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Bastia : Frédéric Hantz a peur d’en prendre 10 face au PSG !

Bastia affronte le Paris Saint-Germain ce samedi. Et les Corses n'abordent pas cette partie en toute sérénité, eux qui doivent faire face à de gros problèmes défensifs.


Rédigé par leral.net le Jeudi 20 Septembre 2012 à 09:23 | | 0 commentaire(s)|

Bastia : Frédéric Hantz a peur d’en prendre 10 face au PSG !
Douzième du classement du championnat de France de Ligue 1 avec six points au compteur, soit deux victoires et trois défaites en cinq matches, le Sporting Club de Bastia réalise un début de saison tout à fait correct pour un promu. Sur le papier, tous les compteurs sont donc positifs pour l’écurie corse. Mais à y regarder de plus près, les choses ne sont pas aussi simples que cela. Car en effet, les deux succès glanés par les pensionnaires de Furiani remontent aux deux premières journées de championnat. Depuis, le SCB enchaîne les déconvenues, et sa défense prend l’eau.

Défait à Rennes (3-2), puis devant l’AS Saint-Etienne (0-3) et enfin contre Evian-Thonon-Gaillard (3-0), Bastia reste sur une série de trois revers de rang, pour un total de neuf buts encaissés. Des chiffres plus qu’inquiétants, qui prouve toute la marge qu’il peut encore exister entre la Ligue 2 et l’élite du football français. Dans le dur, les Corses ne doivent pas pour autant se démobiliser, eux qui voient un adversaire de taille se présenter devant eux. En effet, les coéquipiers de Toifilou Maoulida accueillent le Paris Saint-Germain et son drôle de colosse Zlatan Ibrahimovic ce samedi à 17h. Un défi redoutable pour les hommes de Frédéric Hantz, qui avouait d’ailleurs récemment : « Si c’est comme ça, contre Paris ce sera entre trois et dix (buts encaissés) ».

Dans les colonnes de Corse Matin, le coach s’explique sur cette phrase qui a fait parler : « De moi, de nous, de tous... Je ne vois pas en quoi ça peut choquer ? On prend trois buts à Rennes, trois chez nous devant Saint-Etienne, cinq contre Arles, encore trois à Evian. Donc en toute logique, et je le maintiens trois jours après, si c’est comme ça, on peut en prendre entre trois et dix contre Paris. Ce qui serait discutable, c’est si je disais : je pense qu’on va mettre entre trois et dix buts à Paris. Maintenant j’ai dit ça et je souhaite, bien évidemment, que ce ne sera pas le cas. On travaille dur pour ça. Oui, bien sûr, ce match est important. Non pas parce que c’est Paris, mais par rapport à ce qu’on a fait avant, à notre série en cours. Parce qu’on doit relever la tête ! » Et il va falloir la relever pour regarder Ibra droit dans les yeux.

Khaled Karouri