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Ce que Aïda Patra et son amie, Maria Valera, ont dit devant le juge

Jugées pour détention et usage de chanvre indien, Astou Kane alias Aïda Patra et son amie Maria Valera ont été relaxées hier au bénéfice du doute. Le Quotidien revient, dans sa livraison, sur les déclarations des deux amies à la barre.


Rédigé par leral.net le Mardi 17 Novembre 2015 à 12:35 | | 1 commentaire(s)|

Devant le juge du Tribunal des flagrants délits, les prévenues ont systématiquement nié les faits. «Je m’étais rendue à Ouakam ce jour vers les coups de 20h30 - 21 heures pour présenter une robe que je devais porter pour une émission télévisée a une nommée Khady Sèye. Quelques minutes après mon arrivée, une personne est entrée et a crié les policiers. C’est ainsi que Banda a pris la fuite. Les policiers ne nous ont pas trouvées en train de fumer. Je n’avais rien par-devers moi, à part la robe», a déclaré Aïda Patra devant le juge qui lui a signifié la contradiction entre ses déclarations à la barre et celles faites à l’enquête préliminaire. L’anima­trice de répondre qu’elle ne reconnaît pas les mentions de la police. Elle dit avoir signé le procès-verbal sans prendre le soin de le lire.

Maria Valera, qui a aussi nié les faits, a indiqué qu’elle habite à quelques encablures de la maison où elles ont été arrêtées. «C’est comme une maison familiale. On s’y retrouve toujours pour boire du thé», précise-t-elle. Le jour des faits, «Aïda Patra était venue avec des habits. Nous étions sur la terrasse. Il y avait beaucoup de monde. Quelques instants plus tard, un individu est venu nous dire que la police arrive. Puis, il a pris la fuite», a-t-elle raconté en soulignant qu’elle n’a vu personne en train de fumer. A l’en croire, les policiers ont trouvé sur les lieux des débris de cocaïne et un fumoir. «Mais cela ne nous appartient pas», s’est-elle empressée de préciser. D’après Maria Valera, les policiers qui étaient sur les lieux ont appelé leur commissaire. «Ils lui ont dit qu’ils n’avaient rien trouvé, mais qu’il y avait Aïda Patra. Il leur a demandé de nous embarquer», accuse-t-elle en soulignant qu’elles avaient fait l’objet d’une fouille qui s’est révélée infructueuse. Et c’est une fois à la police qu’elles ont entendu parler de chanvre indien. Cependant, la prévenue reconnaît qu’elle fumait auparavant, mais qu’elle a arrêté après avoir été atteinte d’une tuberculose qu’elle a soignée pendant six mois.