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Baye Mamoune Niasse dit ses vérités : "L'Etat fait du favoritisme entre les foyers religieux"

Le président du Comité d'organisation du Maouloud à Médina Baye, Baye Mamoune Niasse, déplore le traitement que l’Etat réserve à sa communauté. Aux yeux du fils de feu Serigne Mamoune Niasse, le gouvernement fait du favoritisme entre les foyers religieux du Sénégal.


Rédigé par leral.net le Lundi 28 Décembre 2015 à 11:19 | | 0 commentaire(s)|

Baye Mamoune Niasse dit ses vérités : "L'Etat fait du favoritisme entre les foyers religieux"
"Nous n'avons pas véritablement senti le soutien de l'Etat. Avec l'aide de Dieu, nous avons pu réaliser ce bilan. Cela ne nous étonne pas. Baye Niasse disait que l'Etat le sert souvent en dernier et en plus petite quantité. Mais Allah, Lui, sert toujours en premier et en grande quantité. Le gouvernement a fait certes des promesses, mais elles n'ont pas été toutes tenues. Le constat est que nous ne sommes pas traités comme d'autres foyers religieux. L'Etat fait du favoritisme entre les foyers religieux. C'est déplorable. Par courtoisie, nous n’évoquons jamais cette question. En outre, nous avons de bonnes relations avec tous les autres foyers religieux du pays. Néanmoins, il y a des talibés qui élèvent la voix pour déplorer le traitement dont nous sommes victimes. Cette année, pour la première fois de son histoire, Médina Baye a accueilli cinq ministres de la République venus assister à la cérémonie officielle du Gamou. L'Etat doit traiter tous les foyers religieux sur le pied d'égalité. C'est à l'Etat de garantir l'unité des foyers religieux du pays. Il a beaucoup à faire sur les terres de Baye Niasse. Le gouvernement doit rapidement solutionner les problèmes de la voirie, des infrastructures sanitaires, de l'éclairage public, de l'accès à l'eau potable, etc, à Médina Baye, Kossy, Sam et Taïba Niassène. L'Etat doit également veiller à l'agrandissement de la Grande mosquée de Médina Baye. Pour ce Gamou 2015, il y a eu des difficultés d'approvisionnement en eau. Le nombre de camions-citernes promis par les autorités étatiques n'a pas été atteint. Cela a causé d'énormes préjudices aux populations qui étaient obligées d'acheter des sachets d'eaux pour étancher leur soif et faire leurs besoins personnels. C'est regrettable...", assène-t-il dans les colonnes de L’Observateur.