La Radio Télévision Sénégalaise (RTS) est fin prête pour la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN) prévue du 21 janvier
au 12 février prochain au Gabon et en Guinée Equatoriale. La chaine publique n’a lésiné sur aucun moyen afin d’acquérir les droits de retransmission, auprès de la télévision LC2, des 32 matchs de football qui vont se jouer durant cette compétition continentale. Ceci, dans le but de satisfaire son public. Ainsi, elle a casqué un million d’Euros, soit 667 millions de FCFA pour les deux CAN d’affilée (2012 et 2013). Selon le chef de la cellule du marketing et de l’action commerciale, Serigne Mbaye Sarr, les droits de retransmission sont, pour une bonne partie, acquis sur fonds propres. Ce faisant, ils espèrent que l’Etat va les soutenir
Africa 7, Canal info, 2STV reprennent le signal
Ayant l’exclusivité des matchs de la CAN, la RTS a déjà noué des partenariats pour la reprise de son signal avec des Chaines de télévisions privées au Sénégal comme Canal Info, 2STV et la télévision du Citizen Média Group, Africa 7. Ces dernières
étant tenues de respecter les clauses du contrat. Sur ce, elles sont soumises à trois conditions. En fait, les soumissionnaires doivent reprendre le signal durant les matchs, respecter le dispositif publicitaire ainsi que toutes les autres restrictionsindiquées par le licencié et les conditions financières. «Pendant les matchs, elles ont l’obligation de faire passer les publicités de la Confédération
Africaine de Football (CAF). En plus, elles n’ont pas le droit de diffuser des pubs qui sont des concurrents de nos clients», a fait
savoir le chef de la cellule marketing de la RTS.
TFM et Walf TV trainent les pieds
Par ailleurs, la Télévision Futurs Médias (TFM) et Walf TV n’ont pas toujours donné leur accord en vue d’un partenariat avec la chaine publique. D’après Sarr, ils sont en train de négocier des modalités. « Walf TV veut un contre-contrat, c’est-à dire, elle désire avoir seulement le résumé des matchs. Mais, j’espère qu’on va s’entendre. En ce qui concerne la TFM, elle trouve exorbitant le montant que nous leur avons proposé pour les 32 matchs», renseigne-t-il. D’après le chef de l’action commerciale, la RTS a pourtant facilité l’acquisition de ses droits à ses concurrents. A l’en croire, c’est le directeur général « qui leur a dit d’en faire profiter au maximum aux télévisions locales». Mieux, le paiement se fera par tranches et c’est le même montant qui a été fixé pour toutes les chainesprivées. A ceux qui soutenaient que la RTS demande 150 millions de F CFA à ses partenaires, Serigne Mbaye Sarr rétorque que c’est faux, tout en précisant que c’est en deçà de la somme avancée. Tout de même, il signale que la RTS a payé deux fois les droits de retransmission de la CAN. Car, en 2010, la télévision n’a eu à débourser que 300 millions de F CFA.
150 millions de F CFA pour les envoyés spéciaux
A propos du dispositif mis en place pour une bonne couverture de la CAN, le sieur Sarr souligne que la RTS a concocté beaucoup d’émissions comme «Destination à la CAN», qui a démarré depuis le 14 janvier. En sus, durant les compétions, ils feront les résumés de la CAN, intitulés «100% CAN». Par ailleurs, une équipe de 15 membres, composée de journalistes et techniciens, sera envoyée à partir de mercredi à Bata. Une autre, organisée à Dakar, travaillera aussi bien pour la radio que pour la télévision. Sur les moyens financiers débloqués en ces circonstances, Serigne Mbaye Sarr révèle qu’ils ont dépensé à peu près 150 millions de F CFA. « Nous avons acheté des billets d’avions qui coûtent entre 700 000francs et un million de F CFA pour le groupe de 15, en plus des frais de missions. Nous leur avons aussi loué une villa pour les mettre dans de bonnes conditions», a expliqué le chef de l’action commerciale. Lequel ne se soucie pas de ces dépenses. Pour lui, «l’essentiel, pour la RTS, est que le Sénégal regarde la CAN». « Ce n’est pas évident pour nous d’assurer toutes ces charges avec les recettes publicitaires. Cependant cela fait partie de notre mission de service public. Ce n’est pas pour gagner de l’argent, mais pour que les Sénégalais vivent une belle CAN», souligne Sarr. Dans cette dynamique, il a été récemment en «mission de repérages » à Bata avec le directeur de l’exploitation technique de la RTS, Lucky Patrick Mendy, pendant une semaine. Ce, pour régler les questions techniques et d’hébergements. Serigne Mbaye Sarr de lancer, comme pour conclure: « Tout est en place». Donc, la RTS n’attend que le coup d’envoi pour bien «jouer sa partition»
