffres tirés de l’audit réalisé par le cabinet Cice dans son rapport de contrôle de gestion, cet ouvrage essaie de corriger les dirigeants de l’Anoci. Le nom de ce cabinet a été souvent mentionné dans les différents documents de l’Anoci. Il a été en effet souvent évoqué pour donner crédit aux affirmations des dirigeants de l’Agence. La vérité est que ces dirigeants prennent les Sénégalais pour ce qu’ils ne sont pas : des demeurés qui peuvent tout avaler. Quand on lit bien le communiqué diffusé au lendemain de la réunion du Conseil de surveillance, on reste frappé par la parade de ses dirigeants consistant à dire que nous n’avons pas géré directement les sommes payées aux entreprises qui ont réalisé les travaux. Et d’ajouter implicitement : on ne peut donc en dresser un bilan. Allez donc le demander au ministère de l’Economie et des finances qui l’a fait à notre place. C’est tout de même facile ! Tous les honneurs à nous. Et les problèmes qui jettent le déshonneur aux autres. C’est bon d’être fils de chef !

Tout le monde sait que les choses se sont déroulées autrement. C’est l’Anoci qui a ordonné toutes les dépenses payées par le ministère de l’Economie ou par un autre ministère technique. Et plusieurs ministères ont été sollicités à cet égard. En plus d’avoir fait ordonner les dépenses payées, l’Anoci a piloté les chantiers, choisi les entreprises et validé toutes les dépenses décidées par elles. Mieux ou pis, c’est l’Anoci, elle-même, qui a fixé le volume des travaux et décidé de toutes les opérations qui ont amené l’Etat à consacrer des sommes d’argent faramineuses à ses travaux. Et les résultats auxquels ont abouti les chantiers ouverts sont plus ou moins douteux. De nombreux techniciens estiment que les travaux réalisés présentent des garanties très peu fiables dans le moyen et le long terme.

Comment l’Anoci peut-elle croire que les Sénégalais accepteront d’avaliser son argumentaire et lui donner quitus de sa gestion ? Elle se décharge, se défausse plutôt et sans élégance sur les autres, en particulier sur le ministère de l’Economie et des finances, pour tenter ainsi de réduire sa responsabilité dans sa propre gestion à un strict minimum. Le communiqué de l’Anoci affiche une satisfaction totale de ses dirigeants, quant à la réussite notée dans leur tâche de mobilisation de ressources étrangères, arabes en particulier. En réalité, le triomphalisme affiché tente de masquer un échec cuisant à cet égard. L’Organisation de la conférence islamique à Dakar a saigné le Trésor public et a accéléré la crise financière dans laquelle se débat aujourd’hui le Sénégal.

Les avances de fonds et autres moyens de contournement des règles budgétaires ont coûté à l’ancien ministre délégué au Budget son poste et expliquent également, en partie, la démission de l’ancien ministre Abdoulaye Sow, son successeur à ce département. Les avances de fonds ont entraîné d’importants dépassements budgétaires. Ceux-ci n’ont jamais été aussi massifs et aussi généreux, en dépenses publiques. Quand l’Anoci a assailli les finances publiques pour l’achèvement de ses travaux, on n’a jamais vu pareil, en termes de dépense. La gestion budgétaire a été une catastrophe jamais égalée dans ce pays, en termes de gaspillages et de dépenses non réfléchies. Rien n’est moins faux que cette prétention de l’Anoci :

« Les membres du Conseil de surveillance ont relevé le souci constant de l’Agence de se faire contrôler régulièrement par le Conseil de surveillance, par les organes de contrôle de l’Etat … ».

Si ce contrôle était effectif, comment s’expliquer alors qu’on ait laissé dépenser la bagatelle de 750 millions FCfa pour aménager les bureaux du président de l’Anoci au dixième étage de l’immeuble Tamaro qui abrite le siège de l’Agence ? Avec des documents, nous examinerons plus loin la nature des dépenses effectuées, leur volume, les prestations payées et dans quelles circonstances elles l’ont été. Nous dirons le total ahurissant des sommes que l’équipe dirigeante de l’Anoci a dépensé pour procéder à l’aménagement de leurs bureaux. Cette équipe a tout de même eu la décence de ne pas le révéler elle-même. Nous le faisons à sa place.

