leral.net | S'informer en temps réel

CNCAS ! Sommes-nous en sécurité ?


Rédigé par leral.net le Mardi 8 Décembre 2015 à 10:24 | | 0 commentaire(s)|

CNCAS ! Sommes-nous en sécurité ?
Il y a lieu de se poser cette question pour nous client lambda tellement les scandales et autres magouilles affectant cette boîte font florès et multipliables à souhait. Le dernier en date touche de plein fouet l’agence de Kaolack.

Deux piliers fondamentaux structurent toute maison (para) bancaire (où se situe la CNCAS ?), ce sont :

1- La confiance : Elle organise nos rapports avec l’institution et nous sécurise sur nos différentes opérations

2- La discrétion : L’autre poutre, un peu sa sœur jumelle tellement cette qualité pour ne pas dire ce credo va de pair avec la confiance.

Et l’histoire des banqueroutes et autres dépôts de bilan sont là très récente où des institutions de grand renom (Europe et USA) et solidement implantées avec des filiales disséminées un peu partout dans le monde ont disparu de la carte du fait principalement de cette crise de confiance.

Ce diptyque fondateur se perd ici à Kaolack avec cette caisse qui a grandi mais peut-être prématurément : Si ce n’était les garde-à-vue et mandat-dépôt glissant vers des « perpétuelles », beaucoup seraient partis.

Refusant de communiquer comme toujours (parce que banque se disent-ils) comme si banquier est extra-terrestre, les clients sont là, astreints à des questions de survie et endettés jusqu’au cou et classant ces affaires comme un petit fait divers et pourtant… !

A y voir de près, le problème est profond et perdure :

- Les institutions bancaires ne recrutent pas et ont érigé les CDD et autres stages en ressources humaines pour minorer les charges d’exploitation

- Mieux pour ne pas dire pire, très souvent, des individus sont promus à des niveaux de responsabilité (accès aux comptes-clients, manipulation de fonds…) alors que rien, rien dans leur parcours ne s’y prêtait.

Conséquence de ce manque et/ou déficit de formation, très souvent à distance, le développement d’un ego terrible, une arrogance sans commune mesure et le clou avec ces parvenus sans coup férir, ils sont logés dans des positions où le théorème « le client est roi » doit être porté en bandoulière : Ils sont le premier contact avec le client mais l’accueil est tellement âcre et insipide, frôlant le mépris que le service attendu vire au malentendu (faites le sondage !).

Voilà en réalité la cause profonde de ces magouilles dont les auteurs sont de ce rang (Caissier, chauffeur, vigile…), des hommes qui ne sont pas à leur place du fait de la cupidité et de la recherche effrénée de gains de ces institutions. La reddition des comptes exige que les chefs d’agence s’expliquent au nom de la responsabilité et que tous les masques tombent sur toute la chaîne.

Haro ! Haro ! Cela suffit et le cas de Kaolack n’a étonné personne tellement les mutations-métamorphoses étaient criardes de l’agent incriminé et au vu et au su de toute l’opinion et pendant ce temps, le chef d’agence par qui tout transite et qui délègue dormait-il ? Quel était son travail pour un personnel ne dépassant pas 06 éléments et avec tous les avantages qui vont avec sa charge, une vraie sinécure way !

Le préjudice est énorme et nous refusons tout étouffement car selon certains plusieurs comptes ont été visités par cette main experte par expérience et par long séjour.

Nous exigeons un audit qui rassure le client, ce n’est pas une première, d’autres ville sont connu le même sort avec la CNCAS et toujours la même rengaine : Quelques mutations…et d’ailleurs ici à Kaolack, une caissière est toujours en fuite pour à peu près les mêmes délits.

Nous clients de la CNCAS, pour ne pas dire prisonniers à perpétuité, nous répondrons au coup par coup avec un observatoire pour la veille et l’alerte. Comprenne qui pourra !

Un client : Ibrahima SENE