Gagner ensemble, gouverner ensemble. Ce slogan cher à Benno bokk yakar est aujourd'hui sérieusement menacé. En effet, après avoir vaincu avec brio le baobab Abdoulaye Wade en 2012, les mastodontes de la coalition ont tous prôné de mettre en commun leurs forces pour faire face aux maux dont souffre le Sénégal.
Mais en réalité, les membres de cette large coalition ne s'entendent que sur la manière de se partager le gâteau et sur la question d'anéantir le Parti démocratique sénégalais (Pds). Ces deux questions font l'unanimité au sein de la majorité présidentielle. Sinon, toutes les autres questions sont sujettes à des débats acharnés. A chaque fois que les intérêts privés d'un sous-groupe sont atteints, c'est la guerre des mots. Il en est de même quand il s'agit de parler des prochaines élections particulièrement de la Présidentielle. Pour les joutes électorales collégiales comme les Législatives et les Municipales, la sainte alliance trouve des plages de convergences et fait bloc contre les libéraux.
Toutefois, chaque parti trouve des intérêts particuliers que la coalition hétéroclite et contre-nature lui permet de sauvegarder. Ainsi chacun y trouve son compte, s'y accommode et s'assoie sur les principes au grand dam du peuple et de l'intérêt général.
Le président de la République peut ainsi se réjouir de l'instauration d'un espace politique relativement apaisé. Ce qui a fini d'engendrer un espace public moins conflictuel et de maintenir les populations dans une hibernation généralisée malgré les nombreux scandales.
Du coté des alliés il y a des strapontins à préserver. C'est pourquoi ils ne franchissent jamais le rubicon. Ils vont continuer à souffler le chaud et le froid. Mais, il arrivera forcément un moment où les uns et le autres prendront leurs responsabilités. Les positions s'éclairciront et le jeu deviendra plus transparent. Ainsi, le peuple pourra donner son verdict en toute liberté. Et l'on comprendra qui est sorti gagnant de ce long et inhibateur jeu de dupe.
Mais en réalité, les membres de cette large coalition ne s'entendent que sur la manière de se partager le gâteau et sur la question d'anéantir le Parti démocratique sénégalais (Pds). Ces deux questions font l'unanimité au sein de la majorité présidentielle. Sinon, toutes les autres questions sont sujettes à des débats acharnés. A chaque fois que les intérêts privés d'un sous-groupe sont atteints, c'est la guerre des mots. Il en est de même quand il s'agit de parler des prochaines élections particulièrement de la Présidentielle. Pour les joutes électorales collégiales comme les Législatives et les Municipales, la sainte alliance trouve des plages de convergences et fait bloc contre les libéraux.
Toutefois, chaque parti trouve des intérêts particuliers que la coalition hétéroclite et contre-nature lui permet de sauvegarder. Ainsi chacun y trouve son compte, s'y accommode et s'assoie sur les principes au grand dam du peuple et de l'intérêt général.
Le président de la République peut ainsi se réjouir de l'instauration d'un espace politique relativement apaisé. Ce qui a fini d'engendrer un espace public moins conflictuel et de maintenir les populations dans une hibernation généralisée malgré les nombreux scandales.
Du coté des alliés il y a des strapontins à préserver. C'est pourquoi ils ne franchissent jamais le rubicon. Ils vont continuer à souffler le chaud et le froid. Mais, il arrivera forcément un moment où les uns et le autres prendront leurs responsabilités. Les positions s'éclairciront et le jeu deviendra plus transparent. Ainsi, le peuple pourra donner son verdict en toute liberté. Et l'on comprendra qui est sorti gagnant de ce long et inhibateur jeu de dupe.
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