Le Pays au Quotidien
au 12 février prochain au Gabon et en Guinée Equatoriale. La chaine publique n’a lésiné sur aucun moyen afin d’acquérir les droits de retransmission, auprès de la télévision LC2, des 32 matchs de football qui vont se jouer durant cette compétition continentale. Ceci, dans le but de satisfaire son public. Ainsi, elle a casqué un million d’Euros, soit 667 millions de FCFA pour les deux CAN d’affilée (2012 et 2013). Selon le chef de la cellule du marketing et de l’action commerciale, Serigne Mbaye Sarr, les droits de retransmission sont, pour une bonne partie, acquis sur fonds propres. Ce faisant, ils espèrent que l’Etat va les soutenir
Africa 7, Canal info, 2STV reprennent le signal
Ayant l’exclusivité des matchs de la CAN, la RTS a déjà noué des partenariats pour la reprise de son signal avec des Chaines de télévisions privées au Sénégal comme Canal Info, 2STV et la télévision du Citizen Média Group, Africa 7. Ces dernières
étant tenues de respecter les clauses du contrat. Sur ce, elles sont soumises à trois conditions. En fait, les soumissionnaires doivent reprendre le signal durant les matchs, respecter le dispositif publicitaire ainsi que toutes les autres restrictionsindiquées par le licencié et les conditions financières. «Pendant les matchs, elles ont l’obligation de faire passer les publicités de la Confédération
Africaine de Football (CAF). En plus, elles n’ont pas le droit de diffuser des pubs qui sont des concurrents de nos clients», a fait
savoir le chef de la cellule marketing de la RTS.
TFM et Walf TV trainent les pieds
Par ailleurs, la Télévision Futurs Médias (TFM) et Walf TV n’ont pas toujours donné leur accord en vue d’un partenariat avec la chaine publique. D’après Sarr, ils sont en train de négocier des modalités. « Walf TV veut un contre-contrat, c’est-à dire, elle désire avoir seulement le résumé des matchs. Mais, j’espère qu’on va s’entendre. En ce qui concerne la TFM, elle trouve exorbitant le montant que nous leur avons proposé pour les 32 matchs», renseigne-t-il. D’après le chef de l’action commerciale, la RTS a pourtant facilité l’acquisition de ses droits à ses concurrents. A l’en croire, c’est le directeur général « qui leur a dit d’en faire profiter au maximum aux télévisions locales». Mieux, le paiement se fera par tranches et c’est le même montant qui a été fixé pour toutes les chainesprivées. A ceux qui soutenaient que la RTS demande 150 millions de F CFA à ses partenaires, Serigne Mbaye Sarr rétorque que c’est faux, tout en précisant que c’est en deçà de la somme avancée. Tout de même, il signale que la RTS a payé deux fois les droits de retransmission de la CAN. Car, en 2010, la télévision n’a eu à débourser que 300 millions de F CFA.
150 millions de F CFA pour les envoyés spéciaux
A propos du dispositif mis en place pour une bonne couverture de la CAN, le sieur Sarr souligne que la RTS a concocté beaucoup d’émissions comme «Destination à la CAN», qui a démarré depuis le 14 janvier. En sus, durant les compétions, ils feront les résumés de la CAN, intitulés «100% CAN». Par ailleurs, une équipe de 15 membres, composée de journalistes et techniciens, sera envoyée à partir de mercredi à Bata. Une autre, organisée à Dakar, travaillera aussi bien pour la radio que pour la télévision. Sur les moyens financiers débloqués en ces circonstances, Serigne Mbaye Sarr révèle qu’ils ont dépensé à peu près 150 millions de F CFA. « Nous avons acheté des billets d’avions qui coûtent entre 700 000francs et un million de F CFA pour le groupe de 15, en plus des frais de missions. Nous leur avons aussi loué une villa pour les mettre dans de bonnes conditions», a expliqué le chef de l’action commerciale. Lequel ne se soucie pas de ces dépenses. Pour lui, «l’essentiel, pour la RTS, est que le Sénégal regarde la CAN». « Ce n’est pas évident pour nous d’assurer toutes ces charges avec les recettes publicitaires. Cependant cela fait partie de notre mission de service public. Ce n’est pas pour gagner de l’argent, mais pour que les Sénégalais vivent une belle CAN», souligne Sarr. Dans cette dynamique, il a été récemment en «mission de repérages » à Bata avec le directeur de l’exploitation technique de la RTS, Lucky Patrick Mendy, pendant une semaine. Ce, pour régler les questions techniques et d’hébergements. Serigne Mbaye Sarr de lancer, comme pour conclure: « Tout est en place». Donc, la RTS n’attend que le coup d’envoi pour bien «jouer sa partition»
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