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Caricature du Prophete : Vendredi de colère contre "Charlie Hebdo", au Sénégal

A l’instar des autres pays musulmans, bon nombre de Sénégalais ont déversé leur colère sur le journal satirique français. Ils étaient donc nombreux ces musulmans sénégalais à battre le macadam pour défendre l’islam et son prophète Mouhamed (PSL).


Rédigé par leral.net le Samedi 17 Janvier 2015 à 08:47 | | 0 commentaire(s)|

Caricature du Prophete : Vendredi de colère contre "Charlie Hebdo", au Sénégal
C’est le cas à Dahra (photo) où la ligue des jeunes du prophète a mis sa menace à exécution. En effet, les jeunes de cette association ont arpenté la route nationale pour manifester leur trop-plein de frustration contre Charlie Hebdo qui a caricaturé l’image du prophète (PSL). Sous un soleil de plomb, les jeunes ont marché de la grande mosquée de Dahra à la gare routière, munis de pancartes sur lesquelles on pouvait lire : “Je ne suis pas Charlie”, “I love Mohamed”. Selon Mayoro Ndao le porte-parole du jour, “le Président Macky Sall ne devait même pas participer à la marche républicaine organisée en France”. Les jeunes, très déterminés, ne comptent pas baisser leur garde contre l’hebdomadaire français. Ils promettent de passer à la vitesse supérieure dans les jours à venir. Mais en attendant, 4 d’entre eux sont convoqués aujourd’hui à la Gendarmerie de Dahra. A Dakar aussi, des centaines de musulmans ont manifesté contre Charlie Hebdo. Des responsables de plusieurs associations ont répondu à l’appel du Mouvement “Dooley Yaakaar”, principal organisateur de la manifestation. Qu’il suffise de citer le Cercle des intellectuels du Sénégal, le Mouvement Ali Yassin, “Nitu Deuk”, l’ONG musulmane Jamra, “Moom sa rééw”, le mouvement Y’en a marre, etc. Certains manifestants portaient des T-shirts blancs et brandissaient des pancartes sur lesquelles étaient écrits plusieurs slogans, du genre : “Ne touche pas à mon prophète”, “Le prophète est notre existence, personne ne doit y toucher”, “Cela nous fait mal”, etc. La manifestation s’est déroulée sous haute surveillance policière, de 14h à 17h. Mais après avoir accompli la prière de “Takusaan”, des jeunes sont revenus sur le point de chute de la marche pour brûler le drapeau français, avant de se retirer.