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Cette fédération ne peut pas mener notre football, ils ont des carences que le président lui-même a résumées, selon Djiamil Faye (président GFC)

Au sortir de l’assemblée générale ordinaire de la FSF, le président de Guédiawaye football club s’est plaint en déclarant la guerre à la fédération avec à sa tête, le président Augustin Senghor. Et souligne que « cette fédération ne peut pas mener notre football à bon port. Sur d’autres cas, je dirai qu’ils ont des carences que le président lui-même a résumées ».


Rédigé par leral.net le Lundi 10 Avril 2017 à 23:35 | | 0 commentaire(s)|

Avec verve et conviction, il continue son réquisitoire à l’endroit de la fédération. « A partir de demain, il va falloir qu’ils envoient les convocations pour les matchs et les PV de réunions à cette personne. Comment cette instance peut donner un chèque à quelqu’un que j’ai envoyé hier, et aujourd’hui, ils me disent qu’ils ne savent pas qui dirige. Il y’a quand même une contradiction », éructe le président de Guédiawaye FC avec amertume.

Et d’ajouter qu’ « Augustin est le président d’une structure qui est fautive et ils sont habitués à commettre ce genre d’erreurs. La dernière fois, ils ont pris mon entraîneur, pour l’amener à la Can sans mon autorisation. Donc à un moment donné, il faut que les gens commencent à faire les choses normalement. Moi je ne vais pas me casser la tête, c’est-à-dire, quand je ne crois pas à une chose, je n’y vais pas. Si nous tous, nous croyons en Dieu, on doit rester sur les mêmes principes ».

Le président du GFC, décidemment bien inspiré, continue dans sa violente diatribe. « Aujourd’hui, j’avais des remarques sur le rapport d’activités et le rapport financier, mais je ne les partagerai pas parce que j’ai envie de marquer le coup. Car, ce qui nous fatigue dans ce pays, c’est qu’on voit la vérité et on passe à côté. Mais moi, je marche avec la vérité, je resterai sur le chemin de la vérité et j’irai dans ma tombe avec mes vérités ».

Et de lever un coin du voile en des termes clairs. « Si je vous dis que je serai candidat à la présidence de la fédération, je ferai le jeu de beaucoup de gens, car ils diront que c’est pour cela qu’il hurle. Moi je ne suis pas là pour me positionner sur quoi que ce soit. Je suis là parce qu’il y a quelque chose qui s’appelle le football et qui doit être géré de façon transparente. Aujourd’hui, ce n’est pas le président de la fédération qui est important, ce qui est important, c’est la procédure, la gestion qu’on met en place pour que le football aille de l’avant, parce c’est un patrimoine national qui nous appartient à tous ».

Et pour terminer, ce dernier d’annoncer que « cette fédération ne peut pas mener notre football à bon port. Sur d’autre cas, je dirai qu’ils ont des carences que le président lui-même a résumées ».

Le moment n'est-il pas venu de se séparer d'avec cette fédération qui accumule les échecs ?


Thierno Malick Ndiaye avec Stades

rédaction