NEUF CHANTIERS SUR LE DEPART

Au total, neuf chantiers devaient être ouverts, selon le programme ambitieux qui a été présenté à l’Anoci à la première réunion du Conseil de surveillance. Chaque chantier correspondait à des travaux précis et à des sites identifiés dans l’ensemble de la ville de Dakar. De tous les chantiers prévus, seuls trois seront effectivement ouverts. Rappelons les travaux concernés au départ, avant de dresser le total bilan de ce qui a été réalisé. Au départ, l’Anoci devait construire et aménager les chantiers ci-après listés :

« 1) : Elargissement et Aménagement de la Corniche ouest à Dakar y compris la construction d’un tunnel à Soumbédioune et de trois trémies (passages souterrains au niveau de Stèle Mermoz (Cabinet Atépa), de l’avenue Frobenius (Fann résidence) et de la place du millénaire ;
2) : construction de la route Stèle Mermoz-Mosquée de la divinité-Pharmacie Mamelles : il s’agit, ici, de construire un ouvrage d’art et cinq giratoires ; - 3) : réhabilitation et extension de la Voie de dégagement nord (Vdn). Ce chantier prévoit la construction de trois intersections dénivelées aux carrefours : Bourguiba, ancienne piste 2 fois 2 voies Liberté 6 ;
4) : élargissement et aménagement de la route de Ouakam avec la construction de cinq intersections dénivelées ;
5) : construction du prolongement de la route 2 fois 2 voies Liberté 6-dispensaire Philippe-Maguilène-Senghor ;
6) : Elargissement et aménagement de la route de l’aéroport LSS-site (Mamelles) y compris la bretelle de l’hôtel-Méridien et la corniche des Almadies ;
7) : construction de la route Virage-Route de l’aéroport. »

D’autres chantiers ont été également prévus pour rendre le centre ville de Dakar plus conforme à l’image que l’on veut offrir aux hôtes de l’Etat. Les avenues très peu adaptées à la circonstance, les rues, boulevards et routes renvoyant l’image d’une ville dégradée doivent changer avant le sommet. C’est ainsi que d’autres travaux ont été envisagés dans tout le centre ville de Dakar. Ces travaux se décomposent ainsi qu’il suit :

« 8) : Réhabilitation des Boulevards de la République et de la Libération, des Avenues Léopold-Sédar-Senghor, Nelson-Mandela, Pasteur-Roosevelt, et des Diambars ;
9) : construction de la route Avenue Lamine-Guèye-Gare ferroviaire (place du tirailleur) avec des ouvrages spéciaux. »

Au départ, le programme arrêté par l’Anoci était plus qu’ambitieux. Il s’est révélé à l’arrivée quelque peu modeste. En définitive, à peine un tiers des travaux a été réalisé par l’Agence. Cet échec relatif explique en partie la décision du chef de permettre à son fils, dans le cadre de la délimitation des pouvoirs de son énorme ministère, d’avoir la haute main sur les infrastructures. Cela lui donnera les moyens de continuer de régir tout ce qui est construction de routes et autres au Sénégal .Tous les financements attendus au cours des prochaines années, pour le développement de ce secteur sensible et gourmand en investissements seront gérés directement par le fils du chef de l’Etat.

