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« Ce n’est pas tolérable de mettre le pays dans cet état »

DÉMOCRATIE

Au Sénégal, cinq millions d’électeurs sont appelés à voter dimanche 26 février pour élire leur président. Une élection sous haute tension, marquée ces derniers jours par des affrontements violents. La police, omniprésente, a empêché les rassemblements contre la candidature du président Abdoulaye Wade, jugée illégale par l’opposition, qui dénonce un « coup d’État constitutionnel ».


Rédigé par leral.net le Mardi 21 Février 2012 à 15:47 | | 1 commentaire(s)|

« Ce n’est pas tolérable de mettre le pays dans cet état »

 

 

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« Le ministre de l’intérieur doit démissionner, ce n’est pas tolérable de mettre le pays dans cet état », demandent les manifestants sénégalais. Depuis le 17 février, des affrontements avec les forces de l’ordre ont lieu au centre ville de Dakar et dans tout le pays (Rufisque, Kaolack, Thies). Ils ont fait 7 morts et plus d’une vingtaine de blessés.

 

Les jeunes notamment se révoltent contre le « vieux Wade », président depuis 2000 et candidat à sa succession. Ils réclament des élections transparentes et démocratiques : « Wade est un grand-père, à 92 ans il est temps qu’il se repose »« le Sénégal n’est pas une histoire de famille, nous ne voulons pas de son fils Wade ».

Suite à la marche organisée par le mouvement du 23 juin, le vendredi 17 février, la mosquée de la confrérie musulmane Tidiane a été la cible de plusieurs tirs de bombes lacrymogènes, blessant les fidèles qui se préparaient à la prière du soir. Dimanche 19 février, un rassemblement de fidèles assistants à la réunion des chefs religieux a dégénéré en violents affrontements. La police a riposté avec des balles en caoutchouc et des bombes lacrymogènes chinoises.

Le mouvement du 23 juin a appelé à une marche lundi, place de l’Indépendance. Ce mouvement citoyen craint des fraudes électorales et appelle chaque électeur à la vigilance : seule la pression du peuple peut contraindre Abdoulaye Wade à partir.

Texte et photos : Elise Picon


( Les News )


1.Posté par cherif soufi daff le 21/02/2012 17:06 | Alerter
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Il faut toujours voir la relation de cause à effet. lors d'un séminaire sur la prévention des conflits en afrique: la lutte contre l'impunité tenu à Thiès en Novembre 2006 j'avais attiré l'attention sur le fait que le sénégalais a tendance à croire que le malheur n'arrive qu'aux autres. Alors que les événementys de 1989 et ceux de février 94 (06) policiers tués ont montré que le mal peut surgir de parout et à tout moment. Il faut un respect mutuel des règles du jeu car si le camp présidentiel dispose d'une milice en sus des forces de sécurité que reste-t-il aux autres. Ces policiers qui tirent et tuent sont des auxiliaires donc des militaires qui voient partout l'ennemi comme au combat. Il est temps de se regrder droit dans les yeux et se dire les vérités. On ne lègue pas un pays, on ne donne pas un droit, il s'arrache.

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