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Cadre de concertation de l'opposition: "Nous combattrons, jusqu'à l’hôpital, la prison ou la mort"


Rédigé par leral.net le Vendredi 23 Octobre 2015 à 10:46 | | 7 commentaire(s)|

Cadre de concertation de l'opposition: "Nous combattrons, jusqu'à l’hôpital, la prison ou la mort"
Le Cadre de concertation de l'opposition, qui regroupe le Pds, Aj/Pads, Rewmi, l’Usc, Bokk Gis Gis et le Fsd/Bj a tenu hier, pour la seconde fois, une rencontre avec la presse pour dénoncer sur ce qu’il qualifie de "forfaiture" à l’Assemblée nationale. Comprenez là la reconnaissance par le bureau de l’hémicycle, du Groupe parlementaire des Libéraux et démocrates de Modou Diagne Fada, au détriment de celui de Aïda Mbodj. "Ce qui se passe à l'Assemblée nationale n'est pas une affaire intra-Pds. C'est une affaire entre le régime du Président Macky Sall et l'opposition dans sa globalité", a rappelé Mamadou Diop Decroix, secrétaire général de And/Pads. Le porte-parole intronisé de ce cadre de concertation, Déthié Fall Vice-président de Rewmi a fustigé le jeu anti-démocratique du président de la République Macky Sall qui a fini de faire de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale, "un exécutant zélé". "Le débat sur le Groupe parlementaire ne saurait porter le droit ou non de déposer la liste d’un groupe. Dans tous les Assemblée du monde, le parti politique ou la coalition politique qui présente ses listes de candidats aux élections, est celui à qui organise ses élus et qui les dispose, à sa convenance, au sein du Parlement", explique . C’est ce qu’à exactement voulu faire le Pds, en mandatant la députée Aïda Mbodj contre Modou Diagne Fada, jugé trop proche du pouvoir en place. Quitte à paralyser l’Assemblée nationale, prévient le leader d’And Jëf/ Pads "ce groupe existera où il n'y aura aucun groupe". " Nous occuperons la place Soweto, comme eux en 2011 lors du fameux ticket de Wade", a fait savoir Decroix, en magnifiant la sagesse de ce dernier d'avoir reculé face à ceux qui étaient alors dans l'opposition et qui aujourd’hui veulent gouverner par la force. D'où la déclaration de guerre du cadre de concertation. "Nous combattrons, jusqu'à l’hôpital, la prison ou la mort", annonce le coordonnateur du Front patriotique pour la défense de la République dont les propos ont été relayés par L’Observateur.