LE TAUX DE REALISATION

Finalement, l’Anoci n’aura réalisé un an après la tenue de la Conférence islamique qu’un tiers des projets arrêtés. En vérité, sur les neuf chantiers identifiés au départ, seuls deux ont été achevés : Corniche ouest et Mosquée de la divinité. Et encore ! LA Vdn est à peine achevée, les passerelles prévues restent à faire. Le chantier Patte-d’oie-Aéroport a été à l’origine un projet de l’Agence pour les travaux publics (Aatr). Après l’achèvement du premier tronçon de l’autoroute, l’Agence avait estimé qu’il était logique de prolonger, dans les mêmes perspectives, ce qui venait d’être fait vers la direction de l’aéroport. Pour les techniciens et responsables de l’Aatr, cette logique s’imposait d’autant plus que la construction de l’autoroute à péage, donnait un sens au projet global de modernisation des axes routiers dans tout ce secteur de la ville. La nouvelle autoroute à péage dont la construction était envisagée ouvrait des perspectives harmonisées sur l’ensemble du parcours, à la fois dans les sens nord et ouest de l’ensemble du tracé.

A peine entamée dans le sens Patte-d’oie-Aéroport Léopold-Sédar-Senghor, le projet a été récupéré par l’Anoci. Il s’agissait sûrement pour elle d’étoffer l’actif dans le bilan de la Génération du concret. Rappelons que son chef de file se préparait pour prendre la mairie de Dakar et éventuellement le pays, drapé du manteau de constructeur. Depuis le 22 mars 2009, on sait que les électeurs en ont décidé autrement.
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1.Posté par leral .net le 26/08/2009 12:53 | Alerter
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s pays du Golfe ont coûté 500 millions de FCfa aux contribuables sénégalais en quatre ans d’existence de l’Anoci. La Gazette publie les bonnes feuilles de l’ouvrage qui paraît ce vendredi 15 août 2009, simultanément à Paris, chez l’harmattan et à Dakar, aux Editions Sentinelles.

Lagazette.sn

2.Posté par SETLUKAT le 26/08/2009 13:40 | Alerter
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CE LIVRE EST DU TOC,DANS LES LIGNES D'EN HAUT ON PEUT LIRE QUE 750 MILLIONS ONT ETE DEPENSE POUR L'AMENAGEMENT DIU 1er, DU 2eme,du 3eme ET DU 10eme ETAGE.UN PEU EN BAS CES MEMES 750 MILLIONS SERVENT A AMENAGER LE 10eme ETAGE SEULEMENT.HEY ALLEZ Y COMPRENDRE QUELQUE CHOSE.

3.Posté par wakh deugue le 26/08/2009 13:48 | Alerter
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latif mounoul gnakk thi ndeukk bi mais famillle wade dagno wara dakhar sene ndeye

4.Posté par Dr FAlilou SENGHOR le 26/08/2009 14:42 | Alerter
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Cette image d'un tunnel inondé sur la corniche montre l'ampleur du drame qui affecte la banlieue, après les pluies diluviennes.

Sur la corniche, nakk !
Qui aurait pu penser à ce résultat après les milliards dont ils se sont auto-engraissés.

Et dire que c'est à cet endroit précis, que le juge SEYE Babacar a été lachement assassiné en 1993, par ceux là .

Je ne puis m'empêcher de repenser à l'avertissement de l'homme de Dieu Cheikh Abdel AZIZ Al Dabbagh SY:
" ceux qui ont assassiné SEYE souffriront jusqu'à la fin de leurs jours d'insomnie angoissante".

La photo édifiante de cette corniche inondée vient de les rattrapper!

Dieu est assuremment Omniscient.

http://www.seneweb.com/news/artimages/news/corniche_flooded.jpg


5.Posté par MDIOP le 27/08/2009 09:10 | Alerter
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Je pense parfaitement que Latif as fait un grand travail qui se limite à un journaliste généraliste. Je pense qu'il n'a pas la formation d’un ingénieur génie civil capable de comparer des ouvrages similaires.

