leral.net | S'informer en temps réel

Candidature Présidentielle : ’’le débat sur la double nationalité a été tranché par la Constitution depuis 1992’’ (PR)

La Constitution sénégalaise adoptée depuis 1992 dit que "pour être candidat à l’élection Présidentielle il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise" a clarifié, dimanche à Nairobi (Kenya), le président de la République, Macky Sall, estimant que le débat sur la double nationalité au Sénégal est un "faux débat".


Rédigé par leral.net le Lundi 29 Août 2016 à 07:13 | | 6 commentaire(s)|

"C’est la Constitution de notre pays qui a été adoptée depuis 1992, ce n’est donc pas nouveau, qui dit que pour être candidat à l’élection présidentielle il faut être exclusivement de nationalité sénégalaise, il n’y a donc pas de débat sur la double nationalité ou la trinationalité, c’est un faux débat", a-t-il soutenu.

Macky Sall a tranché ce débat lors de sa rencontre avec la communauté sénégalaise vivant dans la capitale Kenyane.

"Ce débat n’existe pas à mon niveau et n’existe pas au niveau du gouvernement du Sénégal, il n’y a aucun débat sur la double nationalité car nous n’avons rien contre. Que le sénégalais ait dix nationalités ne pose pas de problème, le débat qui est posé ne doit pas être élucidé car il concerne les candidats à l’élection présidentielle", a souligné le chef de l’Etat.

Pour Macky Sall, "la constitution est claire elle a tranché depuis 1992, il s’agit simplement de voir comment faire en sorte que tout le monde respecte les dispositions de la constitution voilà où se trouve le débat".

Malheureusement, a-t-il soutenu, "il y’a eu tellement de pollution autour que finalement on passe à coté".

"Nous ne pouvons pas être contre la double nationalité", a estimé Macky Sall, citant pour exemple la possibilité pour les femmes au Sénégal de transmettre leur nationalité sénégalaise à leurs fils ou à leurs conjoints, une décision prise sous son magistère.

Le Chef de l’Etat est arrivé vendredi dernier à Nairobi, au Kenya, pour participer à la 6eme Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD VI), dont les travaux ont pris fin ce dimanche.

Ndèye Fatou Kébé