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Bavure de Oulampane : La LD de Bignona accuse le Pcr et l’armée et exige des sanctions

A Oulampane, chef lieu de Communauté rurale, dans le département de Bignona, la semaine dernière, des élèves qui manifestaient pacifiquement, les mains nues, pour réclamer un professeur de philosophie et le raccordement de leur localité au réseau électrique de la SENELEC, comme cela se passe d’ailleurs partout à travers le pays, ont essuyé des tirs à balles réelles occasionnant des blessures graves sur, au moins, deux d’entre eux.


Rédigé par leral.net le Lundi 20 Janvier 2014 à 15:32 | | 1 commentaire(s)|

Bavure de Oulampane : La LD de Bignona accuse le Pcr et l’armée et exige des sanctions
Dans un communiqué reçu à Leral, la Fédération départementale de la Ligue démocratique de Bignona, révèle que le président du Conseil rural, nommément cité, a dans la nuit du mardi 14 janvier 2014, fait le tour des concessions de supposés meneurs de grève dans les villages de Oulampane et de Silinkine, localité voisine, pour déclarer qu’il ne tolèrera pas de grève dans « son,,» lycée, comme qui dirait sa propriété à lui, et que si des téméraires s’obstinaient à manifester, il demandera à l’armée d’intervenir et de tirer ».

Malheureusement, regrette Seydou Sagna, Secrétaire général fédéral de la LD de Bignona, « ces menaces d’une autre époque ont été exécutées et de pauvres élèves en ont été victimes ». M. Sagna « condamne ces actes gravissimes et inacceptables » et soutient sans réserve la demande de la Commission Défense de l’Assemblée Nationale pour amener le Ministre de la Défense, le Proviseur du lycée et le Président du conseil rural d’Oulampane à s’expliquer devant la représentation nationale.

Par ailleurs, devant cette situation « intolérable et gravissime », pouvant remettre en cause le processus de paix enclenché en Casamance, la LD de Bignona appelle le gouvernement à réserver un traitement diligent à cette question et demande qu’une enquête soit ouverte afin que toutes les responsabilités soient situées et que les fautifs soient traduits en justice ». Aussi, s’insurge-t-elle de « manière vigoureuse » contre les actes posés par les militaires et et demandent à « la hiérarchie de sévir sans tarder pour que de pareilles choses ne se reproduisent plus et exige du gouvernement la destitution de ce pseudo PCR car incapable de prendre en charge les aspirations légitimes de ses mandants ». Dans la même lancée, elle demande à l’Etat de veiller à ce que les droits humains soient respectés dans la plus grande dignité humaine pour une paix durable dans la région sud.

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