On n’hésitait pas, au début des années 50, à vanter la qualité de l’enseignement en AOF. Depuis les petites classes et l’obtention du certificat d’études, le concours d’entrée en 6e, le texte griffonné sur un papier puis composé à l’imprimerie scolaire avant d’être imprimé dans le journal de l’école, le jeune élève « étudiera sur des manuels adaptés à sa vie et à ses intérêts intimes, unissant harmonieusement ses propres idées à la pensée française, découvrant le monde moderne auquel il aspire ».
Puis, il choisira un établissement du second degré parmi les différents collèges ou le grand lycée Van Vollenhoven, le Cours normal ou les écoles normales où se forment les futurs instituteurs et institutrices (car « c’est de la femme que dépend l’évolution définitive de la société africaine »).
Il pourra également s’orienter plutôt, vers le Collège technique d’industrie, répondant ainsi au besoin constant de la capitale fédérale en personnel spécialisé. Et s’il le souhaite, il poursuivra ses études, participant ainsi à la formation d’une élite, car la jeune Afrique a besoin de médecins, de magistrats, de professeurs et de chercheurs. C’est ce à quoi servait le récent Institut des hautes études de Dakar, préfiguration de la future Université de Dakar, qui n’allait pas tarder à voir le jour.
senegalmetis
Puis, il choisira un établissement du second degré parmi les différents collèges ou le grand lycée Van Vollenhoven, le Cours normal ou les écoles normales où se forment les futurs instituteurs et institutrices (car « c’est de la femme que dépend l’évolution définitive de la société africaine »).
Il pourra également s’orienter plutôt, vers le Collège technique d’industrie, répondant ainsi au besoin constant de la capitale fédérale en personnel spécialisé. Et s’il le souhaite, il poursuivra ses études, participant ainsi à la formation d’une élite, car la jeune Afrique a besoin de médecins, de magistrats, de professeurs et de chercheurs. C’est ce à quoi servait le récent Institut des hautes études de Dakar, préfiguration de la future Université de Dakar, qui n’allait pas tarder à voir le jour.
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