On avait prévu que le président sénégalais ne devait pas compter sur le ralliement des candidats qui avaient été recalés. Cette analyse est en passe de voir les choses se confirmer aujourd’hui. Aussi bien les douze candidats éliminés que d’autres formations politiques qui n’avaient pas pris part au scrutin du 26 février ou encore des mouvements totalement apolitiques, accordent leur soutien Macky Sall. C’est ainsi qu’il vient d’annoncer, non sans une certaine fierté, le ralliement à sa cause de toutes les parties prenantes des Assises nationales. A ce rythme-là, le second tour du 25 mars prochain risque bien de se transformer en un référendum pour ou contre Wade.
Malheureusement pour le président sénégalais, le oui pourrait ne pas l’emporter. Parce que même au sein de la confrérie des Mourides, il ne fait plus le consensus. En témoigne la polémique qui a éclaté après que deux responsables de cette instance confessionnelle aient décidé de violer le serment de neutralité pour demander que l’on vote pour Abdoulaye Wade.
C’est dire que ce côté, ce n’est pas tout le monde qui serait heureux de voir le président sénégalais réélu au soir du 25 mars prochain. Pourtant, si cette consigne de vote était passée comme telle ou si elle avait reçu l’approbation du calife général, ç’aurait été un atout majeur. Malheureusement, la déception et le ressentiment qui ont jalonné les douze ans de la gestion d’Abdoulaye Wade, ont fini par éroder l’amour qui unissait l’homme du Sopi au mouridisme.
Sur le front de la transparence du scrutin, les adversaires d’Abdoulaye Wade se montrent également vigilents et particulièrement actifs. C’est ainsi que vient d’être découvert un réseau de fabrication illicite de cartes d’électeurs à la demande exclusive du parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade. Ici, la CENA, instance organisatrice du scrutin, étant un peu plus indépendante, cette découverte est un risque de fraude électorale en moins.
Ainsi, comme on le voit, la marge de manœuvre du président sénégalais se réduit au jour le jour comme peau de chagrin. Ses chances de ne pas sortir du palais s’amenuisent chaque jour que Dieu fait.
Braahim Bangoura pour GuineeConakry.info
Malheureusement pour le président sénégalais, le oui pourrait ne pas l’emporter. Parce que même au sein de la confrérie des Mourides, il ne fait plus le consensus. En témoigne la polémique qui a éclaté après que deux responsables de cette instance confessionnelle aient décidé de violer le serment de neutralité pour demander que l’on vote pour Abdoulaye Wade.
C’est dire que ce côté, ce n’est pas tout le monde qui serait heureux de voir le président sénégalais réélu au soir du 25 mars prochain. Pourtant, si cette consigne de vote était passée comme telle ou si elle avait reçu l’approbation du calife général, ç’aurait été un atout majeur. Malheureusement, la déception et le ressentiment qui ont jalonné les douze ans de la gestion d’Abdoulaye Wade, ont fini par éroder l’amour qui unissait l’homme du Sopi au mouridisme.
Sur le front de la transparence du scrutin, les adversaires d’Abdoulaye Wade se montrent également vigilents et particulièrement actifs. C’est ainsi que vient d’être découvert un réseau de fabrication illicite de cartes d’électeurs à la demande exclusive du parti démocratique sénégalais (PDS) d’Abdoulaye Wade. Ici, la CENA, instance organisatrice du scrutin, étant un peu plus indépendante, cette découverte est un risque de fraude électorale en moins.
Ainsi, comme on le voit, la marge de manœuvre du président sénégalais se réduit au jour le jour comme peau de chagrin. Ses chances de ne pas sortir du palais s’amenuisent chaque jour que Dieu fait.
Braahim Bangoura pour GuineeConakry.info