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Bal de nègres et coups de fouet à la Maison Blanche - Par Ibra Pouye

Encore un nègre en pacotille et écrivain public en herbes, chroniqueur dans ses heures perdues et en pérégrination dans son propre cocon qui se permet, l’insulte facile à la bouche, d’égratigner la né-graille qui était présente à Washington D.C pour les besoins d’une invitation du président américain, en l’occurrence Barack Obama l’africain.


Rédigé par leral.net le Samedi 9 Août 2014 à 15:15 | | 0 commentaire(s)|

Bal de nègres et coups de fouet à la Maison Blanche - Par Ibra Pouye
Apres cette salve de paroles acerbes, je dis merci à mes détracteurs ! Foucade du prince Obama que je qualifie de bamboula diplomatique à laquelle étaient invités tous les présidents d’Afrique sauf ceux qui ne rentrent pas dans les plans de la Maison Blanche que j’appelle les bannis et pire les honnis comme Mugabe qui ne manque jamais une occasion d’abreuver de diatribes l’Occident en le qualifiant de démon. Décidément Obama avait sa horde de nègres très chics et très endimanchés.

L’on dit souvent que tout homme blanc biberonné à la traite négrière avait toujours en bandoulière son banc de nègres comme l’heureux bon pêcheur a son banc de poissons en captivité. Pléthore de photos de nègres captifs et avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles. Sourire de banania y a bon ! Obama le métis africain de souche avait une envie qui est celle de rassembler tous les présidents soumis sous son aile voire son joug. Et le tour a été joué avec magie et fourbu de paillettes. Ah oui, on peut se targuer de dire qu’Obama est vraiment un cainf (africain)! Réunir tous ses pairs, oups ses frères soumis sous le baobab de Washington D.C avec deux fameuses piqûres de rappel ; la sécurité et la bonne gouvernance comme si les africains que nous sommes ne savons pas gérer les affaires de nos cités.

Dans cet entrelacs de mots cadencés, chapeau bas courroucé à deux artistes de connivence, l’artiste J-P Guérin avec sa fameuse phrase laconique et teintée de racisme, « je me demande si le noir a assez trimé». Et de Sarkozy, l’homme pressé avec sa fameuse formule lapidaire, une fois à Dakar, « l’Homme africain n’est jamais rentré dans l’histoire et sa vie est rythmée par les saisons». Ces deux artistes renforcent les thèses les plus vénales et les plus racistes. Et pourtant le raciste est celui qui ne connait rien et ne comprend rien. Sécurité et bonne gouvernance étaient au menu de ce bal de nègres sans oublier l’économie ravalée à la seconde façade.

La Maison Blanche était mitraillée à la sauce né-graille. Une vraie faune africaine et ne restaient que les antilopes et les animaux de bonne proie pour les animaux les plus féroces. Regardez mon doigt, les coupables sont désignés ! Le peuple était absent et las de ces nombreuses intrigues à l’africaine ! Les récompenses pleuvent. Diantrement couillu est Obama ! Ce que ses successeurs n’ont pas fait, il l’a fait ce fils d’origine kenyane. Et quid du menu ? De la cuisine malgache même si le président malgache n’était pas convié. Il ne restait que de la tête de nègre, ce bon mets inventé par des racistes nostalgiques de l’époque coloniale. Eh oui que la langue de Senghor et de Hugo est traîtresse jusqu’au trognon ! Tout ce qui reflète le noir est synonyme de mal sauf ce bon plat.

En effet, Barack Obama se rattrape en invitant ses presque pairs africains. Rappelons-nous que ce dernier n’a jamais fait de l’Afrique sa priorité. Raison il garde quand on sait que l’Amérique est plongée dans une crise économique sans nom. En effet, quand on est dans la merde jusqu’au cou, il ne reste plus qu’à chanter ! Obama a bien appris la leçon. Oui pour une Union des Etats Afro-Américains ! Les afro-optimistes diront que c’est la naissance de l’UEAA. La France, mère patrie, oups, verra d’un très mauvais œil cette mayonnaise qui ne prendra pas. Mais force est de constater que la France nostalgique a perdu l’Afrique. Hélas la FrançAfrique est toujours là et est très vivace dans les esprits. Mort de la FrançAfrique, je ne le pense pas.

Les intérêts, encore les intérêts et bis-répétita ! Nous, africains, on nous tient par les burnes ! Je m’excuse de cet écart de langage. Dans ce bal de nègres, il ne restait que seven seconds, la fameuse chanson fétiche de l’artiste sénégalais Youssou Ndour pourtant présent, pour égayer les nombreux convives. Un vrai bal de nègres avec un cortège ininterrompu de couples présidentiels. Que dire de Macky Sall et de son Excellence Marième Faye Sall, sempiternelle abonnée aux rendez-vous mondains. Nulle trace de Mbagnik Ndiaye, troubadour impotent à la langue qui claque comme celle d’une mégère. Même le fou de la Gambie qui gère son pays d’une main de fer était là. Yaya le fantassin dolé-cratique!

Une fois la soupe servie, la place aux conciliabules diplomatiques que je qualifie de coups de fouet. La bonne gouvernance d’alors et les cadeaux du ciel de l’obamania. Zoom sur le maître Obama et ses élèves les plus méritants. Des coups de fouet à ceux qui trahiront le fameux serment de Washington D.C. Mais il oublie que charité bien ordonnée commence par le seuil de sa maison blanche. Parler de la bonne gouvernance et continuer à vendre à Israël des missiles qui tombent sur Gaza sont deux choses contraires à l’éthique. Cette éthique à quoi les peuples africains tiennent tant mais sert de serpillière à cette bande de pseudo-dirigeants. Shame on you Obama!

Une impression de dire qu’il n’agit pas ; soit il est sous perfusion ou soit il est automatisé. Grande déception dans un océan de chaos. Les happy few sont aux anges. Et cerise sur le gâteau, l’interview de Macky Sall à la radio, La Voix de l’Amérique. Eh bien, le soldat Macky a pris du galon et est bien droit dans ses bottes tel un officier de rang supérieur et bien engoncé dans son costume de nègre, me suis-je dit. Il commence à être comme Mélenchon, ce bon tribun de la parole ! Un bref rappel de la gestion du pays au procès de Karim Wade en passant par ladite dynastie Faye-Sall dont il est le fameux parrain qu’on nomme Al Capone Sall.

Le bal de nègres en un temps d’une fleur était beau avec des subventions à la pelle d’Obama l’africain mais décevant pour bon nombre d’observateurs et de journalistes. Je ne terminerai pas sans dire cela, à Macky sa bamboula et à Karim Wade son procès dans une ambiance festive de jungle et d’empoignades entre animaux politiques attraits à la barre. Alea jacta est ! Ainsi voguent le Sénégal et le monde à vau-l’eau à deux rythmes deux mesures. A défaut de déguster des têtes de nègre, Barack Obama a eu ses têtes de nègres. Merci à Obama d’avoir refusé de nous donner le sérum contre l’épidémie d’Ebola !

POUYE Ibra