Une route normale sans ouvrage avec des accotements normaux de 1m 50, des fossés latéraux et trottoir coûte 250 millions à 300 millions tout au plus avec une épaisseur d’enrobée de 5cm. Maintenant suivant les natures de sols de fondations, de la consistance des fondations en terme de matériaux naturel ou stabilisé, les coûts peuvent bien varier. Il s’y ajoute qu’une route comporte aussi des ouvrages d’art. En comparant les routes de Thies et celles de l’Anoci il faut impliquer les ouvrages d’art. l’Angleterre et la France sont reliés par un ligne de chemin de fer. Peut on envisager de comparer la ligne ferroviaire de Paris Marseille et celle sous la manche qui a nécessité un tunnel sous la manche ? Je pense que le livre de Latife mérite réflexion. Car en comparant des routes qui n’ont pas été faite de la même manière ni avec la même consistance de travaux. La VDN fait 6km en deux fois deux 2voies y compris les rond points et ouvrages d’art. Je pense que comparaison n’est pas raison. Il s’agit de voir d’abord la consistance de chaque projet, le nombre de km, les nombres d’ouvrages identiques, la nature et des travaux et des matériaux les délais et les contraintes d’exécution avant de pouvoir établir que tel projet est surfacturé ou non.

Je pense que Latife devrait sous traiter cette partie à l’expertise d’un spécialiste pour arriver à mieux défendre son idée de gaspillage. Mais tout de même merci à l’effort de scruter avec abnégations la dépenses des derniers publics.

6.Posté par senegalais le 27/08/2009 19:55 | Alerter
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JE PROPOSE LA CREATION D'UNE AGENCE NATIONALE AUTONOME CHARGEE D'AUDITER LES TRAVAUX PUBLIQUES: AVANT PENDANT APRES.

7.Posté par MOURIDE le 25/09/2009 23:04 | Alerter
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Cé mouride depuis le NIGERIA.......
1ere chose à dire ils ne sont pas des musulmans avant de parler de "TALIBE"
ils méritent tous l'enfer leur place est à la prison de KEDOUGOU...avant celui de DIEU qui aura lieu tôt au tard...

8.Posté par Mlle Diop le 05/10/2009 21:23 | Alerter
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moi je pense que vraiment le gouvernement commençant par Me Abdoulaye Wade sont les seuls responsables et ce en investissant sur des choses d'abord ne constituant pas une priorité puis en gaspillant vraiment des montants qui n'en constituant pas un. un dossier comptable peut tant bien que mal être modifier à leur guise. Abdou Latif Coulibaly a bien Fait de publier cet ouvrage parce qu'il met en exergue pour ceux qui ne l'ont pas encore remarqués l'évolution de la capacité économique du pays.
le Président avant d'en être un est un brillant économiste je n'en disconviens pas mais il n'a pas su ou n'a pas voulu mettre son expérience et son potentiel au profit du peuple qui l'a élu. et je dois le dire on n'est pas au bout de nos peines.
si ce n'est pas du gaspillage pur et parfait c'est des impunités ou des bassesses. cela n'est pas normal. cependant osons espérer que nous aurons l'occasion de leur faire rendre des comptes. pour les membres du Sopi qui ne voient pas que leur crédibilité ne fait que diminué de jour en jour ils diront que nous nous acharnons sur Wade ou son fils mais c'est plutôt à tous ceux qui ont de prés ou de loin contribué à cette conséquence c'est à dire la crédibilité du pays aussi bien au niveau national qu'à celui international. à ceux que j'aurais blessé ou vexé je m'en excuse mais la vérité fait mal c'est une jeune fille de 18 ans qui ne sait plus comment jauger son pays et ceux qui la dirigent qui vous parle

9.Posté par A.GAYE le 08/10/2009 12:43 | Alerter
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Salam,evitons de denier l'islam a des personnes pour des fautes ou peches commis,et plus graves en faire des gens de l'Enfer .Les hadiths traitants de ce domaine sont nombreux.Certes les actes de ces gens sont contarires et loins de ceux du musulman pratiquant sincere mais comme le dit Dieu (Tres-Haut) dans la sourate 9:'S'ils accomplissent la priere et donnent la zakat alors ils sont vos freres en religion'.Nous pourrions multiplier les verstes et les hadiths etayant notre propos mais ...Ceci n'est qu'un rappel et un partage de conseils pour qui a de l'entendement et un eclaircissement de la part d'un modeste serviteur d'Allah soucieux du bien-etre de tous ses freres musulmans.Was-salam

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